Défenseur acharné et véritable machine à gober du rebond, Dennis Rodman a toujours vécu dans l’excès et la démesure. Pour le pire mais surtout pour le meilleur comme le prouve son palmarès.

Difficile de ne pas remarquer Dennis Rodman sur un parquet. Avec ses cheveux colorés et son corps recouvert de tatouages et de piercings, le joueur brille aussi bien par ses excentricités que par sa totale dévotion en défense. Considéré comme l’un des meilleurs défenseurs et rebondeurs de l’histoire de la NBA, celui qui se fait surnommer « The Worm » a remporté deux NBA Defensive Player of the Year (en 1990 et 1991) et a terminé meilleur rebondeur de la ligue lors de sept saisons consécutives de 1992 à 1998.

Cinq fois champion au cours de sa carrière, c’est d’abord avec les Bad Boys de Détroit que le fantasque ailier fort décroche ses deux premières bagues au début des années 90. Il va ensuite en glaner trois autres, à la fin de cette même décennie, avec les Invicibulls,  aux côtés de Michael Jordan et de Scottie Pippen afin de constituer l’un des meilleurs frontcourts de l’histoire de la ligue.

Intronisé au  Hall of Fame en 2011, Dennis Rodman n’en demeure pas moins un grand provocateur en dehors des parquets.  En témoignent les nombreuses mentions de son nom dans la rubrique des faits divers ou bien encore son amitié médiatique avec le dictateur coréen Kim Jong-Un. Bad Boy un jour, Bad Boy toujours.

PORTRAIT VIDEO DE LA CARRIERE DE DENNIS RODMAN

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Crédits vidéo & Montage Une : Julien Mc Laughlin