L’histoire des séries : Phoenix Suns vs Los Angeles Lakers
NBA Playoffs
Depuis quelques jours, les playoffs 2021 font leur entrée. Pour bien vous préparer, Basket Rétro vous a concocté un menu complet avec un retour dans l’histoire de la NBA en se basant sur les affiches actuelles et leurs confrontations passées. Place à Los Angeles – Phoenix
Si certaines séries sont des premières ou presque, le Suns vs Lakers qui démarre ce dimanche est un classique en playoffs. Douze confrontations depuis 1970, d’une rivalité qui a très souvent tourné à l’avantage des Lakers.
1970 : LES SUNDERELLA SUNS AU BORD DE L’UPSET
A première vue, cette première confrontation est déséquilibrée. Les Lakers, l’une des plus grosses cylindrées de la NBA avec Jerry West, Elgin Baylor et Wilt Chamberlain courent après le titre NBA après six échecs en finales NBA sur les huit dernières saisons. Les Suns ont intégré la grande ligue l’année précédente et ont décroché le dernier ticket pour les playoffs avec un bilan de 39 victoires et 43 défaites.

Mais Jerry Colangelo le GM de Phoenix est un homme d’ambition et a bâti un effectif talentueux : Paul Silas arrivé à l’intersaison, Gail Goodrich l’ancien et futur Lakers ou encore Dick Van Arsdale. Mais le coup de maître du GM des Suns est surtout la signature de Connie Hawkins, ex-star de l’ABA et banni de la NBA au début de sa carrière pour sa participation présumée à des rencontres truquées en NCAA.
Les hommes de Colangelo, qui a pris le coaching de l’équipe en cours de saison par défaut après l’éviction de Johnny Kerr, sont à deux doigts de prendre la première rencontre à Los Angeles après avoir mené de 11 points en première période. Il le font lors du deuxième match, une victoire 114 à 101 au Forum, avec une performance de mammouth de Connie Hawkins : 34 points, 20 rebonds et 7 passes décisives : « La plus grande performance individuelle que j’ai jamais vu » selon Colangelo.
A la surprise générale, les Suns prennent les matchs 3 et 4 à domicile et sont à une victoire d’une des plus grosses surprises de l’histoire. Mais les Lakers font parler l’expérience sur les rencontres suivantes en prenant le match cinq (avec 36 points et 18 passes décisives de West), et six (12 points, 26 rebonds et 11 passes décisives de Chamberlain) avant d’accrocher facilement la rencontre décisive à Los Angeles.
Proche de l’exploit, Colangelo à une analyse simple de l’echec des Suns :
« Je l’ai souvent dis, avec un coach, nous aurions remporté cette série : et c’est probablement plus vrai que c’est drôle ».
Cette série met définitivement les Suns sur la carte NBA. Les Lakers quant à eux échoueront une nouvelle fois en finale, cette fois-ci contre les Knicks de New York.
1980 : LE DÉBUT D’UNE LONGUE SERIE
10 ans plus tard, les deux franchises se retrouvent en demi-finale de conférence. Les Lakers ont le deuxième meilleur bilan de la NBA, le MVP de la saison, Kareem Abdul-Jabbar et le Rookie Magic Johnson. En face, les Suns ont aussi des arguments : Paul Westphal, All-NBA 1st team, Walter Davis ou Alvan Adams mais doivent se passer de Truck Robinson, blessé.
Les Lakers prennent facilement le premier match (119-110). La seconde rencontre est plus serrée mais les Lakers finissent tout de même par l’emporter après prolongation et un tir raté de Paul Westphal à 15 secondes de la fin qui aurait pu donner l’avantage à Phoenix.
Les Lakers prennent l’avantage dans la troisième rencontre derrière 37 points de Kareem Abdul-Jabbar. Paul Westphal absent pour maladie manque cruellement à Phoenix.
Les Suns réagissent et prennent le quatrième match : ce sera leur seule victoire de la série qui se termine le 15 avril sur une nouvelle victoire des Lakers. Quelques semaines plus tard, les Lakers remportent le titre NBA face aux 76ers avec une performance de premier choix de Magic Johnson lors de la dernière rencontre.
