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TOP 100 BasketRetro : POWER-FORWARDS

Top 100 BasketRétro

1984. Il y a 30 ans, au sein d’une promotion de rookies particulièrement talentueuse, la NBA enregistrait l’arrivée du jeune Michael Jordan. Grâce à son talent, son exigence et son caractère, celui-ci fait alors entrer la Grande Ligue dans une nouvelle ère, ajoutant son côté athlétique, à la classe de grands joueurs déjà bien en place, comme Julius Erving, Larry Bird ou Earvin Johnson. Avec la réussite que l’on connait pour la NBA et le basket-ball en général.

1984-2014. Pour fêter le 30ème anniversaire de l’arrivée de Jordan en NBA, date que l’on retient souvent comme étant celle de la naissance et l’avènement du basket « moderne », BasketRetro vous propose son classement des 100 meilleurs joueurs de ces 30 dernières années.

Une seule vraie règle pour pouvoir figurer dans ce Top 100 : être ou avoir été en activité entre 1984 et aujourd’hui, en NBA… ou ailleurs.

Les critères à favoriser pour établir un tel classement ? Plutôt subjectifs : la trace laissée dans l’histoire, le fait de rendre les autres meilleurs, le palmarès collectif ou la popularité auprès des fans du monde entier… Et donc pas exclusivement les facteurs objectifs comme les statistiques personnelles ou le palmarès individuel.

Ainsi, BasketRetro s’est mis au travail pour vous proposer son Top 100 : 20 point-guards, 20 shooting-guards, 20 small-forwards, 20 power-forwards et 20 pivots.

Le jury est composé de 8 membres de la rédaction de BasketRetro, qui ont chacun donné leur classement selon la règle communément établie : 1er = 20 pts, 2ème = 19 pts, … 20ème = 1 point. Un joueur pouvant donc récolter au maximum 160 points.

100 joueurs. Les 100 meilleurs sur la période 1984-2014.

POWER FORWARDS

Lourds et body-buildés dans les années 80, les powers sont progressivement devenus plus grands, plus fins et plus fuyants. La plupart des ailiers-forts des années 2000 sont carrément devenus des shooteurs longue distance et ce, afin d’écarter les défenses et faire à nouveau de la place pour le jeu en percutions des arrières et meneurs hyper-athlétiques.

Alors qui est le power qui a marqué l’Histoire de son empreinte ?

Detlef Schrempf20. DETLEF SCHREMPF – Scratch : 20 pts

Formé en catégorie jeune au Bayer Leverkusen, Schrempf prend vite la direction des USA. Après une belle carrière NCAA, il est drafté 8ème par les Mavs en 1985. Il y fait 3 saisons correctes, mais ne prend réellement son envol qu’avec les Indiana Pacers, où son côté ultra-polyvalent fait des merveilles (17 pts 8,6 rbds et 4 ass en 5 saisons). En 1993, il est sélectionné au All-Star Game, qu’il fréquente à nouveau en 95 et 97, alors qu’il connaît ses meilleures années sous le maillot des Sonics de Seattle. Il est élu dans la All-NBA 3rd Team en 1995. 2 fois meilleur 6ème homme de la Ligue.


Boris Diaw

19. BORIS DIAW – Scratch : 22 pts

La hype et un probable chauvinisme de passage ont réussi à placer notre Babac’ national à la 19ème place. Non pas que les qualités du joueur ne soient ici remises en question, mais nous noterons tout de même qu’il se retrouve devant des gars comme Dino Radja, Zach Randolph ou encore Luis Scola et Antonio McDyess. Ceci dit, profitons-en pour faire l’apologie du beau jeu collectif, que Diaw a toujours prôné et incarné, même au plus fort de la tempête pour lui. Champion de France 2001 & 2003 et au beau milieu d’une année 2013-14 dorée qui le propulse dans ce classement des meilleurs ailiers-forts de l’Histoire : champion d’Europe 2013, champion NBA 2014 et médaillé de bronze au Mondial 2014. Excusez du peu. A titre individuel, MVP de ProA en 2003 et NBA MIP en 2006. 9,1 pts 4,7 rbds et 3,7 passes sur sa carrière NBA. Un capitaine d’équipe nationale e-x-e-m-p-l-a-i-r-e. Un beau joueur de basket, Pop’ ne s’y est pas trompé.


