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Top 25 joueurs cultes NBA : Isiah Thomas

Top 25

crédits : Julien Mc Laughlin

1981 >1994

 

Leader incontestable des mythiques Bad Boys de Detroit à la fin des années 80, Isiah Thomas est un  joueur , aux dribbles de génie,  qui a toujours cultivé le goût de la victoire. Celui que l’on surnomme Zeke figure parmi les tout meilleurs meneurs de l’histoire,  après être devenu l’un des rares joueurs consacrés champion au lycée, à l’université et en NBA.

Thomas est très certainement l’un des meilleurs « petits » à avoir joué dans la meilleure ligue de basket-ball au monde. Il y a malheureusement évolué dans l’ombre du plus grand, Magic Johnson, au cours des années 80. Avec sa taille relativement commune (1m85), Thomas donne l’image d’un David en lutte constante au milieu de goliaths sur un terrain. Vif, intelligent, coriace et surtout décisif, le joueur a toujours su relever les défis pour s’imposer comme un leader, depuis son lycée de Chicago jusqu’aux plus hautes cimes de la NBA. Compétiteur acharné et fer de lance des célèbres Bad Boys de Detroit, le meneur n’a eu de cesse de prouver sa détermination aussi bien en attaque qu’en défense. Autant adorés par ses fans que détestés par le reste de la ligue, les Bad Boys incarnent un esprit guerrier avec des joueurs de devoir qui ne rechignent jamais à faire le sale boulot. Entouré de Bill Laimbeer, Joe Dumars et Dennis Rodman, Zeke mène ce groupe de mercenaires vers sa plus haute mission : décrocher le titre NBA.

Fort d’un collectif bien huilé, c’est sous la tutelle du coach Chuck Daly que Thomas fait vrombir le moteur de Detroit, guidant la cylindrée des Pistons vers le chemin des finales  en 1988, après leurs sorties de route lors des Playoffs précédents contre les Celtics de Larry Bird, puis les Hawks de Dominique Wilkins. Opposé aux Lakers de Magic Johnson et de Kareem Abdul-Jabbar, Thomas se blesse grièvement à la cheville au cours du match 6. De façon héroïque, il reste sur le parquet pour inscrire 25 points, pratiquement sur une jambe, lors du troisième quart temps. Si la performance est légendaire, elle est hélas insuffisante pour ne pas empêcher la défaite et ramener le trophée.

L’année suivante, il motive ses troupes pour retrouver les finales. Après avoir défait les Bulls d’un Michael Jordan quasiment injouable individuellement, les Bad Boys retrouvent le Forum d’Inglewood pour y affronter de nouveau les Lakers. En pleine possession de ses moyens, Thomas ne laisse pas échapper la victoire et va permettre à Detroit de remporter facilement la série par un sweep.

La saison 1989-1990 se présente de façon identique, les Pistons se défaisant à nouveau des Bulls en finale de conférence Est avant d’affronter les Portland Trailblazers, champions à l’Ouest. Au terme d’une série de match aux scores serrés, Isaiah Thomas impose son leadership et son sens de la gagne pour remporter le titre et le trophée de MVP des finales.

Si au début des 90’s le back-to-back des Pistons se présente comme l’apogée de sa carrière, les années qui suivent annoncent pourtant le déclin. Boudé (ou plutôt boycotté ) par le comité de sélection Olympique, Il ne fait pas partie de l’aventure de la Dream Team de 1992, laissant échapper la médaille d’or à son prestigieux palmarès. Quelques années plus tard, une vilaine blessure marque le coup d’arrêt de sa carrière de joueur en 1994, au cours d’une saison pleine de déception et de désillusion pour la ville de Detroit.

Originaire de Chicago, une ville défavorablement connue pour ses faits de violence au quotidien, Isiah Thomas passe une enfance difficile en banlieue, oscillant entre les balles mortelles des gangs et celles des joueurs de streetball. Fort heureusement il fait le bon choix, passant ses journées à taper la balle sur le bitume entre le chemin du taudis familial et celui de l’école.

Adolescent, ses qualités de dribbleur et de finisseurs près du cercle permettent au lycée Saint-Joseph de Weschester de remporter le titre d’État en 1978.

Remarqué par Bobby Knight, il obtient une bourse pour rejoindre les rangs de la très prestigieuse université d’Indiana. Avant d’attaquer la saison universitaire, les deux hommes commencent par se retrouver l’été précédent, lors des jeux panaméricains. Avec sa médaille fièrement affichée autour du cou, Thomas est attendu comme le leader des Hoosiers. Ce qu’il s’empresse de démontrer avec brio lors de ses saisons de freshman et de sophomore lorsqu’il décroche le titre NCAA de 1981 face aux Tar Heels de North Carolina.

