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ITW Xavier Vaution – Part 1 : « C’est fou de commenter la finale NBA 2005 avec George Eddy et Julius Erving »

Interview

Basket Rétro a de nouveau été accueilli par BeIn Sports dans ses locaux le 24 avril dernier. 45 minutes avant qu’il prenne l’antenne aux côtés de Jacques Monclar et Chris Singleton pour l’émission NBA Extra, Xavier Vaution, journaliste basket sur la chaîne et ancien de Canal +, a accepté de répondre à nos questions pendant 30 minutes. Il revient pour nous sur sa passion du basket, la NBA, son travail de journaliste. Première partie.

Basket Rétro : Tout d’abord, comment as-tu découvert le basket ?

Xavier Vaution : La toute première fois, c’était un samedi après-midi je crois sur FR3 régions. Je ne sais pas quel était le match. Je l’ai regardé. C’était dans la toute fin des années 80. J’avais bien aimé ça. J’avais même fait des tests. A l’époque, je faisais du foot et du tennis. J’avais absolument pas le temps de faire du basket en plus. Comme j’étais pas trop mauvais en foot et en tennis, je suis resté focus là-dessus. Après le basket est revenu avec tout ce qu’on pouvait lire et voir sur Jordan forcément, les Bulls de Jordan. J’ai accroché à Jordan. Là on était en 89-90. Puis j’étais beaucoup plus assidu à regarder les matchs, à les enregistrer la nuit notamment avec George Eddy. Je regardais particulièrement les matchs des Bulls. J’étais vraiment accroché. Je regardais de tout un petit peu. Je savais qu’il y avait des matchs aussi dans l’Equipe du Dimanche diffusés le soir à l’époque. C’était une fois par mois. J’étais content quand ça arrivait. Puis il y a eu l’explosion avec les JO de Barcelone.

BR : Joues-tu actuellement au basket ?

XV : La dernière fois que j’ai joué, c’était il y a 3 jours sur le playground d’à côté. Mais je n’arrive pas. Je suis trop fatigué (rires).

BR : Quel type de joueur es-tu ? plus un scoreur, un passeur, un rebondeur ?

XV : Je suis passeur. Je suis pas maladroit. Mais j’ai l’esprit du passeur.

BR : Et avant, tu pratiquais toujours le basket ?

XV : Toujours dans la rue mais oui ça m’arrivait souvent.

BR : Et jamais de pratique en club ?

XV : Non, je n’avais absolument pas le temps.

BR : Tu parlais de tes premiers souvenirs de la NBA ? C’était en 89-90 donc ?

XV : Oui dans ces eaux-là oui.

Jason Kidd (c) sports. yahoo.com

Jason Kidd (c) sports. yahoo.com

BR : Quels sont tes joueurs, équipes, coachs que tu préfères que ce soit actuellement ou par le passé ?

XV : A part Jordan, ça c’était au début, j’ai accroché à Jason Kidd en tant que joueur et entraîneur. J’aime l’approche qu’il a du coaching avec Milwaukee et cet esprit universitaire. Je trouve ça assez passionnant. J’en ai parlé un peu avec lui. C’était vraiment très très intéressant. Sinon, tout ceux qui ont marqué l’histoire récente de ce sport comme Olajuwon, des gens comme lui que j’ai eu l’occasion de rencontrer et de discuter. C’est quelque chose. Quand j’ai parlé avec Julius Erving, c’était invraisemblable car c’est l’idole de mon idole. Ce sont des personnages un peu à part. Ce sont des légendes. En plus, ils sont grands. Tu les regardes de manière… T’es en bas, tu les regardes, ils sont toujours au dessus quoi qu’il arrive. Il y a comme une sorte de symbolique là dedans. C’est assez fort. Ça vaut pour les anciens comme pour les nouveaux. Quand je vois Anthony Davis, en ce moment, qui sera le futur de la ligue, il est invraisemblable. Quand tu vois un match entre Duncan et Davis, tu vois le passage de flambeau entre les deux. La NBA a de très très beaux jours devant elle avec des joueurs comme ça.

