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Top 25 joueurs cultes NBA : Magic Johnson

Top 25

Crédits : Julien Mc Laughlin

1979 >1996

 

Très peu d’athlètes sont vraiment uniques dans leur genre, capables de transcender leur sport dans la façon dont le public le perçoit. Ce fut le cas pour Jesse Owens, Babe Ruth, Mohamed Ali, Pelé, Michael Jordan… le basketteur Magic Johnson est de ceux-là.

Roi incontesté de la passe spectaculaire, Magic est le maître du Showtime à Los Angeles durant les années 80. Capable de couvrir tous les postes sur un terrain, Earvin « Magic » Johnson est un joueur atypique à la fin des seventies. Alors qu’il est encore étudiant, ce meneur de très grande taille attire déjà l’attention de médias qui n’auront de cesse de dresser les comparaisons les plus folles autour de son potentiel. Si parmi les arrières Bob Cousy fut la star des années 50’s, Oscar Robertson celles des 60’s et Julius Erving celle des 70’s, alors Magic est bel et bien celle des 80’s.

Compétiteur-né, le meneur va relancer les Los Angeles Lakers aux côtés de Kareem Abdul-Jabbar. Du haut de ses 2,06 mètres, il ne se contente pas de délivrer les passes aveugles, se mêlant à la lutte du rebond au milieu des intérieurs adversaires. Magic va faire de cette polyvalence, révélée lors des sa saison rookie, un atout majeur lors des finales NBA de 1980. Démuni de son pivot légendaire pour cause de blessure, les lakers s’en remettent à lui pour pallier l’absence d’Abdul-Jabbar dans la raquette. Lors du sixième match des finales, Johnson va livrer une prestation magique face aux 76ers de Julius Erving. Fort de ses 42 points, 15 rebonds, 7 passes décisives, et 3 interceptions, il mène L.A. à la victoire et se voit décerner le trophée du meilleur joueur des finales.

Durant la décennie qui suit, Magic ne se repose jamais sur son talent, cherchant constamment à améliorer son jeu tout en rendant ses coéquipiers meilleurs. Entouré de joueurs clés comme Abdul-Jabbar, Michael Cooper et James Worthy, il est aux commande d’une armada redoutable qui va atteindre les finales à huit reprises pour en remporter cinq. Seuls les Celtics emmenés par son éternel rival Larry Bird, montrent suffisamment d’opposition et d’intelligence pour couper leur jeu centré sur l’attaque et la relance.  Meilleur joueur et champion à plusieurs reprises, Magic impose son palmarès et son charisme au reste de la ligue, détrônant au passage Oscar Robertson en tant que meilleur passeur de tous les temps.

Le début des années 90 semble sourire à celui dont le sourire est justement sur toutes les couvertures des magazines. Hélas, l’arrivée de nouvelles équipes au style orienté sur la défense va changer la donne. Après avoir été défait par les Bad Boys emmenés par Isiah Thomas en 1989, les Lakers vont connaître un nouveau revers en 1991 face aux Chicago Bulls de Michael Jordan.  Si les défaites lui sont difficiles à encaisser, c’est un tout autre évènement qui marque définitivement un coup difficile dans sa vie. Déclaré séropositif peu de temps avant le début de la saison 1991-1992, Magic annonce sa retraite des parquets avant d’y revenir au cours de l’été en tant que membre de la mythique Dream Team. Amoureux du jeu, Magic renoue avec la compétition en s’essayant d’abord en tant que coach, pour une poignée de matchs à la tête des Lakers en 1994, avant de marquer un bref retour comme joueur lors de la saison 1995-96.

source : NY Daily News

Originaire de Lansing, dans l’État  du Michigan, Earvin Johnson se révèle dès le lycée comme un joueur à la fois complet et spectaculaire.

Grâce à lui, l’Équipe de Wight Rich Junior High enchaine les victoires et remporte deux titres de la ville. Il rejoint ensuite la Everett High School où il hérite de son célèbre surnom « Magic » ainsi que du titre de meilleur lycéen de l’État. Sollicité par quasiment toutes les facultés du pays, il fait le choix de rester proche de chez lui en intégrant l’Université d’État du Michigan, après avoir hésité à rejoindre Michigan Universtiy.