Kevin Love18. KEVIN LOVE – Scratch : 29 pts

Love est une machine. A statistiques, on entend… Une tête de Beach-Boy sur un corps de 2m08, un petit shoot extérieur efficace (vainqueur du 3pt Shoot-Out en 2012), 21,1 pts 13,4 rbds et près de 3 assists en 6 années dans la Ligue, pilier de Team USA… On peut dire que sa carrière est plutôt bien lancée. Seulement, Love n’a encore jamais disputé les Play-offs… Cela devrait être vite corrigé, puisque le garçon vient de se promouvoir lieutenant de LeBron James…


Tom Chambers

17. TOM CHAMBERS – Scratch : 31 pts

Gros scoreur (18,1 pts en carrière, avec une pointe à 27,2 pts en 89-90), bon rebondeur, Tom Chambers a surtout fait parler la foudre en NBA grâce à un jeu plutôt athlétique et en haute altitude. Il était capable d’enchainer des dunks hallucinants pour un blanc de 2m08. Avec les Sonics et surtout les Suns, Chambers s’est retrouvé 4 fois au All-Star Game (MVP en 87). Il a commencé à reculer dans la hiérarchie avec l’arrivée de Barkley chez les Suns et est parti poursuivre sa carrière chez les Jazz. A joué 1 an avec le Maccabi Tel-Aviv.


Lamarcus Aldridge AF

16. LAMARCUS ALRIDGE – Scratch : 32 pts

Drafté en 2ème position en 2006, le power des Blazers est un sacré beau joueur de basket. 19 pts 9 rbds en 8 saisons, All-NBA 3rd Team en 2011 et 3 participations au All-Star Game. Pas grand-chose à se mettre sous la dent au niveau collectif… pour l’instant.


Robert Horry

15. ROBERT HORRY – Scratch : 32 pts

Classé 6ème ailier-fort de l’Histoire par un membre du jury, Horry se retrouve aussi haut dans le Top PF grâce a son palmarès collectif et… ses cojones ! Il est le 7ème joueur le plus titré de l’Histoire avec 7 titres : 2 avec Houston (94’ & 95’), 3 avec les Lakers (00’, 01’ & 02’) et enfin 2 titres avec les Spurs (05’ & 07’). Robert Horry, 7 pts et 5 rbds en carrière, est surtout réputé pour sa propension à sortir de gros shoots aux moments décisifs et ce, tout au long de sa carrière. « Big Shoot Rob » est une Clutch-Beater Legend


Blake Griffin14. BLAKE GRIFFIN – Scratch : 35 pts

LA machine à dunker. Avec ses 2m08 et 115 kg, Blake Griffin est un sacré phénomène physique. Sa réputation commence à se dessiner en NCAA, où il rafle tous les trophées de « MVP » en 2009. Après un départ retardé pour cause d’opération, Griffin martyrise les cercles de la Grande Ligue depuis son arrivée. S’il jouit avant tout d’une image de dunkeur féroce, un peu à l’image d’un Vince Carter à son arrivée en NBA, Griffin affiche tout de même 21,5 pts et 10 rbds en 4 saisons. 4 fois All-Star et All-NBA 2nd Team en 2012 et 2013.


Charles Oakley

13. CHARLES OAKLEY – Scratch : 35 pts

Le « Chêne » a été l’un de ces mastodontes indéracinables des années 80-90. Nombres de joueurs de cette période n’ont jamais mis les pieds dans la peinture, juste parce que Charles Oakley jouait à cette époque. Défenseur féroce, rebondeur redoutable (9,5 rbds en 17 saisons), Oakley a été la clé de voute défensive et spirituelle des Bulls pré-dynastie, puis surtout des Knicks de New-York. Le genre de joueur avec qui n’importe qui voulait partir au combat, juste… pour ne pas avoir à se retrouver dans le camp d’en face. Aussi capable de scorer efficacement. All-Star en 1994 (11,8 pts 11,8 rbds cette année là).


Kevin McHale

12. KEVIN McHALE – Scratch : 50 pts

Malgré ses airs « bon chic, bon genre », Kevin McHale était un sacré roublard, capable des pires coups bas et surtout de sortir les boîtes à taquets. Ce gars était le parfait complément de Larry Bird (d’ailleurs pas le dernier quand on parle de vice…) et du tranquille Robert Parish, avec qui il forme le meilleur front-court de l’histoire de la Ligue. Joueur dur et physique donc, mais aussi excellent scoreur et rebondeur (18 pts 7 rbds en carrière avec une pointe à 26 pts à 60% et 10 rbds en 86-87, où il est élu dans la All-NBA First Team). Kevin McHale a joué 7 All-Star Game et a été élu 3 fois dans la All-Defensive First Team. Un pilier.


