Frédéric Weis, qui fête aujourd’hui ses 45 ans, aura finalement connu cinq clubs dans sa carrière : Limoges, mais également le PAOK Salonique, Malaga, Bilbao et Minorque. Drafté en quinzième position par les New York Knicks en 1999, il n’a finalement jamais eu sa chance en NBA. Par défaut, c’est en équipe de France que Fred a connu l’apogée de sa carrière.

En 2000, lors des JO de Sydney, la France décroche une médaille d’argent à la surprise générale. Personne n’a oublié le dunk de Vince Carter sur Fred Weis en finale, mais c’est pourtant le pivot français qui a contribué à la victoire des Bleus en demi-finale face à l’Australie, en compilant 11 points et 9 rebonds, et remportant au passage son duel face à Luc Longley, auteur de 8 points et 3 rebonds.

La France décroche donc son billet pour une finale d’anthologie des Jeux Olympiques, en éliminant l’Australie de la compétition sur le score de 76-52, dans le sillage d’un énorme Laurent Sciarra (16 points, 7 passes). Cette quinzaine à l’autre bout de monde est d’ailleurs le souvenir marquant de sa carrière.

« Le podium à Sydney, c’était impressionnant. Tu travailles toute ta vie pour arriver à cela mais tu as quand même peu de chances d’y arriver. Cela faisait 56 ans que la France n’avait pas eu de médaille olympique en basket. Le cumul de ces deux aspects était énorme.  Le village olympique aussi… Les sportifs du monde entier de toutes les disciplines. J’ai mangé un jour devant Mohammed Ali par exemple… Un truc de fou. En restant les pieds sur terre, tu rentres dans le monde des plus grands sportifs du monde de ta discipline. « 

En 2005, le pivot ajoutera une autre médaille à sa collection. Sélectionné au dernier moment, Weis décroche le bronze à l’Euro, aux côtés des jeunes Tony Parker, Boris Diaw et Mike Pietrus.

Montage Une : Laurent Rullier pour Basket Rétro