NBA Tip-Off 2009/2010 – Retrouvailles à sens unique
NBA
Chaque début de saison, la NBA propose dès l’ouverture à une confrontation entre deux équipes qui se sont affrontés en playoffs ou dans certains cas, à des rivalités. Le 30 octobre 2009, Boston reçoit Chicago pour un remake de leur bataille homérique terminée quelques mois auparavant.
On va jouer cartes sur table. Celtics-Bulls au premier tour des playoffs 2009, c’est clairement la plus belle série de l’histoire à ce niveau de la compétition. Sept matchs dont cinq qui ont été conclus soit dans les dernières secondes par une action décisive, soit par une ou plusieurs prolongations! Boston s’en sortait avec leur expérience et surtout, la souffrance de l’absence indispensable de Kevin Garnett. Quand à Chicago, ils avaient répondu physiquement au défi et avec beaucoup de répondant en attaque. Ben Gordon avait été grandiose, sa dernière saison de haut niveau avant de partir chez les voisins de Detroit.
Pour cette première soirée de reprise, les deux franchises se retrouvent au TD Banknorth Garden dans une ambiance de playoffs. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le départ de Gordon n’a pas été comblé et que le retour de KG, patron de la défense des verts, change tout. Marquer un panier est une épreuve pour les jeunes Bulls. Derrick Rose n’a aucune opportunité de pénétration, les Luol Deng/JohnSalmons/Kirk Hinrich (8/31 aux shoots!) ne trouvent pas la mire. Seul Joakim Noah tire son épingle du jeu (16 pts – 10 rbs).

@Brian Snyder/Alamy
Le sérieux dans l’implication des stratégies, la défense étouffante et le collectif huilé, ce sont les points forts de Boston depuis trois ans. En voulant mettre la tête de leurs adversaires sous l’eau dès l’entame du match, ils envoient un message au reste de la ligue: « On revient vous botter les fesses ». Le troisième QT est un exemple de domination. 38 points inscrits, dont 20 des mains de Paul Pierce. Bloqué à trois unités à la pause, il revient avec une motivation et une adresse insolente (cinq paniers primés), poussant l’écart à trente longueurs! « C’était magnifique à voir », s’exclame Garnett.
Le dernier acte laisse profiter notre trio de hall of famers au repos. Ray Allen dépasse John Stockton sur la liste des meilleurs scoreurs de l’histoire de la NBA et Rajon Rondo dans son style bien à lui, a servi ses coéquipiers sur un plateau d’argent (16 passes) tout en prenant Rose en défense.
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