Chris Bosh

11. CHRIS BOSH – Scratch : 54 pts

Oui. Bosh est classé devant McHale ou Tom Chambers. Surprenant ? Plutôt, oui et… finalement non. Oui, tant Bosh est paru en retrait dans cette équipe de Miami, où il a parfois été en difficulté. Mais partager la gonfle avec LBJ et D-Wade n’est pas chose simple pour la confiance. C’est celui des Tres Amigos qui s’est probablement le plus sacrifié. Et non, car Bosh est quand même un sacré bon joueur qui, n’oublions pas, a porté à bout de bras une franchise de Toronto qu’il a emmené 2 fois en play-offs en 7 ans (5 saisons de suite à plus de 22 pts 9 rbds, après un démarrage en douceur). Il est le premier ailier-fort de cette liste à avoir été cité par tous les membres du jury. 9 fois All-Star, champion olympique en 2008, Chris Bosh doit prouver qu’il est le nouveau boss du Heat. Et dès cette année.


Larry Johnson

10. LARRY JOHNSON – Scratch : 59 pts

Avec son maillot bleu électrique et ses dunks de mammouth, « Grandmama » Johnson a été l’une des icônes éphémères de la NBA. Une sorte de Charles Barkley, mais plus jeune, plus haut et… plus sympathique aux yeux de David Stern et (donc) des fans. Ancien caïd, il se remet dans le droit chemin grâce à la boxe, puis est élu joueur universitaire de l’année 1991, avec la critiquée et critiquable université d’UNLV. Efficace dès son arrivée aux Charlotte Hornets (19,2 pts 11 rbds 3,6 passes), Larry Johnson électrise les foules grâce à son jeu spectaculaire. Il est avec le Shaq, le futur de la Ligue. Malheureusement, en 1993 il se blesse au dos lors d’un pick-up game et… ne sera plus jamais le même joueur. Il revient et reprend sa place dans la peinture des Hornets, au côté d’Alonzo Mourning, mais les tensions entre les deux stars enverront Johnson poursuivre sa carrière avec les Knicks. Là-bas, Larry Johnson formera avec Ewing, Sprewell, Houston ou Camby, une des équipes les plus excitantes de la fin des années 90. Défense, jeu rugueux et attaque bien huilée. Le dos en compote, Johnson devient un joueur au sol de plus en plus lent et prend de plus en plus de shoots à l’extérieur. Au bout de 10 saisons, il est contraint de devoir jeter l’éponge. Le guerrier est tombé.


Rasheed Wallace

9. RASHEED WALLACE – Scratch : 70 pts

Le « Sheeeeeed ». Toute une institution. Un joueur classe et extrêmement talentueux. Dur, roublard et hyper-mobile pour un intérieur, adroit de loin, Rasheed Wallace avait tout, absolument tout, pour dominer la ligue pendant 20 ans. Mais… ni Dieu, ni Maître. Un vrai caractériel. Qui savait bien en jouer. Wallace adorait ce rôle. Les arbitres… moins. Une première saison à Washington, puis il prend la direction des JailBlazers, équipe alors connue pour regrouper des joueurs talentueux mais difficiles à coacher et… souvent « légèrement en dehors des clous » aux yeux de la loi Américaine. Wallace fait un passage, où il brille statistiquement, à Atlanta, puis rejoint les Pistons, où il devient l’âme de l’équipe. Son côté « Bad-Boy » colle parfaitement à l’image que veut se (re)donner la franchise. Il y gagne son unique titre en 2004, contre les « galactiques » des Lakers. 14,4 pts et 6,7 rbds en carrière, mais une « présence » irremplaçable. 4 fois All-Star. Un des joueurs préféré des fans du monde entier. Un Bad-Boy au grand cœur…


Chris Webber

8. CHRIS WEBBER – Scratch : 80 pts

Chris Webber aurait-il eu une carrière différente s’il n’avait pas demandé un temps-mort (alors que son équipe n’en avait plus) dans les dernières secondes de la Finale NCAA 1992, causant la perte de son Fab-Five ? On ne le saura jamais, mais ce qui est sûr, c’est qu’au pays de la médiatisation à outrance, l’image de cette bourde ne le quittera jamais vraiment… Après un début de carrière de « diva », entre les Warriors et les Bullets, où il est bon, Webber prend une autre dimension en rejoignant les Sacramento Kings. Excellent attaquant à l’intérieur, bon rebondeur, « C-Webb » peut utiliser ses qualités de créateur et de passeur pour servir son collègue et ami, Vlade Divac. Le duo se fait plaisir en jouant ensemble et cela se voit ! Près de 21 pts 10 rbds et 4 assists en carrière, Webber sera nommé 1 fois dans la All-NBA First Team (2001) et 3 fois dans la 2nd Team. 5 fois All-Star. Après 2 albums de Rap et une offre de 12M$ refusée à l’Olympiakos, Chris Webber est devenu un commentateur TV apprécié.