BR : Et inversement quels sont les joueurs, équipes, coachs que t’aimes le moins  que ce soit actuellement ou par le passé ?

XV : Non. Je peux pas me permettre de pas aimer. Je me dois au minimum de les respecter du fait de ce qu’ils sont capables de faire. Ils ont « dans le petit doigt de pied gauche plus de talents basket que moi dans tout le corps ». Tu vois ce que je veux dire ? Je pense qu’il faut les respecter. Après oui, t’accroches plus avec certains qu’avec d’autres. Mais de là à dire que je déteste des joueurs, non. Vraiment pas du tout. Ni pour les coachs. Même s’il y a un système que je déteste, c’est le Hack-a-shaq. Mais tant qu’il existe, on l’utilise. Donc je vois pas où est le problème avec ça. Je peux pas me permettre de détester les trucs. Je suis respectueux de tout.

Ron Harper - Danny Manning (c) nba.com

Ron Harper – Danny Manning (c) nba.com

BR : Et as-tu des équipes que tu aimes plus que d’autres ou pas ?

XV : J’étais fan de Jordan, donc entre guillemets des Bulls. Mais je suis pas supporter des Bulls aujourd’hui. Eric Micoud est resté supporter des Bulls. Malgré tout, moi pas. Je peux pas m’accrocher à une équipe car il n’y en a pas une qui me parle vraiment en particulier. Après il y a des villes qui me parlent plus. Moi je suis très branché Los Angeles. Donc j’ai un regard particulier pour les Clippers et les Lakers évidemment. Je préférerais que les Clippers soient en finale NBA pour pouvoir aller à Los Angeles. C’est une certitude. En même temps, j’adore Golden State car j’aime aussi San Francisco. Je te parlais des premières équipes avec Chicago. Mais j’étais fan de Ron Harper et de Danny Manning à l’époque des Clippers, de Joe Smith au Warriors. Mes premières équipes étaient des équipes de loose en plus des Bulls. C’était des équipes spectaculaires et je trouve qu’elle représentait bien l’esprit de ce sport là, de la Ligue. Quand je vois Clippers et Warriors plus ou moins au sommet, c’est invraisemblable, ça a pris du temps de voir ça. Je sais plus quelle était la question initiale (rires). Peu importe.

BR : Je te parlais des équipes que tu aimais bien.

XV : Il y a pas d’équipes que j’aime bien particulièrement. Elles m’intéressent toutes. Les Grizzlies m’intéressent s’ils vont au bout. Evidemment que c’est pas vendeur pour le téléspectateur. C’est super intéressant de savoir si cette équipe peut aller au bout. Je suis vraiment partisan d’aucune finale. C’est pas plus mal. Au moins dans le commentaire, ça me permet d’être à 200 %. C’est pas parce qu’il y a Tony Parker et Boris Diaw aux Spurs que je suis plus fan de San Antonio qui ont joué Miami l’année dernière en finale. J’étais vraiment à 50-50. Après j’ai été très content que Boris ait été champion. Ça c’est à part.

« J’étais fan de Jordan, donc entre guillemets des Bulls. Mais je suis pas supporter des Bulls aujourd’hui. Je peux pas m’accrocher à une équipe car il n’y en a pas une qui me parle vraiment en particulier. Après il y a des villes qui me parlent plus. Moi je suis très branché Los Angeles. Donc j’ai un regard particulier pour les Clippers et les Lakers évidemment. Mais j’étais fan de Ron Harper et de Danny Manning à l’époque des Clippers, de Joe Smith au Warriors. Mes premières équipes étaient des équipes de loose en plus des Bulls. C’était des équipes spectaculaires et je trouve qu’elle représentait bien l’esprit de ce sport là, de la Ligue ».

BR : A coté de la NBA, es-tu supporter d’un club français en particulier ?

