4 décembre 2000 : Glen Rice punit les Clippers
Performance
4 décembre 2000. Les Knicks de New York reçoivent les Clippers de Los Angeles. Le bilan de New York est jusqu’ici mitigé, avec 11 victoires et 7 défaites. Jeff Van Gundy recherche toujours la recette pour trouver le bon équilibre car un élément fondamental a quitté Big Apple à l’intersaison pour New York. Une révolution !
Après quinze ans de bons et loyaux services, le pivot Patrick Ewing a dit stop et a demandé son transfert. Blockbuster en perspective, direction la côte Ouest et Seattle pour le grand Pat. Dans les (très) grandes lignes, Horace Grant part lui aux Lakers, et Glen Rice effectue le trajet en diagonale de Los Angeles à New York. Le fameux Rice rencontre des difficultés à intégrer le système new yorkais. Arme offensive de premier plan, il sort de deux saisons avec les Lakers où, malgré un titre, il aura été contesté durant tout son séjour. Débutant la saison comme remplaçant, Rice n’est pas en rythme et s’est plaint de sa situation dans les médias en attribuant ses mauvaises performances (38 % de réussite aux tirs avant sa titularisation) à sa sortie du banc. Jeff Van Gundy a répondu habilement.

« Il doit simplement bien jouer. Est-ce que cela l’aidera ? Je l’espère. Mais s’il retourne sur le banc, c’est un si bon joueur que je ne pense pas qu’il veuille s’en servir comme excuse. ». Ambiance.
Crédit : Jonathan Daniels (Getty Images)
Rice voit son vœu exaucé après la blessure du meneur Charlie Ward. Van Gundy tente d’aligner Latrell Sprewell à la mène, aux côtés d’Allan Houston, Larry Johnson et Marcus Camby. Glen est à l’aile, dans son rôle fétiche de shooteur en série. Trois défaites et une victoire avec ce cinq de départ. 23 points contre Vancouver pour sa première titularisation, puis 12 points, 9 points et 10 points. Mais contre des Clippers inoffensifs, avec un bilan de cinq victoires et treize défaites, Rice en profite pour rappeler à tous le formidable attaquant qu’il a été, avec des moyennes de 23,5 points lors de sa période Hornets, ou encore 19,3 points avec Miami.
Shooteur à la mécanique parfaite, Glen débute cette rencontre avec un parfait 4 sur 4 au premier quart temps. Catch and shoot, post up, Rice fait parler son poignet. Les Knicks ont 19 points d’avance à la mi-temps, et Rice en a scoré 12 à 5 sur 6 aux shoots dont un à trois points. Il fait parler sa palette technique, avec toujours un footwork impeccable, qui comble parfaitement une vitesse limitée. Il rajoutera 6 points en troisième quart temps à 4 sur 6 aux tirs, avant un quatrième avec moins d’adresse, pour finir le match à 9 sur 16 aux shoots, 21 points et 3 rebonds.
New York s’impose finalement sans trembler, 106 à 78. Pourtant, cette éclaircie ne sera qu’un épisode isolé dans une saison compliquée pour la franchise de la Grosse Pomme : meilleure défense de la ligue mais avant-dernière attaque, les Knicks chutent dès le premier tour contre les Raptors. Glen Rice, lui, ne laissera qu’une trace brève et teintée de frustration : 12 points de moyenne, seulement 25 titularisations, puis un départ discret vers Houston avant un dernier passage… aux Clippers. Une parenthèse new-yorkaise qui n’aura jamais vraiment tenu ses promesses.
Ses highlights :


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