Shawn Kemp7. SHAWN KEMP – Scratch : 91 pts

Après Bosh et Larry Johnson, les 7 prochains joueurs de cette liste ont tous été cités par les 8 membres du jury. A commencer par Shawn Kemp. Véritable icône du dunk lorsqu’il évoluait à Seattle, cet intérieur à la mobilité digne d’un arrière décollait plus haut que n’importe quel adversaire de son époque. Son duo avec Gary Payton, qui lui servait des caviars plus spectaculaires les uns que les autres, était une perfection. 6 fois All-Star, 3 fois dans la All-NBA 2nd Team, Kemp file ensuite à Cleveland, où ses stats seront les meilleures de sa carrière, puis… explose en plein vol dans l’équipe des « JailBlazers ». Drogue, alcool, déprime. Tentative de rebond avec Orlando, puis clap de fin. Un vrai gâchi.


Dennis Rodman6. DENNIS RODMAN – Scratch : 101 pts

Un don et une volonté hors du commun. Voilà ce que Dennis Rodman avait pour lui face à tous les mastodontes de la Ligue. Sur les 30 dernières années, aucun joueur n’a autant dominé que lui en défense et surtout au rebond. Scoreur anecdotique (7,3 pts en carrière), Rodman a pris la bagatelle de 11.954 rbds sur ses 14 saisons en NBA. Entre 1991 et 1997, il ne descendra jamais en dessous de 16 rbds/game. Pour un type de 2m00 et 100 kg qui a évolué à une époque où les 7-footers de talent pullulaient, c’est assez phénoménal. Fantasque et caractériel, Rodman a débuté sa carrière chez les Bad-Boys de Detroit (where else ?) où il gagne 2 titres. En même temps que de commencer à se teindre les cheveux et se percer le corps de partout, il rejoint les Spurs où ses stats deviennent surnaturelles : 17 rbds/game en 2 saisons, dont près de 6 offensifs ! « The Worm » prend ensuite la direction des Bulls et remporte 3 bagues de plus, avant d’aller finir sa carrière aux Lakers puis aux Mavs, où à 38 ans, il gobe encore plus de 14 rbds par match. 7 fois meilleur rebondeur de la Ligue et All-Defensive First Team. 2 fois All-Star. 2 fois All-NBA 3rd Team. Un joueur unique. Un écorché vif.


Dirk Nowitzki

5. DIRK NOWITZKI – Scratch : 117 pts

Hormis le fait que Dirk Nowitzki n’a jamais défendu de sa vie, il est un attaquant génial et a révolutionné le poste d’ailier-fort à lui tout seul. En effet, un type de 2m13 qui se déplace comme un small-forward et qui prend des shoots en fade-away sur un pied, c’est comment dire… unique. Le grand blond est un attaquant génial et sa technique est imparable. Enfin dans la légalité j’entends (hein, Flo Pietrus ?!). 22,6 pts et 8,2 rbds en 15 saisons chez les Mavs. 1 titre de MVP en 2007 et 1 autre de MVP des Finals pour aller avec son titre de 2011. 12 fois All-Star, 4 All-NBA First Team et 5 All-NBA 2nd Team. 22 pts 7 rbds sous le maillot Allemand (6 Eurobaskets dont une médaille d’argent en 2005, 2 Mondiaux dont une médaille de bronze en 2002 et une olympiade). Le meilleur joueur Allemand de l’Histoire. Peut-être un des meilleurs Européens de l’histoire tout court.