1982 : UNE SIMPLE FORMALITÉ
Deux ans plus tard, le casting est quasiment le même. Si les Suns ont perdu Paul Westphal parti à Seattle, ils ont récupéré dans l’échange Dennis Johnson, MVP des finales 1979. Les Lakers ont connu une année tumultueuse. Après 7 victoires et 4 défaites, le coach Paul Westhead est renvoyé à la demande de Magic Johnson : il est remplacé par un ancien Knicks de New York, alors assistant coach : Pat Riley. Sous la houlette de leur nouvel entraîneur, ils remportent la division Pacific avec un bilan de 57 victoires pour 25 défaites.
La série est à sens unique : les Lakers balayent les Suns 4-0 avec un Magic Johnson en triple double : 10 points, 11,8 rebonds, 10,8 assists. Une nouvelle fois, les Lakers empochent le titre quelques semaines plus tard face aux 76ers.
1984 : LAKERS TOUJOURS, MAGIC EN MODE « RECORD »
Deux ans plus tard, c’est en finale de conférence que les deux franchises se retrouvent. Retrouver les Lakers à ce stade n’a rien de surprenant pour l’équipe qui reste sur deux finales NBA consécutives. En revanche, la présence des Suns peut étonner. Avec un bilan de 41 victoires pour 41 défaites et le sixième bilan à l’Ouest, Phoenix sort coup sur coup Portland et Utah respectivement deuxième et troisième. Il faut dire que l’effectif des Suns est complet avec Walter Davis, Larry Nance, James Buddha Edwards ou encore le vétéran Maurice Lucas.
La série est très accrochée, les Lakers prennent les deux premières rencontres au Forum , avec notamment 24 passes décisives de Magic Johnson lors du deuxième match (contre 25 pour l’ensemble des Suns !), un record en play-offs. Le banc de Los Angeles réalisé également un grand match avec trois joueurs à plus de 14 points ce qui fera dire à Michaël Cooper à l’issue de la rencontre :
« Pour battre les Lakers, il faut prendre un pistolet et tirer sur tout le banc”
John Macleod le coach des Suns est plus philosophe :
« C’est juste une équipe incroyable. Ils sont rapides, grands, ils peuvent tirer et défendent bien. A part cela, je ne sais pas ce qu’ils font de bien »
Phoenix répond en remportant le troisième match après prolongation dans une rencontre de folie et le match cinq après une victoire des Lakers lors de la quatrième confrontation. Los Angeles conclue la série avec un nouveau triple double de Magic Johnson lors de la rencontre numéro six.
Ils échoueront en finale quelques semaines plus tard face aux Celtics.
1985 : CIRCULEZ, Y’A RIEN A VOIR
Peut-être l’affrontement le plus déséquilibré. Premier contre huitième, 26 victoires de différence sur la saison, et en plus, les Suns jouent sans leurs trois meilleurs joueurs absents : Walter Davis, Larry Nance et James Edwards.
Au final, trois victoires sèches pour les Lakers en route vers un nouveau titre NBA. Le héros de la série ? Magic ? Kareem ? Non, un futur limougeaud, Mike McGee aka the Geeter à pratiquement 20 points de moyenne. Le fameux banc des Lakers…
1989 : DE « COCAINE BLUES » A « YOU ARE MY SUNSHINE »
1987 : plusieurs Suns se retrouvent pris le nez dans la poudre, au cœur d’un scandale sous fond de trafic de cocaïne et de dénonciation de coéquipiers…ambiance. Exit Walter Davis, Exit Larry Nance, Exit James Edwards et cie, Jerry Colangelo appuie sur le bouton reset. Le nouvel effectif des Suns est excitant et virevoltant. Tom « je grimpe sur Marc Jackson » Chambers, Kevin Johnson, Jeff Hornacek, Thunder Dan Majerle, Eddie Johnson, Marc West ou encore Armen Gilliam.