XV : L’Etoile de Charleville. C’est tout. C’est mon équipe. Là je suis supporter (rires).

BR : T’espères les voir en Pro A ?

Non. Déjà, j’espère qu’ils vont se maintenir en Pro B pour commencer. J’espère que le club va avoir une longue durée de vie au niveau professionnel. Si après par chance, on peut aller gratter des choses en Pro A, pourquoi pas. Tu me diras qu’il y a des petites villes en Pro A qui arrivent à faire de grandes choses. Donc pourquoi pas dans l’avenir. C’est bien, ça fait vivre la ville de Charleville. Y a un vrai engouement que ce soit pour les hommes et les femmes. Les Flammes de Charleville jouent  en Ligue Féminine de Basket même si elles ont fait un peu une saison décevante. Elles ont fait un bon parcours européen. C’est bien, je suis content de voir que le sport numéro 1 soit le basket dans ma ville. Ça c’est génial.

Charleville-Mezieres logo

BR : J’en reviens à la NBA. As-tu un ou plusieurs matchs marquants de NBA que ce soit en commentant ou pas (matchs de playoffs, finales NBA, performances d’un joueur, un All Star Game…) ? J’imagine qu’il y en a pleins.

XV : L’image qui ressort le plus c’est le shoot de Jordan en 98 très clairement face au Jazz. Il y a eu énormément d’autres choses mais là si tu me demandes les premières choses qui me sortent de la tête, c’est la finale Détroit-LA Lakers en 2004 avec le match 5. C’était mon premier match commenté. J’avais commencé l’antenne avec George Eddy et Julius Erving. Et ça c’est quand même juste fou. J’aurais jamais pu imaginer avoir la chance de pouvoir commenter non seulement les finales NBA sur place avec George (que je suivais depuis très longtemps. Même si je travaillais avec lui à ce moment-là depuis 5 ans) et puis ouvrir l’antenne avec Julius Erving. L’hymne national ce soir-là était chanté par Aretha Franklin. C’était dans une ambiance absolument folle. Même si le match n’a pas été très bon, il y avait 35 points d’écart je crois, je n’ai plus jamais vu une ambiance comme ça. Et puis évidemment, il y a le match 6 San Antonio – Miami en 2013.  Le shoot de Ray Allen, fou, démentiel.

Julius Erving (c) bet.com

BR : Quel serait ton 5 majeur idéal de toute l’histoire de la NBA (pas forcément un pivot, deux ailiers, deux arrières) ?

XV : Ça peut pas être un 5 classique. Je vais donner le nom d’un meneur. Je trouve qu’on ne parle pas assez d’Oscar Robertson. Un jour, j’ai eu la mauvaise idée de le mettre au poste 3 dans un truc. C’est vrai qu’il n’est pas vraiment un poste 3. Pour moi il y a un 5 logique et un 5 classique de cœur. C’est deux choses complètement différentes. Le 5 logique serait Magic, Jordan, en 3 c’est là que je voulais mettre Robertson, Tim Duncan et Wilt Chamberlain. Après au poste 3, je pense qu’il va falloir s’intéresser de très très près à Lebron James. Pour moi Lebron doit être dans ce 5. Dans deux ou trois ans, on sera obligé d’en parler. Le 5 de cœur serait Jason Kidd, Allen Iverson. Trouves moi ensuite une place pour mettre Jordan dedans. Donc Jordan ou Kobe après. J’adore Kobe. Et puis Rasheed Wallace et Shaq.

BR : Tu as réalisé plein de reportages aux USA, peux-tu me décrire ta différence entre le basket aux Etats-Unis et en France ? (au niveau des entraînements, des matchs, des supporters, l’ambiance). Forcément cela se ressent.