Kevin Garnett

4. KEVIN GARNETT – Scratch : 133 pts

Pour ses fans, Kevin Garnett est un joueur « vrai », plein d’énergie et passionné. Pour ses détracteurs, il est une « petite frappe », dépourvu de cerveau et provocateur dans le mauvais sens du terme. Vous l’aurez compris : Kevin Garnett, on aime ou on déteste. En tout cas le joueur ne laisse pas indifférent. Déjà parce qu’il a un talent fou et ce, dès son adolescence. Il intègre la NBA tout juste sorti du lycée et s’y fait sa place tout de suite. Chez les Wolves tout d’abord, où son duo avec Marbury séduit et… agace. Et où il remporte le titre de MVP de la saison 2004. Puis avec les Celtics, où il remporte le titre en 2008. 15 fois All-Star (MVP en 2003), 4 fois dans la All-NBA First Team, il est aussi élu 9 fois dans la All-Defensive First Team et remporte le titre de meilleur défenseur en 2008. Champion Olympique en 2000. Actuellement en fin de carrière chez les Nets de Brooklyn.


Charles Barkley

3. CHARLES BARKLEY – Scratch : 141 pts

Pas si éloigné de la première place de ce classement, le gros Charles est une figure de la ligue. Attaquant brutal et musclé, Charles Barkley s’est amusé toute sa carrière à endosser le costume du « méchant ». Il adorait se faire détester par les fans du monde entier. Et si le public le lui rendait bien, il ne s’y est pas trompé puisqu’une fois le jersey raccroché, il est devenu le commentateur TV préféré des fans de NBA ! Près de 22 pts, 12 rbds et toute une fournée de dunks sauvages en une triple carrière menée chez les Sixers, les Suns, puis les Rockets. MVP de la Ligue en 1993, 5 fois dans la All-NBA First Team et 6 fois dans la 2nd Team, 11 fois All-Star, il ne manque qu’une seule chose dans la riche carrière de « Sir Charles » : un titre. Le bonhomme l’aurait mérité…


Tim Duncan

2. TIM DUNCAN – Scratch : 149 pts

Le jury a rendu son verdict : le « Big Fundamental », roi du shoot avec la planche, 5 titres NBA en 15 ans, se classe 2ème du Top Power-Forward (à un orteil de la première place…). 10 fois All-NBA First Team, 14 fois All-Star, Duncan vaut 20 pts 11 rbds sur ses 17 saisons aux Spurs. MVP en 2002 et 2003. Et à 37 ans, il est toujours au top. Allez, un 6ème titre et on lui la donne la première place !!!


Karl Malone

1. KARL MALONE – Scratch : 152 pts

Pour trois tous petits points, le « Mailman » se retrouve vainqueur de ce combat acharné qui l’a opposé à Tim Duncan, pour la première place de ce Top PF. Prototype de l’ailier brutal et efficace, Karl Malone a pour lui d’avoir assuré la livraison des (nombreuses) assists envoyées par son collègue John Stockton. 2ème meilleur marqueur de l’histoire de la NBA, 11 fois dans la All-NBA First Team (un record qu’il partage avec Kobe Bryant), 14 fois All-Star, Karl Malone a été élu – entre autre – 2 fois MVP, en 1997 et 1999. 25 pts 10 rbds sur sa carrière. Musclé.

MENTION SPECIALE

Également nommés et dans l’ordre « hors classement » :

Derrick Coleman, Anthony Davis, Anthony Mason, Gregor Fuçka, Zach Randolph, Dino Radja, Luis Scola, Antonio McDyess, Amare Stoudemire, Joe Barry Carroll, Larry Nance, Horace Grant, Jorge Garbajosa, Antawn Jamison, Juwan Howard, Otis Thorpe, Jermaine O’Neal, Cliff Robinson.

Montage photos : Clément Demontoux pour Basket Rétro

Montage Une : ALP HOOP

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10 Comments on TOP 100 BasketRetro : POWER-FORWARDS

  1. Detlef était un SF hein…Boris Diaw n’a rien à faire là, McHale méritait mieux, beaucoup mieux (au moins dans les 7 premiers), Kemp est trop haut, Horry n’a pas sa place. En terme de subjectivité, je pense quand même que le fait d’aimer un joueur plus qu’un autre a eu une forte influence sur ces classements. Je trouve ça dommage.

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    • Hmmmm… Schrempf est référencé sur les 2 positions… pour moi il est bel et bien un power forward. Mais je te l’accorde, c’est discutable.

      Pour McHale, bien sûr ok avec toi, il méritait mieux ! Comme Dino Radja ou Luis Scola d’ailleurs !!! Diaw est le chouchou national et leur prend donc leur place. Mais il s’agit visiblement plus d’un clin d’œil du jury envers Babac que de mauvaise volonté. Et puis, s’il n’est pas dans les 20 premiers, combien lui passent réellement devant ? Pas tant que ça, hein ?!