Leader des Spartans, alors qu’il n’est que freshman, il permet à la fac de remporter la Big Ten Conférence, avant d’accéder au tournoi final de la NCAA. S’inclinant en finale régionale face aux Wildcats du Kentucky, Magic va prendre sa revanche la saison suivante, en tant que sophomore, pour atteindre la phase finale. Opposé aux Sycamores d’Indiana State de Larry Bird, cette finale marque le point de départ d’une longue rivalité entre les deux hommes. Au terme d’un match haletant, c’est Magic qui finit par y imposer son talent lors de la victoire, en faisant briller le collectif des Spartans lors de cette finale universitaire ultra médiatisée.

Quelques mois plus tard, les Los Angeles Lakers lancent leur dévolu sur le meneur du futur, en le sélectionnant au premier choix de la Draft de 1979.

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Meilleure saison : 22.5 points, 7.9rebonds, 12.8 passes, 1.8 steals, 0.3 contres (1988-1989)

 

 

  • Titres de MVP : 3 (1987,1989, 1990)
  • Titres NBA : 5 (1980, 1982, 1985, 1987, 1988)
  • Sélections All-Stars : 12
  • MVP des Finales NBA : 3 (1980, 1982, 1987)
  • All-NBA First team : 1983, 1984, 1985, 1986, 1987, 1988, 1989, 1990, 1991
  • All-NBA Second team : 1982
  • Meilleur Passeur NBA : 1983, 1984, 1986, 1987
  • Meilleur Intercepteur NBA : 1981, 1982
  • Palmares Olympique : Or (1992)

 

Modèle : Converse Magic I

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Longtemps labellisée en tant que chaussure officielle de la NBA, Converse a su étendre sa renommée grâce à la foule de joueurs qui ont régulièrement arboré la marque à leurs pieds depuis la création de la ligue.

Encore à son apogée au début des années 80, la marque continue d’attirer  de nombreuses stars confirmées ou émergentes dans son giron. C’est particulièrement le cas pour le nouveau phénomène de la décennie, Magic Johnson. Superstar en NCAA, le nouveau phénomène du basket s’impose immédiatement comme le chouchou des médias grâce à son charisme et son sourire communicatif que les publicitaires ne manqueront pas de mettre en avant.

Pour ses débuts, Magic porte la Pro Model avec laquelle il réussit l’exploit de mener les Lakers au titre lors de son année rookie en 1980. Durant cinq ans il joue avec cette paire avant que Converse ne dégaine sa nouvelle arme, la bien nommée The Weapon.

Le coup de génie ne réside pas particulièrement dans les qualités intrinsèques de la chaussure mais plutôt dans sa campagne de communication qui a permis d’associer deux des plus grandes icônes du basket autour d’un même modèle : Larry Bird et Magic Johnson. Rivaux sur les parquets depuis la faculté, les deux MVP entretiennent la célèbre opposition Boston – Los Angeles. Sur le papier, tout semble d’ailleurs les opposer : leur différence de couleur de peau, mais également leurs modes de vie et de styles antagonistes. Et pourtant, c’est lors du tournage de la publicité de la Weapon que les deux hommes vont commencer par se rapprocher avant de devenir véritablement amis.

Au cours de la fin des années 80 et au tout début des 90’s, tout semble sourire pour le numéro 32 en pourpre et or. À l’apogée de son basket, Magic  va finir par obtenir, en 1990,  son propre modèle de la part Converse avec la Converse Magic I. Avec son look simple, son épaisse semelle et sa tige plutôt basse, le modèle semble puiser son inspiration du côté de chez Nike et de la gamme Air Jordan, en délaissant le célèbre logo de l’étoile et du chevron pour laisser simplement figurer le nom de sa star. Une star qui en croise une autre puisque Magic Johnson affronte Michael Jordan lors des finales de 1991. Dans ce choc des générations, Magic et Converse assistent alors, impuissants, au triomphe de Air Jordan sur la décennie à venir.

