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ITW Georgy Adams : « S’il y a un match à retenir, ce serait celui où l’on a battu Barcelone »

Interview

Montage Une : Laurent Rullier pour Basket Rétro

Georgy Adams a tout connu ou presque dans le monde du basket. Double champion de France avec Antibes puis Limoges, au cœur d’une épopée européenne avec l’ASVEL en 1997, il fut par ailleurs sélectionné à 73 reprises en équipe de France. Né à Tahiti, il est revenu chez lui pour y développer son sport de toujours, après avoir fait un petit séjour en Italie et même eu une expérience  en tant qu’entraîneur.

Basket Rétro : Vous avez passé les huit premières saisons de votre carrière à Antibes, ce club était-il fait pour vous ?

Georgy Adams : Je pense que oui. A l’âge de 16 ans j’avais fait un essai à Tours mais les conditions n’étaient pas celles que je souhaitais. Il fallait aller à l’école, s’entraîner à peine deux ou trois fois par semaine alors que moi je voulais m’entraînais deux ou trois fois par jour ! J’avais vraiment envie de faire une  carrière professionnelle, il n’y avait que le basket qui comptait pour moi à cette époque-là. Je suis rentré en Polynésie puis suis revenu sur Antibes après un échange de courrier avec Jean-Claude Bonato. Il disait qu’il était prêt à me recevoir là-bas et à me faire faire un essai. L’aventure a débuté ainsi ! C’était complètement différent de Tours, quand je suis arrivé à Antibes j’étais attendu à l’aéroport, c’était un club qui m’allait complètement, un club authentique avec une histoire, l’accueil était chaleureux…c’était un club familial !

BR : Vous y êtes d’ailleurs revenu une saison en 1999, l’air de la mer vous manquait ?

GA : Oui, Jacques Monclar était toujours le coach et m’a demandé si j’étais intéressé pour revenir à Antibes. C’était le cas bien sûr.

BR : Pouvez-vous nous raconter l’épopée de 1991 suite à laquelle vous avez remporté le titre de champion de France ?

GA : Nous avions été finalistes en 1990 contre Limoges, on avait reçu un coup assez dur sur la tête. Limoges avait dominé, c’était difficile. Il y avait donc une certaine soif de revanche, on s’est vraiment préparé tout l’été, notamment en allant à l’Alpes d’Huez, et tous les joueurs se sont sentis concernés dès le début de la saison, ce fut une année très professionnelle. Tout avait été étudié pour gagner, Jacques Monclar a fait un énorme boulot au niveau de la préparation pour bien situer le rôle de chacun et ça a marché comme sur des roulettes.

Tout était réuni pour réussir, on se dit qu’on ne pouvait pas passer à côté cette année-là. On restait plusieurs heures après tous les entraînements, jusqu’à 20h30/21h, on faisait des petits concours de shoots, de lancers francs… On arrivait à l’avance pour faire de la musculation. On avait un objectif pendant dix mois, le titre ! On mangeait ensemble, on était tout le temps ensemble ! Il y avait même des séances d’athlétisme ou Hugues Occansey et moi partions avec Jacques sur Cannes pour travailler la vélocité. On le faisait sans rechigner ! S’il fallait s’entraîner à trois heures du matin il n’y avait aucun soucis.

Enfin, il faut faire attention lorsqu’on est sur la Côte d’Azur, il y a quand même pas mal de choses à faire, du soleil, la mer… On était piqué dans notre amour propre lorsque les joueurs des autres clubs disaient qu’on était des « plagistes » alors qu’on s’entraînait beaucoup.

BR : Vous parlez beaucoup de Jacques Monclar, comment le décririez-vous en quelques mots ?

GA : Jacques, c’est la passion ! Vous connaissez ce que c’est ! Il y a des choses qui nous restent gravées à vie, il y a une espèce d’intimité, d’amitié. Après, comme dans toutes les passions il y a eu des grosses colères, dans les vestiaires ou à l’entrainement, à l’aéroport ou dans l’avion, partout ! Vous connaissez le caractère de Jacques.

