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La carte du mois : Chef Curry fête le retour de Topps

NBA Cards

Montage Une : Laurent Rullier pour Basket Retro


Seize années sans concurrence, pendant lesquelles PANINI a produit plus de collections que de raison, parfois de haut standing et d’autres fois, laissant un goût amer dans la bouche et les porte-monnaies des collectionneurs. Cédant souvent à la facilité, PANINI n’a pas vraiment révolutionné le marché des collections de cartes et même s’il est encore un peu tôt pour le dire, ne semble pas bien parti pour laisser un manque.


D’autant plus que l’entreprise Fanatics, spécialisée dans la distribution de produits de sports (pour de grands clubs -dont le PSG-, ou la NBA via le NBA Store par exemple) avait annoncé début 2022 le rachat de la marque iconique Topps, qui s’apprête donc à revenir sur le devant de la scène, avec à son tour, l’exclusivité !

Et le moins que l’on puisse dire est que Topps a eu le temps de préparer son retour, presque trois ans de tests (avec les sets Topps Now par exemple) et des accords à n’en plus finir. Un des plus marquants étant l’arrivée retentissante de LeBron James, en janvier 2024, après plus de 20 ans de contrat d’exclusivité avec le concurrent Upper Deck. Signe fort que Topps allait tout faire pour s’imposer et rafler la mise sans laisser la moindre miette sur la table.

Laissons à Topps le temps de s’installer et reprendre ses marques et en attendant, je vous propose de replonger dans la dernière saison NBA de l’ère pré-PANINI. Une saison marquée par l’arrivée d’un « fils de » qui lui, laissera des traces durablement dans le Monde entier, j’ai nommé Stephen Curry.

Je sais, à l’évocation de son nom, certains supporters français peuvent ressentir d’intenses frissons. Des frissons de douleur ou de terreur, quand on se souvient la qualité de sa finale lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. Il a fait plier la France sur une folle série de shoots à 3 points, sa spécialité.

Fils de Dell, qui aura passé de belles années -entre autres- aux Charlotte Hornets et frère de Seth qui va entamer sa 12ème saison en NBA, rejoignant cet été les Warriors de Golden State aux côtés de son frère, Steph Curry ne met pas longtemps à s’imposer dans le cœur des fans.

Tout le contraire de sa Rookie Card, sortie par Topps en août 2009 (magie des fins de contrat, Topps et ses concurrents avaient profité du calendrier pour sortir leurs collections « de base » juste avant l’expiration de leurs licences), dont la fadeur n’a d’égal que son manque d’originalité. C’est pourtant la carte du mois !

Pas compliqué de comprendre d’où lui vient son surnom de « Baby face » n’est-ce pas ?

D’autres RC sortent dans les collections Upper Deck, Bowman et Donruss en cette rentrée des cartes 2009 mais c’est bien la Topps qui demeure la plus iconique.

Jusqu’à son premier titre avec les Warriors en 2015, le marché des cartes de Curry est plutôt calme. Son premier sacre générant un engouement extrêmement important, tous les collectionneurs du monde entier se mettant à fouiller leurs boîtes à « junks » (cartes à faible valeur) à la recherche de trésors à l’effigie de Stephen. Le marché de seconde main se retrouve ainsi envahi par des milliers de cette rookie card délaissée et jugée sans valeur pendant des années, ainsi que d’autres cartes « monstrueuses » si rares et limitées issues des collections les plus prestigieuses.

Ensuite vient sa RC provenant de la collection « grande soeur » aka Topps Chrome limitée à 999 exemplaires. Une collection plus chère mais aussi plus qualitative (une couche ajoutée avec un effet « brillant » mettant en valeur à un tout autre niveau la carte de base) et la rendant plus épaisse et solide que celles de la collection premier prix. Le bond en avant est déjà très impressionnant par rapport à sa petite sœur, tirée à plusieurs millions d’exemplaires.

Mais le hit absolu, le vrai must, celle que l’on voit passer parfois en salle de vente (virtuelle) chez les Goldin et compagnie (maisons d’enchères bien connues des fans), c’est bien la version dite « Gold » limitée à seulement 50 exemplaires.

En 2022, à titre de comparaison, un exemplaire (PSA notée 8/10 donc pas le top du top) s’est vendu plus de 200 000 Dollars.

Même si la cotation semble avoir légèrement baissé (la même s’étant vendue 184 000 Dollars en mars dernier), il s’agit d’une carte inaccessible aujourd’hui.

A moins d’avoir la chance de ce monsieur, de la sortir d’un paquet…

D’où, mon choix (plus accessible et réaliste) du set Topps de la collection de base, qui vous permettra, à un contour doré près, de toucher du doigt l’origine de toute la légende de Baby Face dans le Hobby. Nul ne sait dire quelle place il laissera dans la légende de la collection dans dix, vingt ou trente ans, mais nous savons tous à quel point il a révolutionné le jeu en NBA depuis 2009 et, par ricochet, la collection.

Si vous voulez vérifier mes dires, Beckett (référence non loin d’être déchue dans le Hobby en termes de cotation) avait sorti en 2022 un top des RC de Curry -que j’ai découvert après la rédaction de ce billet-, l’occasion de constater que la Topps Chrome Gold n’est même pas dans le top 20 ! et par acquis de conscience, aller peut-être vérifier vos fonds de tiroirs, à la recherche de ses cartes…

A bientôt pour une nouvelle carte du mois et très bonne collection !

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