Le match rétro de la semaine : Detroit – Boston, Playoffs 1991, Game 5

Match Rétro

La dernière bataille d’une grande rivalité du milieu des années 80 au début des nineties. Boston et Detroit se retrouvent en demi-finale pour tenter de rallier les Bulls en finale de conférence. Les bad boys en quête d’un improbable threepeat doivent jouer avec un Isiah Thomas diminué, gagner au Boston Garden, voilà une mission pour les cols bleus de Detroit!

Ce n’est pas une grande année pour Detroit qui termine 3ème à l’est et qui ont eu de grosses difficultés à sortir les Hawks de Dominique Wilkins au premier tour. Boston a vécu une très belle saison régulière mais ont été largement bousculés par les Pacers où on a assisté à un duel magnifique entre Larry Bird et Chuck Person! Pour la cinquième fois, les deux franchises vont s’affronter dans un combat au combien attendu. En 1985, Boston l’avait emporté avec une plus grande expérience. En 1987, l’interception de Bird sur la remise en jeu d’Isiah Thomas avait été le tournant de la série. En 1988, Detroit prend sa revanche, plus jeunes et frais que les vieillissants Celtics. En 1989, c’est un sweep cinglant d’entrée que Detroit inflige à Boston, privé de Larry Bird. La génération Bird/McHale/Parish et Thomas/Dumars/Laimbeer arrive à son terme pour le dernier acte. Avec Isiah diminué dès le premier match, Detroit reprend d’emblée l’avantage du terrain. Réaction immédiate de Boston qui égalise puis va coller une humiliation aux Pistons au Palace d’Auburn Hills, 32 points d’écart! Égalisation au G4 et nous sommes donc à 2-2.

Voici la cinquième manche et on peut vous dire que vous n’avez pas le droit de le rater. Une ambiance de malade avec les fous du Boston Garden, Joe Dumars qui est décalé à la mène est excellent, Vinnie Johnson titularisé est formidable, un gros job de Mark Aguirre en sortie de banc et Bill Laimbeer a une sacrée paire de cojones dans le money-time. Chez les Celtics, c’est Reggie Lewis qui en fait voir de toutes les couleurs aux Pistons, un superbe Dee Brown et si Larry Bird n’est pas très présent sur une grande partie du match, son 4ème QT est fabuleux. Du grand classique à ne pas louper!