 

 

  • Joue dans  le film «  La vie en plus » (1988)

  • Joue dans  le téléfilm « Christmas at Pee Wee’s Playhouse » (1988)

  • Apparait dans le documentaire « Put Magic in Your Game » (1989)

  • Apparait dans un épisode de la série « The Super Mario Bros » : Magic’s Magic/The Legend of Zelda: Cold Spells (1989)

  • Apparait dans le documentaire « NBA Superstars » (1990)

  • Apparait dans un épisode de la série  « Les Simpsons » : Homer Defined (1991)

  • Joue dans  le film « Malcom X » (1992)

  • Apparait dans le clip « Remember the Time » de Michael Jackson (1992)

  • Apparait dans le documentaire « Magic Johnson: Always Showtime » (1993)

  • Apparait dans le TV Show « The Magic Hour » (1998)

  • Apparait dans un épisode de la série « Arliss » : His Name Is Arliss Michaels (1998)

  • Apparait dans le documentaire « Michael Jordan: His Airness » (1999)

  • Apparait dans le documentaire « Whatever Happened to Micheal Ray? » (2000)

  • Apparait dans le documentaire « ESPN SportsCentury » : Earvin ‘Magic’ Johnson (2000)

  • Apparait dans le TV Show « Howard Stern » : Episode dated 24 February 2001 (2001)

  • Apparait dans un épisode de la série « Malcom » :  Company Picnic: Part 2 (2002)

  • Joue dans  le film « On arrête quand ? » (2007)

  • Apparait dans le documentaire « Magic & Bird: A Courtship of Rivals » (2010)

  • Apparait dans le documentaire « The Announcement » (2012)
  • Apparait dans le documentaire  « The Dream Team » (2012)

  • Apparait dans le TV Show « The Daily Show » : Magic Johnson (2012)

  • Apparait dans le TV Show « Conan » : I Just Called to Say I Love Wheat Thins (2013) 

  • Apparait dans le clip « Happy » de Pharell Williams (2013)

  • Apparait dans le TV Show « The Arsenio Hall Show » : Episode #1.91 (2014)

  • Apparait dans le TV Show « Jimmy Kimmel Live ! » : Magic Johnson/Scott Foley/Magic! (2015)

  • Apparait dans le documentaire « Kareem: Minority of One » (2015)

  • Apparait dans le documentaire « 30 for 30 » : Celtics/Lakers: Best of Enemies, Part 1 (2017)

 

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  • Son surnom « Magic » lui a été attribué au lycée par le journaliste Fred Stably

  • Sa mère Christine, très pieuse, n’a jamais apprécié son surnom. Elle estimait qu’il était blasphématoire

  • Il est l’un des rares joueurs à avoir remporté le titre NCAA, NBA et l’Or Olympique. Les autres joueurs à avoir réalisé pareil exploit : Michael Jordan, Bill Russell, K.C. Jones, Jerry Lucas, Quinn Buckner et Clyde Lovelette

  • Les droits de sa Draft ont été acquis par les Lakers lors d’un pile ou face avec les Chicago Bulls

  • Après Elvin Hayes en 1969, il est le premier rookie à être élu titulaire lors du All-Star Game en 1980

  • Grâce à sa victoire sur les 76ers en 1980, il est l’unique rookie à avoir été élu MVP des finales NBA

  • Son jeu complet est à l’origine du terme « Triple Double »
  • En 1988, Magic déboule dans les salles d’arcade avec le jeu vidéo Magic Johnson’s Fast Break

  • En 1989, le groupe de rock Red Hot Chilli Peppers enregistre le morceau « Magic Johnson » pour leur album Mother’s Milk

  • Dans l’autobiographie de Jerry West, il reconnait avoir eu des rapports sexuel avec près de 500 partenaires par an durant les années 80,  avant d’apprendre qu’il était séropositif

  • C’est lors d’un contrôle pour une assurance vie que le docteur Michael Mellman découvre qu’il est porteur positif du virus HIV

  • Au moment de sa retraite sportive, son sens des affaires lui a permis de devenir multimillionnaire grâce à ses réseaux de cinémas implantés dans les quartiers défavorisés ainsi que son investissement dans le capital de la société Starbucks au début des années 90.

  • Il devient le tout premier afro-américain à devenir propriétaire d’une franchise de sport grâce à ses part aux Lakers en 1994

  • Sa légendaire rivalité avec Larry Bird a fait l’objet d’une pièce de théâtre à Broadway, dirigée par Thomas Kail et écrite par Eric Simonson en 2012

 

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Crédits gif et visuels : Julien Mc Laughlin

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About Julien Mc Laughlin (87 Articles)
Pratiquant assidu de la balle orange depuis plus de 25 ans, l'oeil nourri par les glorieux matchs NBA diffusés sur Canal+ dans les 90s - twitter : @NBAckInTime - @jumclaughlin

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