XV : C’est deux choses complètement distinctes. J’essaie pas de les comparer car c’est pas la même ville, ni la même culture. C’est pas la même approche ni les mêmes salles. Après au niveau du jeu, on sait que c’est pas les mêmes joueurs, ni les mêmes coachs. Je pense qu’il y a autant de professionnels d’un côté comme de l’autre. Mais tout est tellement différent que tu peux pas essayer de comparer. Tu peux juste savoir que ça passe comme ça d’un côté et comme ça de l’autre. La comparaison est impossible. C’est pas les mêmes moyens. Rien n’est équivalent. Les budgets ne sont pas équivalents. Le niveau n’est pas équivalent. La comparaison serait un peu dur. Essayons pas de comparer mais plutôt de trouver des solutions pour que le basket français par exemple ait une meilleure image. Il y a pleins de choses à faire.

BR: Tu as voyagé aux Etats-Unis. Quel est la plus belle salle NBA que tu aies vue, la plus impressionnante ?

XV : Pour moi la plus belle est le Staples Center. C’est pas celle qui m’a le plus impressionné. Celle qui m’a le plus impressionné c’est le Palace d’Auburn Hills de Détroit pour son bordel, son ambiance. Ça c’était avant. Ces deux salles m’ont vraiment marqué.

BR : Donc les meilleurs supporters sont à Détroit et aux Lakers ?

XV : Aujourd’hui, certainement pas. A Los Angeles, il y en a pas de supporters. Il y en avait à Détroit car à cette époque là, c’était de la folie. En playoffs, tu vois qu’aujourd’hui il y a de l’ambiance partout. Ah Golden State aussi, l’Oracle Arena. Exceptionnel. Elle est vieille et sent un peu des pieds mais il y a une ambiance tellement dingue. Ce qui fait chier, c’est que cette salle va disparaître.

Au sujet de la différence entre le basket aux Etats-Unis et la France ? « C’est deux choses complètement distinctes. J’essaie pas de les comparer car c’est pas la même culture, la même approche ni les mêmes salles. Après au niveau du jeu, on sait que c’est pas les mêmes joueurs, ni les mêmes coachs. Mais tout est tellement différent que tu peux pas essayer de comparer. Tu peux juste savoir que ça passe comme ça d’un côté et comme ça de l’autre. La comparaison est impossible. C’est pas les mêmes moyens. Les budgets ne sont pas équivalents. Le niveau n’est pas équivalent. La comparaison serait un peu dur. Essayons pas de comparer mais plutôt de trouver des solutions pour que le basket français par exemple ait une meilleure image. Il y a pleins de choses à faire ».

BR: Parmi tous les reportages basket que tu as réalisés depuis que tu as commencé le métier de journaliste sportif, quel est celui qui ressort du lot, qui t’a le plus frappé : une ville, un club voire des supporters ?

XV : Je dirais que c’est le dernier. Je sais plus de quoi il parlait mais je me souviens très très bien qu’on avait construit une fin exprès. (Il réfléchit). J’ai tous autant aimé les faire. Ce que j’avais aimé faire, c’est quand j’étais en tournage avec Fabien Le Boucher. Il était réalisateur du reportage. Celui que j’ai le plus apprécié, c’était le premier sur les Spurs et Parker. On a essayé de faire un reportage complètement différent de ce qui se faisait jusque-là. C’est à l’époque où Tony re-signe son contrat avec San Antonio. On a fait quelque chose de différent en montrant un peu le coté American Dream avec la bagnole, les plateaux faits sur place. Avec les joueurs, c’était vraiment qu’ils m’accompagnent sur une soirée, ou une journée si on avait accès aux entraînements. C’est l’approche de ces reportages que j’ai trouvés absolument génial. C’était un régal à faire pendant 2 ans mais ça te fatigue la vie comme pas possible. Tu passes 15 jours là-bas et tu reviens 15 jours pour passer en salle de montage. C’était énormément de boulot. Énormément. Mais c’était fantastique. C’était peut-être la meilleure période de ma vie professionnelle à cette époque-là. 