Phoenix retrouve les playoffs en 1989 après trois années de disette. Deuxième meilleur bilan à l’Ouest, ils battent les Nuggets et les Warriors aux deux premiers tours en ne perdant qu’une rencontre. Les Lakers, double champion en titre, déroulent en playoffs avec deux sweep de suite face aux Trail Blazers et aux Sonics et comptent bien offrir un dernier tour d’honneur à Kareem Abdul-Jabbar pour sa dernière saison.
Le duel est alléchant sur le papier, les Suns ont remporté les trois confrontations en saison régulière. Il n’y aura une nouvelle fois pas de suspens. Un nouveau sweep des Lakers pour un record NBA de 11 victoires de rang en playoffs sur une même saison. La dernière rencontre jouée à Phoenix est peut-être la plus accrochée mais Magic Johnson (21 points, 20 passes décisives) aura raison des jeunes et prometteurs Suns
« Mon équipe n’a jamais peur, dira Magic Johnson. J’ai toujours eu le sentiment que nous avions le contrôle. Nous ne sommes pas la même équipe qu’en saison régulière. Les Suns n’ont jamais joué l’équipe playoffs des Lakers. Maintenant, ils le savent ».
Les Lakers connaitront le goût amer du sweep quelques jours plus tard, face aux Pistons de Detroit en finale NBA.
1990 : HERE COMES THE SUN !
La septième sera la bonne ! Les deux équipes se retrouvent l’année suivante au stade des demi-finales de conférence. Tout laisse penser que les Lakers vont encore remporter la série : Meilleur bilan à l’Ouest, Magic Johnson MVP de la saison et une emprise psychologique certaine sur leur adversaire.
Les Suns prennent le premier match dans le sillage d’un Mark West « Olajuwonesque » à 27 points, 16 rebonds et 7 contres. Les Lakers remportent la deuxième rencontre facilement. A la surprise générale, Phoenix domine facilement les rencontre 3 et 4. Les Lakers semblent vieux et dépassés face à la jeunesse des Suns.
Lors de la quatrième rencontre, les premières tensions apparaissent sur le banc des Lakers. Byron Scott qui a demandé avant la rencontre plus de tir rate ses quatre premières tentatives. Sur le temps-mort qui suit, Riley l’humilie devant l’équipe et décide de n’appeler que des jeux pour Magic Johnson.
« J’ai un moment essayé d’appeler un autre jeu et il était fou de rage. Il me disait : Je t’ai dit de shooter ! »
Avant le match 5, des tensions éclatent entre Michael Cooper et Magic Johnson, le premier reprochant à son leader ses déclarations demandant à ses coéquipiers de mieux jouer.
Le match est serré et même si Phoenix semble avoir le contrôle de la rencontre, il y a toujours la crainte d’un retour des Lakers. Un dernier ballon perdu à deux secondes de la fin selle les derniers espoirs des Lakers. Phoenix à enfin vaincu le signe indien en battant son rival de toujours. Kevin Johnson jubile :
“Nous voulons être l’équipe de la prochaine décennie. Nous voulons ne jouer bien pas seulement une année, mais pendant 10 ans. Ce n’est qu’un début. »
Plein d’espoirs, les Suns se feront sortir au tour suivant par les Portland Trail Blazers de Clyde Drexler.
1993 : ON THE RISE
Le paysage NBA peut changer très vite. En 1993, les Lakers ont le plus mauvais bilan des équipe qualifiées en playoffs avec 39 victoires pour 43 défaites. A 31 ans, Sedale Threatt est le meilleur marqueur, James Worthy et Byron Scott sont les derniers vestiges de la grand époque de Los Angeles.
Les Suns ont quant à eux le meilleur bilan de la NBA avec 62 victoires, le MVP de la saison avec Charles Barkley et une ambition de titre NBA.
Et pourtant ce sont bien les Lakers qui remportent les deux premiers matchs, à Phoenix, avec une facilité déconcertante. Aucune n’équipe n’a réussi à revenir après avoir perdu les deux premières rencontres à domicile. Mais aucune équipe classée huitième n’a aussi battu le premier, ce qui laisse Paul Westphal, le coach des Suns confiant :
« Nous sommes à 0-2 et je connais votre question. Est-ce que l’on est mort ? Non. Nous allons gagner la série. Nous allons gagner mardi, puis jeudi. Nous allons gagner là bas et nous reviendrons à la maison pour remporter la série. Et tout le monde dira que cela aura été une grande série »
Tom Chambers déclarera plus tard que cette déclaration a boosté le vestiaire des Suns.
