Après avoir remporté le titre et surpris tout son monde, Houston part en quête du doublé. Un gros début de saison (9-0) et la situation se tasse. Avant le transfert d’Otis Thorpe pour Clyde Drexler, c’est l’occasion de voir cette équipe inchangée ou presque à l’oeuvre dans une affiche ô combien alléchante à quelques jours de Noël.

Un calendrier relativement clément et voilà que la machine commence à manquer d’huile. Les Rockets pataugent en ayant concédé huit défaites en quatorze rencontres. Hakeem Olajuwon évoluait comme un roi mais une blessure bête à la main, en tapant une caméra pour sauver une balle, l’a stoppé net. Un seul match raté et pourtant, un changement total. Son rendement, sa domination sont remises en question, ses stats chutent. Tout le monde le suit dans son sillage. Vernon Maxwell connaît aussi des difficultés. Il vaudrait mieux se secouer les puces car Charles Barkley arrive en ville et c’est pas pour rigoler. Phoenix a réalisé un recrutement de luxe en signant Danny Manning pour une bouchée de pain. Wayman Tisdale s’est sorti du bourbier de Sacramento pour connaître un peu le goût du succès.

En terme de puissance de feu, les Suns n’ont aucun équivalent dans la ligue. Le sacrifice est une donnée essentielle, ne pas penser à ses stats, jouer collectif et viser le titre que Sir Charles attend depuis dix ans. Avant ce match à Houston, la franchise de l’Arizona est sur sept succès consécutifs. Ils comptent aussi sur la forme irrégulière d’Olajuwon pour éviter de se faire marcher dessus dans la raquette. Barkley, AC Green, Manning, Tisdale, c’est costaud, mais aucun n’a la taille pour se mesurer au meilleur pivot mondial. Joe Kleine est le titulaire au poste et l’inquiétude est de mise.

On remercie Christophe « Old School Basketball Addict » pour cette affiche. Aux commentaires, Pierre André Lacout et notre George Eddy national bien entendu.

BOXSCORE

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