BR : J’imagine qu’il est difficile de prendre contact avec les joueurs, les coachs, les clubs pour faire les demandes de reportages, d’interviews. Comment tu t’y prends ?

XV : Il faut y aller à l’arrache. Ne cherches pas. Si tu fais les demandes, tu n’auras jamais de réponses ou très rarement. Généralement, les réponses, c’est non. Si tu veux avoir les Stephen Curry, Kevin Durant, faut les prendre par surprise, à l’arrache. Des fois, ça marche, des fois non. Mais ça a souvent marché.

BR : Quel est la meilleure interview que tu aies réalisés avec un joueur et coach NBA ? Pourquoi ?

XV : Il y en a deux. C’était Gregg Popovich et Phil Jackson. Phil Jackson, c’était invraisemblable de pouvoir l’avoir tout seul comme ça un jour. C’était à Londres quand il était venu faire un match avec les Lakers. Popovich, c’était soit à San Antonio ou Los Angeles. Il nous aime bien car il nous connaît. Nous, on a jamais eu le problème « je réponds en trois mots ». Ça se passait toujours très très bien car l’équipe globale des Spurs, nous connait et nous apprécie. Et vice et versa. On a toujours ce qu’on veut. C’est vraiment top.

BR : A l’inverse quel est la pire interview avec un joueur et coach NBA ? Pourquoi ?

XV : Kevin Durant. Je me rapproche de lui pour lui demander un truc. Et il me répond pas (rires). Il venait de perdre. Et il me répond seulement que ça sera en conférence de presse. C’était avec OKC (rires). Je n’avais pas compris qu’il était en conférence de presse après. Je me suis fait afficher (rires). On a diffusé les images. On a montré ce moment-là car ça fait partie de la réalité.

BR : J’ai pas vu les images

XV : Nous, on ne ment jamais. On montre tout.

BR : A côté des reportages réalisés, tu commentes des matchs depuis plus de 10 ans. As-tu une méthode en particulier pour te préparer à commenter un match ?

XV : Tu m’étonnes. Oui ça fait depuis 15 ans. Méthode particulière non. J’ai pas forcément mes rituels. Mon rituel numéro 1, c’est de pas dormir avant. C’est tout. Faut être dans le truc. C’est beaucoup plus facile à bosser aujourd’hui vu qu’on fait une quotidienne. On n’est beaucoup plus dedans qu’à l’époque à Canal. Par contre, à Canal, il fallait vraiment bosser toute la journée  pour les matchs car tu as pas forcément vu toutes les images ni tout. Là à Bein, on voit tout. La préparation est vachement plus simple. Le but du jeu est de se retrouver avec le consultant une heure avant. On boit généralement des cafés. On parle de plein de choses. Et pas forcément du match.

BR : As-tu le souvenir d’un pire match que tu aies commenté en 15 ans ?

XV : Je crois que c’était cette année. C’était New-York-Denver à 21h. Il y a 40 points d’écart. C’est le match où Denver marque qu’un seul panier dans le deuxième quart-temps. C’est au buzzer de ce quart-temps. C’était une parodie de basket. C’était horrible. Ridicule.

Propos recueillis par Richard Sengmany

Découvrez la deuxième partie de l’entretien vendredi. Xavier Vaution est revenu avec nous sur l’émission NBA Extra qu’il anime. Il nous parlera de ses collègues à BeIn, de sa relation de travail et amicale avec George Eddy à Canal+, de son parcours en tant que journaliste de sport et un peu d’actualité du basket. En attendant, découvrez ou redécouvrez la séquence vidéo dans laquelle Rodrigue Beaubois arrose de champagne Xavier Vaution suite au titre NBA 2011 remporté avec Dallas.

Montage Une : Clément Deomontoux

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About Richard Sengmany (354 Articles)
Découvrant le basket dans les années 90 grâce à la diffusion des matchs NBA sur Canal+, je rédige depuis plus de dix ans des articles sur la balle orange, sur d'autres disciplines sportives et la culture.

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