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Top 25 joueurs cultes NBA : Kareem Abdul-Jabbar

Top 25

Crédits : Julien Mc Laughlin

 

1969 >1989

 

Avec un palmarès aussi long que les jambes de son personnage dans « Le Jeu de la Mort », Kareem Abdul-Jabbar a marqué de son empreinte de géant la NBA.

Auparavant connu sous le nom de Lew Alcindor, il est à sa sortie de l’université convoité par les deux grandes ligues professionnelles de l’époque, la ABA et la NBA. Drafté en première position par les Milwaukee Bucks, il décide de prendre la route du Wisconsin avant de s’associer à l’un des meilleurs joueurs de l’histoire, Oscar Robertson. La paire intérieur/extérieur se complète à merveille sur le terrain et rafle facilement le titre en 1971.

Plus tard, il décide de retrouver la Côte Ouest lors d’un échange avec les Lakers en 1975. Il devra toutefois patienter quelques années et la venue du prodigieux Magic Johnson pour retrouver le chemin des finales. Ensemble il décrochent cinq bagues grâce à un jeu « Showtime » ultra spectaculaire au cours des années 80.

Joueur athlétique et technique, KAJ a imprégné la NBA de nombreuses façons. Son célèbre bras roulé en « Sky Hook » demeure sans doute l’un des gestes les plus iconiques et efficaces du basket. Une arme redoutable dans l’attirail du légendaire pivot qui en fit toujours bon usage au cours d’une carrière prolifique sur plus de deux décennies. Bien avant l’avènement de l’ère  (ou Air ) Jordan, Kareem Abdul-Jabbar fut sans doute le joueur le plus inarrêtable en attaque. Son record de points cumulés (38 387 > à jamais imbattable ? ) atteste d’ailleurs de sa maestria au terme d’une carrière bien remplie.

source : Daily Bruin

Alors nommé Lew Alcindor, le jeune Kareem s’impose déjà comme le meilleur lycée du pays sous le maillot de la St Jude School de New York. Dominant des joueurs plus âgés que lui, il attire la convoitise de toutes les universités.

Il fait alors le choix de traverser le pays pour rejoindre la prestigieuse UCLA. Reconnue pour son programme d’élite, la fac californienne, dirigée d’une main de maître par John Wooden, va faire étale de sa supériorité sur le reste de la NCAA. Emmené par le duo d’intérieurs Lew Alcindor & Bill Walton, les Bruins accomplissent, chaque année,  un parcours sans faute jusqu’au titre.

Preuve de la domination d’Alcindor, la NCAA décide d’interdire le dunk que le pivot use à outrance. Un mal pour un bien puisque cela oblige ce dernier à développer son arme favorite, le bras roulé. Champion en 1967, 1968, 1969 et Most Outstanding Player à deux reprises, Lew Alcindor laisse le souvenir du meilleur joueur universitaire de l’histoire avant de rejoindre la ligue professionnelle.

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Meilleure saison : 34.8 points, 16.6 rebonds, 4.6 passes (1971-1972)

 

 

  • Titres de MVP : 6 (1971, 1972, 1974, 1976, 1977, 1980)
  • Titres NBA : 6 (1971, 1980, 1982, 1985, 1987, 1988)
  • Sélections All-Stars : 19
  • MVP des Finales NBA : 1971, 1985
  • NBA rookie of the year : 1970
  • All-NBA First team : 1971, 1972, 1973, 1974, 1976, 1977, 1980, 1981, 1984, 1986
  • All-NBA Second team : 1970, 1978, 1979, 1983, 1985
  • NBA All-Defensive First Team : 1974, 1975, 1979, 1980, 1981
  • NBA All-Defensive Second Team : 1970, 1971, 1976, 1977, 1978, 1984
  • Meilleur Marqueur NBA : 1971, 1972
  • Meilleur Rebondeur NBA : 1976
  • Meilleur Contreur NBA : 1975, 1976, 1979, 1980

 

Modèle : The Jabbar

Le lendemain du sacre des Bucks en tant que champions NBA, Lew Alcindor prit la décision d’adopter le nom de Kareem Abdul-Jabbar en conviction avec sa religion. Quelques mois plus tard, au cours de l’automne 1971, la firme allemande Adidas lance leur première chaussure de basket en partenariat avec un joueur NBA.

Tout d’abord nommée la « Abdul-Jabbar », elle se fait rapidement rebaptiser simplement The Jabbar suite à l’engouement médiatique que le joueur suscite sur son passage. Avec un aspect simple aux lignes épurées, la chaussure à tout pour ravir les pratiquants de la balle orange. Aucun détail n’est laissé au hasard sur le produit, qu’il s’agisse de son confort; de son cuir léger de qualité; de la petite bande de suede à l’avant du pied pour plus de résistance et surtout de la languette qui rend hommage au joueur avec sa signature et sa silhouette immortalisée par son fameux Sky Hook.