Phoenix domine toute la troisième rencontre mais se voit rattrapé par les Lakers dans le quatrième quatre-temps. Les Suns peuvent compter sur leur deux rookies, Oliver Miller et Richard Dumas qui inscrivent les lancer-francs décisifs pour sceller la victoire de leur équipe.
Dans le sillage d’un Oliver Miller une nouvelle fois précieux, Phoenix prend la quatrième rencontre et s’offre un match décisif à la maison.
Le momentum a changé mais les Lakers ne se laissent pas abattre et mènent même de quatre points à une minute de la fin de la rencontre. Barkley et Majerle accrochent la prolongation avec deux paniers de suite. C’est une nouvelle fois Olivier Miller qui se fait remarquer, en inscrivant les quatre premiers points de la prolongation, neuf au total dans cette dernière période. Il termine la rencontre avec 17 points, 14 rebonds et 7 contres pour une victoire des Suns 112 à 104. Quelques semaines plus tard ils échouent en finale NBA face aux Bulls.
2000 : MEN OF STEEL
Peut-être la question la plus importante de cette série : pourquoi cette coupe de cheveux Jason Kidd ? D’accord, Eminem avec The Marshall Mathers LP est en tête des ventes en 2000 mais ce n’est pas un excuse.

Sur le plan sportif, cette série oppose deux équipes totalement nouvelles : Les Lakers de Shaq, Kobe et Glen Rice en route vers leur premier titre contre des Suns new look avec Jason Kidd, Penny Hardaway, Uncle Cliff Robinson ou encore le Rookie Shawn Marion. Phoenix vient de créer la surprise en battant les Spurs, tenant du titre, au premier tour (sans Tim Duncan).
Le problème principal des Suns : comment contenir Shaquille O’Neal ? Mark West a 50 ans (ou presque), Olivier Miller fait 300kg (ou presque) et Luc Longley…. est Luc Longley. Scott Skiles le coach de Phoenix essaye plusieurs combinaisons, mettant même par moment Cliff Robinson sur Big Shaq Daddy. Shaquille O’neal termine la série avec 30 points et 17 rebonds en moyenne, et les Lakers l’emportent 4 victoires à 1.
Que retenir d’autre ? Kobe qui inscrit un game-winner lors de la deuxième rencontre, son premier en carrière, après une faute grotesque non sifflée sur Penny Hardaway.
Jason Kidd qui réalise son premier triple double en playoffs lors de la quatrième rencontre. Enfin, l’anémie offensive des Suns lors du dernier match, avec 23 points en première mi-temps, un record d’inefficacité que Penny Hardaway justifie par un craquage collectif :
« La raison de notre frustration est dû au trash-talking qui ont fait avant la rencontre. Tout le monde a eu une poussée d’adrénaline, mais après avoir raté quelques tirs, nous avons été démoralisé »
2006 : KOBE ET LES AUTRES
Un classique. Après le départ du Shaq et l’explosion des Lakers en 2004, Kobe Bryant se retrouve seul ou presque aux commandes des Lakers. Son supporting cast ? Lamar Odom, Smush Parker, Chris Mihm, Kwame Brown ou encore Brian Cook. On est loin du casting Holywoodien. Septième de la conference Ouest, ils affrontent les « 7 second or less » Suns menés par le MVP de la ligue, Steve Nash accompagné de Boris Diaw, Shawn Marion, Leandro Barbosa (Amare Stoudamire est blessé pour la saison).
Phoenix est favori et remporte la première rencontre facilement. A la surprise générale, les Lakers prennent les matchs deux et trois, avec notamment un dunk légendaire de Kobe Bryant sur Nash lors du match numéro deux.