      Horry par contre… pas d’accord du tout 😉 Ses 7 bagues le mette à l’aise dans les 15 premiers. Et avec un fauteuil en cuir svp !

      Pour ce qui est de la subjectivité… avec un jury de 8 membres, à moins que tout le monde ne soit corrompu, elle ne semble pas avoir eu autant d’influence que tu le penses…

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      • Horry a 7 bagues, Bill Wennington en a 3, il fait parti des 20 meilleurs pivots? 🙂
        Robert Horry est l’un des meilleurs rôles players de l’histoire, rien de plus. Il s’est retrouvé dans la bonne équipe au bon moment, et en dehors de Houston, il commençait à jouer seulement en playoffs et non en saison. 7 bagues, des tirs clutchs, mais à partir de 2000, soit son 3ème trophée, c’était un joueur banal du banc, capable d’apporter un brin de folie comme de ne rien apporter du tout. Sa notoriété est surfaite car on pense avant tout à ses shoots historiques et pas au reste.

        Detlef avait la taille d’un PF, mais sa position préférentielle en NBA était bien ailier, même s’il évoluait sur les 2 postes, il démarrait titulaire en 3 à Seattle par exemple.

        Pour Boris, il y en a pas mal que vous avez cité qui passent devant, Coleman, Mason, Radja, Scola, Stoud, Dice, Horace Grant, Cliff Robinson et je dois en oublier. Si San Antonio ne l’avait pas signé, Diaw serait en Europe, sa carrière NBA terminée. Il a fait 2 bonnes saisons en NBA, 2006 en l’absence de Stoud et 2014, 2013 passe aussi.

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  2. Je suis encore une fois plutôt d’accord avec ce classement. L’ordre pour les deux premiers est très compliqué. Duncan-Malone ? Malone-Duncan ? Impossible de le déterminer. Duncan a plus de titre mais Malone était un monstre aussi. J’aurais probablement dit Duncan.
    Rodman devant Nowitzki (que j’écris avec un « Z », à tort peut être) aussi, probablement. Bosh justifie pleinement son classement cette saison, maintenant qu’il n’est plus dans l’ombre de LeBron. C’est aussi être grand que de savoir s’effacer quand il le faut.
    Et puis pour notre capitaine, il le mérite, un magnifique joueur à regarder. Il sait tout faire et c’est très appréciable. En plus il a trouvé une équipe et un coach en adéquation parfaite avec son jeu.

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    • Oui, Bosh démarre sur les chapeaux de roue et justifie sa place. Mais on pouvait s’en douter.

      Pour Babac… perso, je ne lui ai pas donné ma voix, mais peut-être qu’il n’y a finalement pas tant que ça de joueurs qui lui passent devant (probablement entre la 27e et la 32e place, à la vue de la concurrence… ?).

      Et puis pour Malone-Duncan….. pfffff. Je préfère ruminer ce résultat dans mon coin 😉

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  3. Peut-être le classement le plus chaud jusqu’à présent ^^

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  4. Et KEVIN WILLIS !!!!!! Ça me paraît aberrant qu’il ne figure pas dans cette liste

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  5. Wallace a brillé statistiquement avec Atlanta.. le temps d’un match 😉

    Sinon plutôt d’accord avec ce classement à l’exception de :

    Boris que j’adore mais bon faut pas pousser…
    Mc Hale qui mérite clairement un top 8
    La première place… vu le palmarès individuel et collectif de Tim (+ la classe et l’intelligence du bonhomme), il est clairement devant le tueur d’ours !

    Sinon je conclu donc que Pau Gasol est définitivement devenu un pivot… parce que pour moi c’est un 4 qui vient se placer entre Dirk et Mc Hale (qui dans ma tête est venu se glisser devant Rodman)

    Finalement pas si d’accord ! 😉

    En tous cas j’espère bien retrouver Ostertag dans le classement des pivots !

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    • Pour Boris… Peut-être ne « mérite » t’il pas sa 19ème place… mais il n’en est pas si loin en réalité ! Peut-être objectivement plus proche de la 23-27ème place ?

      Pour McHale, clairement le jury a été rude… mais la concurrence est forte sur le poste de power.

      Enfin pour l’ami Gasol, oui, nous avons fais le choix de le glisser chez les pivots… où tu devras encore patienter avant de savoir si Greg Ostertag a une une citation 😉 !!!

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