Il venait d’être nommé coach de l’équipe et a je pense fait partie avec Gomez de cette nouvelle génération d’entraîneurs qui a mis du professionnalisme dans ce qu’on faisait. On rentrait vraiment dans un système rigoureux, que ce soit la préparation physique, la diététique… Il avait tout pour lui, cette passion, cette flamme dans les yeux et dans le comportement, il voulait vraiment nous faire progresser et qu’on aille de l’avant.

« Jacques Monclar avait tout pour lui, cette flamme dans les yeux et dans le comportement, il voulait vraiment nous faire progresser »

BR : Vous avez donc été champion en 1991…Rebelote en 1994 avec le CSP Limoges, tout juste auréolé de son titre européen. Avez-vous eu l’impression de franchir un palier ?

GA : Complètement. Limoges, c’est le grand club. En France il y en a deux, l’ASVEL et Limoges. Quand vous arrivez là-bas, dans cette salle, vous êtes dans la cour des grands. Limoges, c’était le « star système », mais pas avec des paillettes, dans le comportement, dans l’organisation. Celle-ci était complètement axée sur le basket, avec des dirigeants connaisseurs, les spectateurs l’étaient aussi et étaient donc exigeants. Ils ont toujours vu des grands clubs et des grands joueurs passer à Limoges et il fallait être à la hauteur. Je suis arrivé avec Richard Dacoury, Michael Young, Jim Bilba et tous ces grands joueurs, j’étais obligé de me mettre à la hauteur de cette organisation. Ça vous donne beaucoup d’humilité ! On a aussi eu un coach, Maljković, vous savez, qui demandait beaucoup à ses joueurs, physiquement, mentalement, sur et en dehors du terrain. Il n’y avait pas un jour de répit mais les résultats y étaient. Il y avait cette espèce de froideur mais en même temps une certaine proximité avec les joueurs, pour les protéger. C’est un rêve pour un jeune basketteur. Quand vous gagnez à Limoges contre Madrid, je vous assure que vous n’entendez plus rien…  La salle de Limoges est vraiment particulière.

georgy adams sous les couleurs du csp limoges

BR : Quelles différences voyez-vous entre les deux titres que vous avez obtenus ?

GA : On joue pour ça quand on est basketteur ou sportif de haut niveau, on joue pour gagner le titre, pour être champion, pour être le meilleur de son pays. Il n’y avait pas forcément de différence. C’est vrai que le premier titre a été très savouré, c’était quelque chose de monumental, vingt ans après le premier titre, mais à Limoges le titre de champion de France a une réelle saveur car il y a une attente de tout le monde et à la fin, ouf, on l’a eu ! Les deux titres étaient aussi intenses.

« Limoges, c’était le star système, mais pas avec des paillettes, dans le comportement, dans l’organisation. »

BR : Pourquoi n’êtes-vous resté qu’un an à Paris, lors de la saison 1995/1996 ?

GA : Je suis arrivé dans un contexte assez particulier. Il y avait déjà une équipe en devenir avec des jeunes joueurs comme Sciarra, Risacher, etc. On va dire que c’est un peu la tâche dans mon parcours, il y a eu une petite dispute avec le coach… Maintenant, avec les années, de l’eau a coulé sous les ponts, on n’y fait plus attention, on a pris de l’âge et on se dit qu’on aurait fait différemment. J’étais assez exigeant avec moi-même à cette époque, je suis arrivé dans un nouveau groupe dans lequel il aurait fallu que je sois un peu plus « le grand frère » en amenant de l’expérience, je l’ai fait au début mais ensuite il y a eu cette dispute donc j’ai préféré m’en aller. On s’est séparé avec Monsieur Biétry et les dirigeants du PSG sans soucis.

BR : Après ce détour détours par Paris, vous rejoignez l’ASVEL : quelles étaient vos ambitions ?