La quatrième rencontre est un chef-d’œuvre dont seul Kobe Bryant a le secret. Il inscrit tout d’abord, à une seconde de la fin, le panier de l’égalisation dans le temps réglementaire après une interception de Smush Parker. Menés de 3 points à 15 secondes de la fin de la première prolongation, il marque un double pas, puis récupère le ballon après un entre-deux gagné par Luke Walton suite à une bonne défense sur Nash. Le reste fait partie de l’histoire. Un buzzer-beater immortel, avec deux défenseurs sur le dos. Peut-être l’action la plus iconique de la carrière de Kobe Bryant
Les Lakers sont en passe de créer l’exploit et de renverser les Suns archi-favoris. Mais Phoenix a de la ressource et remporte assez facilement les trois prochaines rencontres pour une victoire finale 4-3. Tim Thomas est le héro du match 6 avec un trois points qui amène les deux équipes en prolongation
Au final, même si les Suns ont gagné, on se rappelle encore aujourd’hui de cette série pour les coups d’éclats de Kobe Bryant.
2007 : BIS REPETITA
On prend les même et on recommence pour cette affrontement de nouveau au premier tour entre le deuxième et le septième de la conférence Ouest. Ce coup-ci la tâche sera plus facile pour les Suns, renforcés par la présence de Amare Stoudamire.
Il n’y aura pas de suspens. Les Suns étrillent les Lakers en cinq rencontres, qui ne prennent que la troisième rencontre avec un nouveau match de titan de Kobe Bryant à 45 points. Steve Nash est proche du record de passes décisives en playoffs de Magic Johnson et John Stockton lors du deuxième match (23 passes décisives).
Quelques années plus tard en 2016, Kobe Bryant se rappelle de la haine qu’il avait pour les Suns :
« Absoluement, Raja, et Steve et tout ces bons gars : je les détestais ! Aucun doute. Mais en même temps, je les adorais car ils forçaient mes coéquipiers à donner le meilleur d’eux-même. C’est une relation amour-haine car je détestait qu’ils soient bon et qu’ils nous battaient, mais j’adorais leur niveau de jeu et je savais que nous devions donner encore plus. C’était la vrai rivalité pour moi. Sacramento c’est différent car on les battait à chaque fois. Phoenix nous bottait les fesses et nous avons dû nous battre pour régir. C’est une vrai rivalité. “
La classe absolue….
2010 : METTA WORLD PEACE, LE RENARD DES RAQUETTES
Dernier acte avant la confrontation de cette semaine : 2010, en finale de conférence. Une série souvent oubliée mais peut-être la plus difficile pour les Lakers sur le chemin du back-to-back.
Kobe Bryant peut désormais compter sur Pau Gasol, Andrew Bynum ou encore Metta World Peace aka Ron Artest. Phoenix se repose encore sur Amare Stoudemire qui joue sa dernière saison dans l’Arizona et Steve Nash, mais aussi sur Grant Hill, Jason Richardson ou le jeune Goran Dragic. Les Suns sont considérés par certains comme favoris pour le titre, tant l’alchimie dans l’équipe semble bonne. Une vidéo du vestiaire après les 23 points de Dragic en sortie de banc dans le dernier quart temps du match trois face aux Spurs au tour précédent est même devenue virale.
Le moment clef de la série arrive le 27 mai 2010. A égalité deux victoires partout, le match cinq au Staples Center, le match cinq de la série s’annonce décisif. Les deux équipes se rendent coup sur coup, les Lakers prennent le meilleur départ mais laissent revenir les Suns dans le quatrième quart-temps. Le score est de 101 partout à 3 secondes de la fin avec la balle aux Lakers. Kobe en délicatesse avec son tir tout au long du match prend un trois point désespéré. Air Ball. Jason Richardson oublie de boxer à l’opposée et Metta World Peace en profite pour prendre un rebond de raclot et inscrire l’un des buzzer beater les plus laid de l’histoire.
Kobe Bryant est le premier ravi de la performance de son co-équipier :
« Cela signifie beaucoup pour lui. Emotionnellement c’est un gros boost. Quand j’ai tiré, j’ai vu Ron se positionner. J’espérais juste qu’il l’ait mis dans les temps »
Les Lakers remportent le cinquième match, puis la série avant de battre les Celtics en sept rencontres en finale NBA.
BILAN ALL TIME DE LA SERIE

Source : Land Of Basketball
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