Le match rétro de la semaine : Milan vs Cantù – Demi-Finale 1993 Coupe Korac Game 2
Match Rétro
La Coupe Korac termine très souvent dans la besace des clubs transalpins. Prenons exemple de Cantù qui a remporté quatre fois cette compétition, dont un triplé au cours des années 70 et vainqueur en 1991. Deux ans plus tard, ils affrontent un gros morceau de la Lega, l’Olympique de Milan du fantastique Aleksandar « Sasha » Djordjevic pour une place en finale.
J’ai commencé ma carrière en Europe. Intérieur musclé et robuste, j’ai gagné ma place en NBA sur le banc des Pacers en devenant remplaçant de mon homonyme ou du pivot hollandais, Rik Smits. En 1999, je suis transféré au Canada pour un spot de titulaire aux côtés de Charles Oakley. Je suis même sélectionné au All-Star Game en 2001. Vous voyez de qui on parle? Antonio Davis! Eh oui, le gaillard avait démarré sur le vieux continent par le Panathinaikos et une dernière pige à Milan avant l’envol pour la NBA. Voici l’une des rares occasions de le voir lors de son aventure Européenne.
Dans un rôle porté sur la défense et le rebond (comme à Indiana), Davis a autour de lui un groupe talentueux. Sasha Djordjevic, la star du club, mais aussi l’ailier Ricardo Pittis qui avait gagné la coupe Korac en 1985 et également deux fois l’Euroligue (1987 et 1988). Antonello Riva forme la ligne arrière aux côtés de Djordjevic. Un excellent joueur qui a démarré sa carrière à…Cantu. Et pour le coaching ? Un bonhomme qui est passé de joueur directement à entraîneur en 1990, Mike D’Antoni. Le type tant décrié en NBA avait dès le début sa philosophie que l’on puisse gagner avec une puissance de feu offensive de très haut niveau.
L’américain Adrian Caldwell occupe le poste de pivot. Très costaud et futur journeyman aux USA, son duel face à Davis est prometteur. A suivre également, l’ailier Alberto Tonut. Sachant que ça se joue en deux matchs et que seul l’écart compte pour la qualification, Cantu avait remporté le premier match à domicile 74-72. Devant son public, Milan a toutes les cartes en main pour gratter la finale.
LE MATCH EN INTÉGRALITÉ
Montage photo : Laurent Rullier
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