Récompensé du titre de meilleur joueur du tournoi; et bien décidé à exporter son talent en NBA afin de subvenir aux besoins de sa famille; il se présente à la Draft NBA de 1981. Les Detroit Pistons le sélectionnent en deuxième position derrière Mark Aguirre, l’un de ses proches amis, également originaire de Chicago.

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Meilleure saison : 21.2 points, 4.5 rebonds, 13.9 passes, 2.3 steals, 0.3 contres (1984-1985)

 

 

  • Titres NBA : 2 (1989, 1990)
  • Sélections All-Stars : 12
  • MVP des Finales NBA : 1990
  • MVP du All-Star Game : 1984, 1986
  • All-NBA First team : 1984, 1985, 1986
  • All-NBA Second team : 1983, 1987
  • Meilleur Passeur NBA : 1985

 

Modèle : Asics Gel-Spotlyte

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À sa sortie de la fac, Isiah Thomas avait tout pour être l’homme sandwich d’une grande marque de chaussures.

Que cela soit son petit gabarit de « monsieur tout le monde » auquel les enfants y trouvaient un modèle pour s’inspirer dans leur jeu ou bien encore ses incroyables dribbles hautement télégéniques. Mais c’est surtout son sourire qui révèle le mieux sa personnalité avec ce visage d’ange au sourire de diable. Pour sa saison de rookie, c’est Converse qui rafle la mise en le signant pour un contrat de 100 000$. Il fait partie de la short list de joueurs désignés par la marque pour vanter la Weapon, aux côtés de Larry Bird, Kevin Mc Hale, Bernard King et Mark Aguirre, son ami de longue date.

Au terme de son contrat avec Converse, à la fin des années 80, c’est une brouille survenue avec Michael Jordan, quelques années auparavant, qui en fait une personne non grata pour la firme Nike. Puma se positionne alors pour signer le nouveau champion de la ligue en 1990, avec le souhait caché d’attirer d’autres stars de la ligue dans son giron.

En 1992 la marque japonaise ASICS, principalement connue pour ses running, signe le meneur des Pistons afin de lui proposer son modèle de basket : la Gel-Spotlyte. Comme un pied-de-nez au comité Olympique, le facétieux Thomas va alors demander à obtenir une paire avec un coloris aux couleurs des USA, histoire d’appuyer la déception de  sa non-sélection au sein de la Dream Team.

 

 

 

  • Apparait dans le TV Show « The Arsenio Hall Show »: Episode #2.57 (1989)

  • Joue dans  le téléfilm « A Mother’s Courage: The Mary Thomas Story » (1989)

  • Apparait dans un épisode de la série « Le prince de Bel-Air » : Courting Disaster (1990)

  • Apparait dans le clip « 2 Legit 2 Quit » de MC Hammer (1991)

  • Apparait dans un épisode de la série « Papa bricole » : Aisle See You in My Dreams (1993)

  • Apparait dans le documentaire « Hoop Dreams » (1994)

  • Joue dans  le film  « Forget Paris » (1995)

  • Apparait dans un épisode de la série « Tandem de choc » : White Men Can’t Jump to Conclusions (1996)

  • Apparait dans le documentaire « Michael Jordan: His Airness » (1999)

  • Apparait dans le documentaire « ESPN SportsCentury » : Isiah Thomas (2001)

  • Apparait dans le documentaire « Something to Cheer About » (2001)

  • Apparait dans le documentaire « Olympic Pride, American Prejudice » (2016)

 

 

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  • Il fut sélectionné dans l’équipe olympique pour les jeux de 1980, mais n’y jouera pas, la sélection américaine boycottant les jeux organisés à Moscou, suite à l’invasion des soviétiques en Afghanistan

  • Très actif dans la lutte contre la drogue durant sa carrière de joueur, il reçoit en 1987 le J. Walter Kennedy Citizenship Award pour ses actions caritatives

  • En 1990, le magazine People le place dans sa liste des 50 plus belles célébrités de la planète

  • Il est le premier Général Manager dans l’histoire des Toronto Raptors lors de la création de l’équipe en 1994

  • En 1999 il devient propriétaire de la Continental Basketball Association (CBA)

 

Crédits gif et visuels : Julien Mc Laughlin

About Julien Mc Laughlin (87 Articles)
Pratiquant assidu de la balle orange depuis plus de 25 ans, l'oeil nourri par les glorieux matchs NBA diffusés sur Canal+ dans les 90s - twitter : @NBAckInTime - @jumclaughlin

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