Larry Hughes débarque chez les Bulls le 21 février 2008 suite à un blockbuster trade impliquant Cleveland, Chicago et Seattle. Arrière shooteur, il a inscrit le panier de la victoire au buzzer face aux Utah Jazz en 2008. Détails.

Tout le monde se souvient du shoot de Michael Jordan en finale NBA en 1998, lors du Game 6 face aux Utah Jazz face à Byron Russell au Delta Center. Plus de 9 ans après le sixième titre de Chicago, la franchise de Salt Lake City a été battue une fois plus sur son parquet sur un autre shoot d’un joueur des Bulls dans les derniers instants de la partie. Cette fois-ci, cela s’est passé en saison régulière le 24 novembre 2008 et le tir de la gagne réussi fut l’œuvre de Larry Hughes, âgé de 38 ans depuis le 23 janvier.

Arrivé en provenance de Cleveland en février 2008, l’ex-Wizard voyait revenir le ballon dans ses mains après un shoot raté de Derrick Rose. Avec 3,2 secondes dans le quatrième quart-temps, face à CJ Miles, il prend un shoot sur l’aile du terrain. Ficelle. Les Bulls gagnent le match d’un point 101-100. Sans exploser de joie, Hughes lèvera son bras gauche et ses coéquipiers se jetteront sur lui pour le féliciter. Il finit avec 16 points au compteur (5/10 aux tirs dont 2/3 aux lancers-francs), 5 rebonds en 29 minutes.

HUGHES : « JAMAIS RÉUSSI UN TIR AU BUZZER AVANT »

A la fin de la rencontre, l’arrière expliquera  « je n’avais jamais réussi un tir au buzzer avant. Je n’en avais jamais réussi après qu’il ne reste plus de temps sur l’horloge. J’avais déjà réussi des game-winner mais quelque chose comme ça, où les autres équipes n’ont plus aucune chance de gagner, jamais. Je savais que je devais le prendre. Je ne voulais pas me précipiter. Quand j’ai tiré, ça sentait bon. Et c’est tombé dedans ». (Chicago Tribune)

Larry Hughes restera à peine un an à Chicago. Le 21 février 2009, il est envoyé aux New-York Knicks dans le cadre d’un autre blockbuster trade. Il jouera 58 fois pour les Bulls sur cette période pour de belles moyennes : 15,9 points ; 4,1 rebonds et 3,3 passes.

LE TIR AU BUZZER DE LARRY HUGHES