GA : De tout retrouver ! Le plaisir de jouer et de gagner surtout. J’arrivais avec Jim Bilba, je connaissais déjà les joueurs avec qui on allait jouer, notamment Rudd Delaney, l’un des plus grands meneurs qu’il y avait en Europe, des jeunes joueurs comme Laurent Pluvy, Alain Digbeu qui smashait dans tous les sens… En allant à l’ASVEL je voulais reprendre du plaisir, c’était le discours du coach Gregor Beugnot quand on en a discuté. Il disait que j’aurais un rôle bien particulier dans son groupe, il savait qu’il pouvait compter sur moi sur des missions défensives, il connaissait mon caractère, il savait que je ne lâchais rien sur le terrain. Après, est né un groupe exceptionnel, est née ce qu’on appelait la « dream team », un groupe de potes… Ces trois années ont été parmi les plus belles de ma carrière !

BR : Vous avez touché le Graal du doigt en 1997 avec l’ASVEL, quels souvenirs gardez-vous de l’épopée en Euroligue conclu par une participation au Final Four ?

GA : On en parle assez souvent avec mon épouse, je crois qu’on a eu de grands matchs ! Vous imaginez, on a battu Madrid, le Pana…des gros calibres sont passés à la trappe. On était le petit poucet du Final Four avec Ljubljana. S’il y a un match à retenir, ce serait la fois où l’on a battu Barcelone au Palais des sports de Gerland avec je ne sais pas combien de milliers de spectateurs en étant mené de 11 points à une minute de la fin. Vous imaginez l’exploit qu’on a pu faire ! C’était un groupe merveilleux, nous sommes resté amis jusqu’à aujourd’hui, on essaie de se contacter comme on peut, on prend des nouvelles de nos enfants, de tout le monde, des épouses, des uns et des autres. C’était exceptionnel au niveau humain, et au niveau basket Greg a su amener un collectif dans son groupe, on était considéré comme l’une des équipes les plus collectives. Même défensivement. Et Delaney était un magicien !

On n’a pas trop eu de chance au Final Four, on a perdu Jim, on n’était pas au complet. On a été éliminé contre Barcelone qu’on avait battu quelques mois plus tôt, mais l’Olympiakos était vraiment au-dessus, ils ont gagné la finale haut la main. Il y a beaucoup de fierté d’être parmi les quatre meilleurs clubs d’Europe mais aussi beaucoup d’humilité. Ces sentiments se mélangent, on sait qu’il faut bosser pour y arriver, il faut aussi un peu de chance dans certains matchs, ça fait partie du jeu.

BR : Et à titre personnel, entre Antibes, Limoges et l’ASVEL, comment votre rôle a-t-il évolué ?

GA : A Antibes, j’ai grandi dans le club, je m’y suis révélé, j’ai eu la chance d’avoir des personnes qui se sont occupées de moi, j’ai aussi eu la chance de jouer avec des grands joueurs. Je me suis senti vraiment chez moi pendant huit ans sur et en dehors du terrain, c’est un peu ma deuxième maison. Ensuite mon rôle a évolué, à Limoges il fallait que je mette des points, être à la hauteur de ce qu’on me demandait, être prêt mentalement à jouer au haut niveau. C’était des guerres de tranchées à l’entrainement ! Je vous assure que lorsque vous aviez marquiez un ou deux paniers à l’entraînement vous étiez le meilleur marqueur de la semaine ! Il y a eu une évolution physique et mentale. J’ai commencé comme jeune joueur, puis j’ai côtoyé le « star système » à Limoges,  Il y a donc eu une petite trébuche au PSG, et en arrivant à l’ASVEL il y a le plaisir de jouer collectif, de donner le meilleur pour le groupe.  L’objectif était de donner le maximum, on n’avait pas à penser à soi-même, le groupe primait.

BR : On évoquait auparavant le Final Four de 1997, c’est aussi cette année-là que vous avez participé au Championnat d’Europe avec l’Equipe de France, que représente le maillot bleu à vos yeux ?

