Le match rétro de la semaine : Los Angeles Lakers – San Antonio Spurs 2000/2001
Match Rétro
La deuxième partie de la saison a démarré. Après la pause all-star, il est de coutume d’appuyer sur la pédale de l’accélérateur pour obtenir le meilleur classement possible, ou à contrario de tanker salement afin d’avoir de meilleures chances à la draft. Heureusement pour nous, c’est une affiche de première catégorie avec deux gros cadors de la conférence ouest.
Voilà deux franchises qui n’ont pas forcément démarrer sous les meilleurs auspices. Les Spurs ont du s’habituer à jouer un peu moins sur leurs tours jumelles pour laisser un peu d’espace à leur nouveau marsupial, Derek Anderson. Avec l’âge qui commence à sérieusement rattraper les cadres que sont David Robinson et Avery Johnson, il faut bien un peu de sang neuf. Antonio Daniels est désormais le meneur titulaire. Malik Rose et Samaki Walker ont du temps de jeu. Tim Duncan retrouve son top niveau après sa grave blessure au genou, l’an dernier. Sean Elliott peut encore rendre de bons services bien qu’il n’est presque plus que cantonné à shooter de loin, suite à son opération rénale. San Antonio est l’équipe la plus adroite à trois points, dans le gratin de la défense et du rebond.
Les Lakers reviennent aussi en grande forme après des débuts compliqués. La relation Kobe-Shaq était très tendue. Le premier voulait prendre le trône du second et ça se marchait dessus au détriment du collectif. Une petite mise au point, de la concentration, un peu de Zen attitude de Phil Jackson et la machine des champions en titre repart de plus belle. Deux jours avant cette rencontre, Kobe se blesse à Dallas. Rien de grave, toutefois Jackson préfère l’économiser pendant deux-trois matchs. Il n’y a rien de pressant. Pas de Black Mamba à Fort Alamo mais Isaiah Rider titulaire, des Lakers surmotivés, une rivalité naissante depuis deux ans, les Spurs au complet et à domicile. La plupart des ingrédients sont réunis afin que nous puissions passer un bon moment.
Merci à VintageGamesNBA du partage sur Youtube. Aux commentaires, George Eddy et Bruno Poulain.
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