Le coin des collectionneurs #3 – Le musée du basket catalan
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Pour ce troisième volet du ‘Coin des Collectionneurs », Frank Cambus vous propose un petit voyage en Espagne, à Barcelone plus précisément. Ce ne seront pas ses objets fétiches qui vous seront présentés aujourd’hui, mais ceux du musée du basket Catalan !
Barcelone est une ville magnifique, avec de nombreux lieux à visiter : le Camp Nou, le NBA Café sur les Ramblas et le musée du basket catalan bien sûr ! (Comment ça il y a d’autres choses à voir ? La Sagrada Familia ? Le Parc Güell ? Ah… Faudra que j’y retourne alors !).
Bref, en 2017, j’ai passé 3 jours de vacances dans la capitale de la Catalogne espagnole, et je ne pouvais évidemment pas manquer l’occasion de rendre visite à la Federació Catalana de basquetbol. Outre les bureaux administratifs inhérents à ce type de bâtiment, la fédération abrite le musée du basket catalan dans ses murs.
Là, j’ai eu l’honneur d’une visite guidée animée par le responsable du patrimoine local, Lluis Puyalto. Celui-ci m’a raconté en détail toute l’histoire et le développement de la balle orange en catalogne… En espagnol, pendant près de deux heures !
J’ai connu Lluis grâce à un échange de mails avant ma visite impromptue, car je cherchais des documents sur Armando Maunier, un vice-champion d’Europe avec l’Espagne en 1935 qui a été ensuite champion de France FSGT avec l’Etoile Rouge de Toulouse.
Et alors que trouve-t-on dans ce musée ?





Dans le hall, de nombreuses vitrines avec des jeux et jouets de collections, comme les fameux tabletops que je vous avais présenté lors du premier article du coin des collectionneurs !





Egalement, des objets de collection comme des ballons, chaussures mais aussi des maillots originaux de nombreux clubs. On reconnaît certains immédiatement comme le vert et noir de la Joventud Badalona, on en découvre d’autres de clubs parfois disparus. Plusieurs affiches ou places de matchs sont exposées, dont un savoureux « sélection nationale d’URSS » contre « sélection nationale de Catalogne » daté de 1980. Les Syracuse Nationals, ancêtres des Philadelphia 76ers sont également venus jouer dans les années 60 contre des sélections espagnoles et catalanes comme en témoigne une autre archive.
Entre deux vitrines, un couloir nous mène vers deux autres salles. L’une, sans fenêtre, est un lieu de stockage pour les documents anciens, et fragiles. Ce sont les originaux qui sont numérisés au fur et à mesure. L’autre salle, plus intimiste, est réservée à la lecture et au travail de recherche. Trois pans de murs sont recouverts d’immenses bibliothèques vitrées, avec toutes les publications du basket espagnol, mais pas que ! On y retrouve aussi des magazines américains, français, italiens…







De quoi s’occuper !

En reprenant le couloir pour retrouver la salle principale, mon regard s’arrête sur deux portraits côte à côte, autant mis en valeur l’un que l’autre. Celui de gauche, on ne le présente plus, c’est grâce à lui que l’on partage cette passion aujourd’hui, James Naismith. L’autre, c’est celui qui a fait découvrir la balle orange à la Catalogne, le père Eusebio Millàn.
Pour clore la visite, mon guide du jour m’amène dans son bureau pour me montrer une somme de magazines, documents, objets qu’il n’a pas encore archivé… Ainsi que la collection phénoménale de photos du basket catalan, depuis les origines.



Je dois avouer que j’en ai eu le tournis !
Au moment de partir, Lluis m’a offert les livres relatant l’histoire du basket catalan, qu’il a lui-même écrit. Une vraie mine d’informations !

J’en profite ici pour le remercier encore très chaleureusement pour son accueil et la visite guidée.
Et puisque l’on est dans les anecdotes, sachez que le lendemain, après avoir dégusté un burger au NBA Café des Ramblas, je suis allé voir un match de basket. Evidemment, je ne pouvais pas passer à côté d’un bon Barcelone-Galatasaray en Euroleague. Mais le plus drôle là-dedans, c’est que j’y ai retrouvé mon vieux complice du vintage, l’ami Vincent Janssen !

Bon, et ce que je ne vous ai pas encore dit, c’est que mon épouse a été d’une patience exemplaire tout le long de ce séjour à forte connotation basketballistique, alors que c’était son anniversaire doublé de la Saint-Valentin. Mais quand on est mariée à un passionné…
Passionnant !
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Merci Bertrand, c’est un plaisir de partager cette visite 🙂
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