GA : L’équipe de France c’est un peu le cœur. Quand on met le mot « France » devant le maillot, il va jusqu’au cœur, il commence à droite et va jusqu’au cœur. Francis Jordane m’a fait confiance assez rapidement, j’ai eu de très bons entraîneurs et j’ai eu la chance de connaître trois générations de joueurs, j’ai fait les premiers entraînements avec tous les anciens, Jean-Michel Sénégal, Hervé Dubuisson, ensuite est arrivée ma génération, avec Richard Dacoury et les autres, et j’ai un peu passé le relais aux Sciarra, Rigaudeau… J’y ai joué plus de 12 ans ! C’est énorme dans une carrière. Tous les coachs savent que s’ils m’appellent encore aujourd’hui je viens à la nage pour jouer.

georgy adams avec le précieux maillot bleu

BR : La fin de carrière en Italie était-elle une ambition personnelle ou un projet familial ?

GA : Les deux ! J’avais eu des contacts quelques années plus tôt avec Bologne mais ça ne s’est pas fait parce qu’on n’était pas encore en loi Bosman. Je ne suis pas arrivé à la meilleure période, que ce soit financièrement ou quoi que ce soit, mais c’était tout de même la possibilité d’évoluer à l’étranger. J’avais passé toute ma carrière en métropole, j’avais eu une proposition de Cantù, qui était un des plus grands clubs d’Italie, ça a été un projet assez réfléchi familialement parce qu’il fallait s’expatrier, découvrir un autre pays, une autre culture, un autre basket, une autre langue…il fallait tout apprendre ! Mais ça a été une expérience extraordinaire !

BR : Que retenez-vous de cette expérience ?

GA : La passion ! Je vous assure que c’est en jouant là-bas que vous apprenez ce que veut dire « tifosi » ! Ils ont la passion, pas que du basket mais du sport en général. Les copains savaient qu’après une victoire il fallait courir vite pour rentrer dans les vestiaires, moi, au début, je ne le savais pas, et après une victoire dans le derby contre Milan je me suis retrouvé sans short, sans maillot, en slip au milieu de la foule ! C’est quelque chose de phénoménal ! Il y a le prêtre qui venait bénir la salle, le terrain et les panneaux avant le match…Ce sont des moments à part.
Vous pouvez perdre le championnat mais il y a des matchs à ne pas perdre, si vous perdez un derby vous n’allez pas dans la rue. Ça m’est arrivé, pour boire un café ou faire des courses, et on nous dit « comment vous pouvez avoir faim après une défaite » ! Parfois ça peut être déroutant mais il faut faire la part des choses, c’est comme ça la bas.

« Après une victoire dans le derby contre Milan je me suis retrouvé sans short, sans maillot, en slip au milieu de la foule ! »

BR : Vous êtes resté dans le monde du basket en devenant entraîneur à Monaco pendant 5 ans, en quoi ce rôle vous plait-il ?

GA : Au début j’étais le général manager de l’AS Monaco donc je gérais toute l’école de basket. Ça m’a plu car je suis assez formateur dans l’âme. C’était dans la période où je passais mes diplômes d’entraîneur ! Les métiers de joueur et d’entraîneur sont très différents, c’est beaucoup plus facile d’être sur le terrain. J’avais envie de me lancer dans cette aventure, je m’occupais de toutes les petites catégories, on avait mis en place un système d’entrainement, un système de coaching, de formation des éducateurs dans le club, ça marchait très bien. Après il y a eu un changement d’entraîneur et on m’a demandé de prendre en plus en charge l’équipe de Nationale 2. On apprend à prendre du recul, on est dans un monde amateur avec des joueurs qui ont des qualités mais qui ne s’entraînent pas tous les jours, qui ont pour certain un autre métier. Il faut s’y adapter quand on vient comme moi du monde professionnel, ce n’était pas évident mais ce fut une belle aventure.

BR : Comment le basket s’est-il développé en Polynésie ?

