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[ITW] Maxime Dupuis « Reggie Miller, un personnage fantastique ! »

Interview

Montage Une : Aurélien Sohard pour Basket Rétro

Depuis 2018, Eurosport propose des grandes ou des petites histoires de champions, de championnes, au travers d’un concept original, celui des Grands Récits. Maxime Dupuis, Laurent Vergne et Amphora ont fait de ce succès d’audience un livre original qui sort ce jour. Interview !

Basket Rétro : Est-ce que tu peux nous dire comment vous est venu, avec Laurent Vergne, l’idée de ce livre, « Les Grands Récits ».

Maxime Dupuis : C’est l’histoire d’un format qu’on a lancé sur Eurosport en 2018. Laurent est le papa de cette idée, il m’a entraîné avec lui et on s’est pris au jeu. Les Grands Récits sont devenus un succès d’audience et d’estime et on avait envie de tenter ce pari du livre parce que les Grands Récits avaient été déclinés aussi en podcast en vidéo. On peut dire qu’on a fait du 360 degrés avec un format long et exigeant. C’était un pari. Il faut dire que c’est un format unique, les Grands Récits. Ensuite Amphora est venu nous voir et on a dit banco !

Il y a celle de Reggie Miller forcément mais j’ai beaucoup aimé écrire sur Harding et Kerrigan par exemple. Cela me sort de ma zone de confort d’abord parce que c’est du patinage et puis ensuite j’ai du faire un gros travail de recherche.

BR : 14 grands récits… Comment on les choisit ?

MD : Ca c’est une bonne question ! D’abord, avec Laurent on en a pris sept chacun. On s’est fait ensuite des listes que l’on a croisée pour faire en sorte de respecter une bonne représentation de tous les sports. Alors, c’est un mix entre ce qu’on a préféré faire et un bon équilibre de répartition.

BR : Est-ce qu’il y a une histoire qui t’a marqué plus qu’une autre ?

MD : Il y a celle de Reggie Miller forcément mais j’ai beaucoup aimé écrire sur Harding et Kerrigan par exemple. Cela me sort de ma zone de confort d’abord parce que c’est du patinage et puis ensuite j’ai dû faire un gros travail de recherche. Et moi, je pourrais passer mes journées à lire des vieux journaux et c’est ce qui s’est passé pour ce Grand Récit rédigée autour de l’histoire Harding / Kerrigan. J’adore lire, fouiller, chercher. J’ai un « background » de ces faits et c’est fascinant de mettre par écrit des évènements que l’on a vécu. J’ai beaucoup aimé Ratzenberger également. C’est typiquement l’événement qui passe à côté de l’histoire parce qu’il y a la mort de Senna au même moment. C’est aussi raconter la mort de Senna par un autre angle. Et moi, j’ai 15 ans à l’époque et ce week-end à Imola me hante encore.

Miller est fidèle à sa franchise, c’est une star qui a grandi dans les rivalités sportives. Miller est un personnage fantastique. Il est maigre comme un « coucou » mais ne doute absolument de rien. Le broadcaster des Pacers dit de lui d’ailleurs, quand il le voit pour la première fois, que c’est « la tête de Monsieur Patate posée sur un bâton »

BR : Quelle place le Basket occupe-t-il dans le sport pour toi ?

MD : Je suis un fan de basket et surtout de la NBA. Les Lakers viennent en 91 à Bercy. J’ai 13 ans et c’est fantastique. Et à l’époque, on ne les voyait pas tous les jours. Canal, à l’époque, c’est un match par semaine. Il y a les Jeux de 92 avec la Dream Team et moi, je suis là-dedans. Tout cela pour dire que la NBA, je suis en plein dedans quand cela explose en France. J’aime tous les sports mais cela devient une passion avec le foot. Je deviens dingue de basket, j’achète les magazines, je lis les box scores, je commandes des VHS.

BR : Pourquoi Reggie Miller ?

MD : Reggie Miller est un incontournable, cependant c’est sûrement aussi la moins connue des « méga stars ». La rivalité avec les Knicks, ensuite, c’est aussi très particulier et cela correspond à tout ce que j’aime dans le basket. On le voit, à présent, les stars se mettent ensemble, à tort. Cela ne marche pas (sauf pour LeBron). Miller est fidèle à sa franchise, c’est une star qui a grandi dans les rivalités sportives. Miller est un personnage fantastique. Il est maigre comme un « coucou » mais ne doute absolument de rien. Le broadcaster des Pacers dit de lui d’ailleurs, quand il le voit pour la première fois, que c’est « la tête de Monsieur Patate posée sur un bâton ». Il n’est pas musculeux mais il se permet tous les outrages verbaux. Il trashtalke Jordan, bref, il ne doute de rien ! Et ce match là où Miller est un vrai tueur est fabuleux !

BR : « La nuit du chasseur », c’est le titre d’un film légendaire avec Robert Mitchum. Cela a un rapport ?

MD : C’est un lointain clin d’oeil parce que je connais le film mais c’est surtout parce que Miller / Chasseur sonnait bien. Jouer sur les sonorités, j’aime bien quand il s’agit des titres à donner aux articles. Miller est dans l’ombre pendant tout le match. Et au moment où il faut, il sort et il vient « piquer ». Voilà, c’est un lointain clin d’œil.

J’insiste, je suis désolé mais le plus gros des compliments pour moi ce serait qu’on me dise : « Moi je n’aime pas du tout le basket, mais j’ai adoré lire cette histoire ».

BR : Comment as-tu procédé pour les nombreuses illustrations de votre ouvrage ?

MD : Il faut rendre hommage d’abord à celui qui les a faites. C’est Christophe Poissenot. On a recherché la meilleure manière d’illustrer le livre et parfois les photos ne correspondent pas toujours à la réalité. Christophe aime beaucoup ce qu’on fait et Amphora nous en a parlé. Il a eu carte blanche. Au final : je préfère cela à des photos. J’aime beaucoup les cartes sur l’illustration d’Harding – Kerrigan par exemple. Les illustrations donnent une vraie identité au bouquin. Ils n’ont pas travaillé sur le livre mais je tiens à citer Marko Popovic et Quentin Guichard -notre graphiste à Eurosport -, ils ont donné l’identité visuelle aux Grands Récits.

BR : Le dernier mot, c’est pour toi….

MD : Ce livre s’adresse à des passionnés mais pas que. J’insiste là dessus. Avec Laurent, on a les mêmes centres d’intérêts, la même sensibilité sur le sport mais écrire un livre ce n’était pas forcément une évidence au départ. Mais par contre, on voulait tous les deux mettre le sport à hauteur d’hommes en écrivant sur des destins exceptionnels, qu’ils soient connus ou pas d’ailleurs. Je suis un dingue des détails, je connais bien le sport mais Wilma Rudolph, je ne la connaissais pas avant d’écrire ce Récit. Et j’ai trouvé dingue que cette athlète soit passée sous les radars pendant 60 ans. J’insiste, je suis désolé mais le plus gros des compliments pour moi ce serait qu’on me dise : « Moi je n’aime pas du tout « tel sport », mais j’ai adoré lire cette histoire ».

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About Guillaume Paquereau (70 Articles)
Amoureux de Gozilla depuis mon plus jeune âge, je suis devenu fan des Suns ! De Sir Charles à Dan Majerle en passant par Nash, via Stoudemire pour aller jusqu'à Devin Booker : PHX a le monopole de mon coeur. Je veux du soleil !

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