L’arrivée de cette nouvelle paire sur le marché coïncide avec l’expansion de la ligue qui passe de quatorze à dix-sept équipes. De nouveaux joueurs font alors leur apparition avec le désir d’obtenir, à leur tour, une chaussure à leur image. Loin de l’engouement actuel autour de la sneaker, ce souhait émis par de plus en plus de joueurs annonce déjà l’évolution du marketing avec des marques associés aux sportifs charismatiques.

 

  • Fait une apparition dans un épisode de la série « Mannix » : A Day Filled with Shadows (1971)

  • Fait une apparition dans un épisode de la série « L’homme de l’atlantide » : Giant (1977)

  • Joue dans le film « Le Jeu de la mort » (1978)

  • Joue dans le film « The Fish That Saved Pittsburg » (1979)

  • Joue dans le film « Y a-t-il un pilote dans l’avion? » (1980)

  • Fait une apparition dans un épisode de la série « Arnold et Willy » : Substitute Teacher (1982)

  • Joue dans le film « Fletch » (1985)

  • Fait une apparition dans un épisode de la série « 21 Jump Street » : Hi Mom (1990)

  • Fait une apparition dans le film « D2 : The Mighty Ducks  » (1994)

  • Fait une apparition dans un épisode de la série « Le fléau » : The Dreams (1994)

  • Fait une apparition dans un épisode de la série « Le prince de Bel-Air » : Will’s Misery (1994)

  • Joue dans le film « Forget Paris » (1995)

  • Fait une apparition dans un épisode de la série « La fête à la maison » : Air Jesse (1995)

  • Fait une apparition dans un épisode de la série «Tout le monde aime Raymond » : Frank, the Writer (1996)

  • Fait une apparition dans un épisode de la série «Martin » : Why Can’t We Be Friends: Part 2 (1996)

  • Fait une apparition dans le téléfilm « L’étoile de Harlem  » (1996)

  • Fait une apparition dans un épisode de la série «Sauvé par le gong : la nouvelle classe » : Maria’s Revenge (1998)

  • Joue dans le film « BASEketball  » (1998)

  • Fait une apparition dans un épisode de la série «Scrubs » : My Cabbage (2006)

  • Fait une apparition dans un épisode de la série «Les Simpsons » : Love Is a Many Strangled Thing (2011)

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  • À sa naissance, il pèse 5,73 kg et mesure 57,2 centimètres !
  • Sa famille était issue de Trinitad, aux îles Caraïbes, avant de s’installer à Harlem
  • Enfant il reçoit une éducation catholique stricte, ses parents lui inculquant des valeurs importantes : fierté, honneur, discipline, dignité
  • Il apprend à lire bien avant les enfants de son âge et fait preuve d’une maturité intellectuelle précoce à l’adolescence
  • À cause de sa grande taille, il est surclassé de trois ans dans l’équipe du lycée
  • Son entraîneur au lycée fut Jack Donohue, le célèbre sélectionneur de l’équipe du Canada
  • Connue sous le nom Alcindor Rule, La NCAA décide d’interdire le dunk à partir de la saison 1967-1968 et sera en vigueur  jusqu’en 1976
  • Suite à une blessure à l’oeil lors d’un match universitaire, il adopte les goggles, la célèbre paire de lunette de sport qui en fit son image de marque
  • Adepte de méditation, de Yoga et d’arts martiaux, il fréquente à Los Angeles les cours de jeet kune do prodigués par Bruce Lee avec qui il se lie d’amitié
  • En 1968, il rejette sa sélection pour les Jeux olympiques de Mexico pour lutter pour les droits civiques des Afros-Américains
  • Converti à l’Islam, il modifie son nom pour Kareem Abdul-Jabbar, qui signifie « Le noble serviteur du Tout-Puissant »
  • En 1973, il part pour la Libye et l’Arabie Saoudite afin d’améliorer sa maîtrise de la langue arabe et de parfaire sa connaissance de l’islam
  • Il fonde la Skyhook Foundation pour venir en aide aux jeunes issus des quartiers défavorisés
  • Il est décoré par le président Barack Obama de la prestigieuse Presidential Medal of Freedom.

 

Crédits gif et visuels : Julien Mc Laughlin

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About Julien Mc Laughlin (87 Articles)
Pratiquant assidu de la balle orange depuis plus de 25 ans, l'oeil nourri par les glorieux matchs NBA diffusés sur Canal+ dans les 90s - twitter : @NBAckInTime - @jumclaughlin

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