GA : Après Monaco je suis rentré pendant six ou sept ans en Polynésie, j’ai été le directeur technique de la Fédération Tahitienne de Basketball, j’ai eu ce rôle pendant cinq ans, pour développer et promouvoir la discipline. J’ai mis un projet en place qui a fait partie de ma soutenance à mon mémoire passé à l’INSEP. On a mis en place le basket à l’école, du CE1 jusqu’en CM2 et au collège pour arriver à avoir un pôle d’élite afin d’entraîner nos jeunes, et d’en aider certains à intégrer les centres de formation en métropole.
J’ai eu la chance d’avoir un ami, Francis Denis, qui est venu m’aider. On a formé un maximum d’entraîneurs, on a mis en place ce qu’on appelle le brevet polynésien professionnel mention basketball, une première pour un sport en Polynésie. J’étais le coordinateur de toutes les interventions dans les îles voisines. Ça a été un énorme travail mais il y a encore pas mal de choses à faire pour mon successeur. Je ne remercierai jamais assez Francis Denis et la Fédération Française pour leur aide, pour m’avoir aidé à mettre en place ce projet qui je l’espère durera longtemps.

BR : Est-ce qu’il y a une question que vous auriez aimé que je vous pose ou un événement sur lequel vous auriez aimé revenir ?

GA : La question serait « quelle est la plus belle équipe contre laquelle vous avez joué ? ».

BR : D’accord, et quelle est la réponse à cette question ?

GA : Je vous annonce les noms et vous me donnerez le nom de l’équipe…

BR : Entendu !

GA : Il y avait Michael Jordan, il y avait Magic, il y avait Larry Bird, Pat Ewing, il y avait Scottie Pippen, Drexler, Karl Malone, David Robinson…

BR : La Dream Team ! Pouvez-vous nous en dire plus sur cette confrontation ?

GA : C’est comme si vous demandiez à un footballeur ce que ça fait de joueur contre Zidane, Maradona, Pelé et Messi réunis dans la même équipe. J’ai joué mes idoles ! C’était en 1992 avant les Jeux Olympiques de Barcelone, nous avions été invité à Monaco pendant trois jours par la NBA, ils avaient tout un hôtel. Ils voulaient faire un match amical contre l’équipe de France, nous, nous  sortions d’un championnat d’Europe, et pendant mes 15 jours de vacances je me suis entraîné matin midi et soir pour être prêt contre eux.

J’ai dû finir deuxième ou troisième meilleur marqueur, je ne sais plus. On était tous dans un rêve. Petits à Tahiti on suivait davantage la NBA que les championnats européens, les Etats-Unis sont tout à côté et on avait la possibilité grâce aux Mormons d’avoir des cassettes vidéos de matchs américains, avec Magic, Larry… Ensuite, il y a Son Altesse Michael Jordan qui était présent. C’était le plus beau jour de ma vie de basketteur.

« Quand le plus grand joueur, Michael Jordan, vous donne une tape sur la fesse dans le couloir en disant que vous avez fait un super match, vous pouvez mourir tranquille ! »

BR : Il doit falloir quelques minutes pour rentrer dans le match à ce moment-là…

GA : Complètement ! On n’est plus basketteur, on redevient enfant. On se dit, merde, on s’entraîne deux fois par jour, mais ils dominaient tellement qu’on avait l’impression qu’ils volaient, qu’ils glissaient sur le parquet. On avait des yeux d’enfant, on avait tous 22, 23 ou 24 ans, un peu plus pour certains peut-être, mais on était complètement abasourdis. Dans un rêve ! On ne gaspillait pas une minute, qu’on soit sur le terrain ou sur le banc, il ne fallait pas nous déranger pendant les 40 minutes de match. Quand le plus grand joueur, Michael Jordan, vous donne une tape sur la fesse dans le couloir en disant que vous avez fait un super match, vous pouvez mourir tranquille !

Propos recueillis par Alexandre Rivet pour Basket Rétro
Merci beaucoup à Georgy Adams de nous avoir accordé cet entretien aussi complet !

LA VICTOIRE DE L’ASVEL CONTRE BARCELONE

LA FRANCE CONTRE LA DREAM TEAM EN 1992 A MONACO

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