3 Décembre 1994, 11ème journée du championnat de France entre l’ASVEL et la JDA (Dijon) dans l’antre villeurbannaise. Les Dijonnais ne se sont inclinés qu’une seule fois depuis le début de la saison face à Paris. Villeurbanne et Greg Beugnot sont bien décidés à faire chuter l’ogre dijonnais.

Dans une salle pleine à craquer, c’est un match palpitant qui va se dérouler. Tous les ingrédients sont réunis, deux équipes joueuses et pleines de talent. D’un côté les Villeurbannais qui produisent un jeu plein de mouvements et de vitesse pour compenser l’absence de gros pivots. Mais l’agressivité et l’énergie des joueurs compensent largement la taille. Et pour cela, on peut compter sur Alain Digbeu. Côté défense, Rémi Rippert, le couteau Suisse de l’équipe va donner l’impulsion.

En face, les Dijonnais n’ont pas à rougir. D’abord, ils dominent le championnat. Ensuite, ils ont les armes pour faire trembler n’importe quel adversaire, notamment avec le terrible Skeeter Henry. Même s’il sort d’une grippe, il va assurément poser des difficultés à ses adversaires du jour, bien épaulé par Ron Davis et Ian Lockhart.

Ce match est costaud dans tous les sens du termes. Les deux équipes se rendent coup pour coup. L’ambiance gronde au fil du match, les écrans se durcissent, les fautes parfois au-delà du raisonnable, montrent l’envie des deux équipes à ne pas se laisser faire. Les contre-attaques se jouent à fond et vites mais gare aux fautes offensives …

En tout cas de bout en bout ce match est haletant, le scénario improbable. Les rebonds offensifs et les remises en jeux peuvent couter chers. Gardez un œil sur le chronomètre mais surtout sur le parquet parce qu’il ne faut pas perdre une miette de ce match !

Aux commentaires, Eric Besnard, George Eddy et Grégoire Margotton.

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