[ITW] – Michel Rat « Avec le PUC, parfois, on arrivait déguisés au match ! »
Interview
Le PUC est un incontournable ! Et, dans les années 60, Michel Rat, international à de multiples reprises, incarne parfaitement ce bel esprit Puciste. Basket Rétro vous propose avec cette interview de revenir sur une période unique du basket français.
BR : 1963, c’est l’année de la mort de Piaf et celle de Kennedy. Mais pour vous, c’est tout sauf une année tragique. Vous réalisez le doublé Coupe / Championnat de France avec le PUC …
Michel Rat : Oui c’est vrai, on est champion et on gagne la coupe aussi. C’est une grande année avec le PUC ! Avant cette période, qui est une période de plénitude pour moi, il y a un événement qui a quand même marqué mon existence. C’est le fait qu’il y ait la Guerre d’Algérie. J’étais sursitaire et aller à l’armée, c’était être professionnel pendant le temps que j’étais au Bataillon de Joinville. Je suis loin d’être le seul sportif à qui c’est arrivé. Personnellement, c’est la période où j’étais plus performant. En 62, j’étais parmi les meilleurs marqueurs français et en 63 j’étais au top. C’est le PUC qui m’a permis d’être performant et Emile Frézot y a grandement participé également.

Le PUC Champion de France 1963. Source : Basket-Ball Magazine.
BR : Revenons à votre parcours. Qu’est-ce que vous pouvez nous dire de votre enfance ?
MR : Je suis né à Auvers/Oise et à côté il y avait un hameau : Butry/Oise. C’est-là que j’habitais. Mes parents étaient d’origine modeste. Mon père était plombier et ma mère travaillait à la ferme. Moi, j’ai eu une enfance studieuse et travailleuse. A l’école, un enseignant, Monsieur Borgne, avait mis des paniers de basket. C’est comme cela que je joue au basket. Il était féru de sport ! J’ai joué à L’Isle Adam, à l’AS Les Iles puis on a fondé notre club à Butry. A l’époque, on jouait sur des terrains en mâchefer. On a souvent enlevé de la neige pour pouvoir jouer où tracer le terrain à la chaux. C’était une autre époque, une période épique !
Le PUC était un club qui voyageait beaucoup, aux Etats-Unis, en Afrique, dans les pays de l’Est parce qu’il y avait une culture d’ouverture liée au fait que nous étions des universitaires.
BR : Pourquoi avoir choisi le PUC ? Parce que vous étiez universitaire ?
Je suis arrivé au PUC en 1957. J’étais alors élève de l’Ecole Normale d’Instituteur de Versailles. Et à la finale du Championnat de France Académique 1956, Emile Frézot et Jacques Legrand arbitraient ce match auquel je participais. Comme j’avais fait une belle partie, ils m’ont demandé de venir au PUC. Mais comme j’étais interne à Versailles, je n’ai pu intégrer l’équipe qu’un an plus tard. La saison 57-58, je n’ai plus joué comme j’étais au CREPS de Dinard pour mes études. Après, ma carrière au PUC commence. Le PUC était un club qui voyageait beaucoup, aux Etats-Unis, en Afrique, dans les pays de l’Est parce qu’il y avait une culture d’ouverture liée au fait que nous étions des universitaires. Le basket en France oscillait entre le patronage catholique et le patronage laïc, basket animé le plus souvent par les enseignants d’EPS. C’est un pan de l’histoire important du basket français. C’est un moment où le sport basket évolue beaucoup autour de personnalités comme Robert Mérand, Georgette Coste ou Busnel. La corporation des profs d’EPS a marqué cette période parce que l’action de certains dans les établissements scolaires a été prolongé dans les clubs. Et le PUC en est un exemple.


Michel Rat au PUC ! Source : Basket Ball-Magazine.
BR : Votre première sélection, vous l’honorez contre l’Espagne, en 1959. Que représente pour vous le fait de jouer pour la France ?
MR : Je le dois au PUC et à l’école du PUC. En tant qu’enseignant, je suis très attaché à la notion d’école et au PUC on apprenait les bases, les fondamentaux de ce que sont le basket. Alors, c’est un moment très fort que cette première sélection. Je mesurais avoir franchi beaucoup d’étapes en peu de temps finalement. J’étais arrivé tard dans le basket de haut niveau. Arriver en équipe nationale avec Robert Monclar, Jean Paul Beugnot, Henri Grange, Roger Antoine ou Bernard Planque, c’était un saut dans un autre monde pour moi. Et cela a été un grand moment d’émotion que d’entendre pour la première fois la marseillaise, l’hymne national.
On était contestataires au PUC, il faut l’avouer et tout ce qu’on pouvait contre-carrer, on le faisait.
BR : En 1959, vous avez 22 ans, vous perdez de 2 points contre Roanne en demi-finale du championnat. Et dans le cas d’une finale, le PUC avait écrit à la fédération parce qu’elle n’avait pas la possibilité d’aligner une équipe complète un samedi soir car certains joueurs travaillaient. Vous nous expliquez…
MR : En 59, on était parmi les grandes équipes françaises avec Villeurbanne, le Racing ou Roanne. Et, entre la fédération et le PUC, ce n’était pas la sainte alliance si je puis m’exprimer ainsi… On était contestataires au PUC, il faut l’avouer et tout ce qu’on pouvait contre-carrer, on le faisait. Et le poids du sport à l’école n’était pas du tout le même qu’actuellement.
BR : La même année, vous prenez part à votre premier grand championnat international. Vous rencontrez l’URSS dans le cadre du Championnat d’Europe. Les Russes : Krouminch, Zubkov, etc… sont- ils injouables ?
MR : Quel souvenir ! C’était à Istanbul et bien sûr qu’ils étaient injouables. On jouait dans un stade de football et le parquet glissait tant ! Avec Max Dorigo et Christian Balzer on a été proches très vite d’ailleurs suite à cette compétition. Et puis, j’y ai rencontré Krouminch qui ressemblait à notre géant Jean-Claude Lefebvre par certains côtés. Jean-Claude était hors norme comme Wembanyama ! D’ailleurs Michel De Fautereau, le grand père de Wembanyama a joué au PUC avec nous. Pour revenir à Lefebvre et Krouminch, pour pouvoir les utiliser, il fallait adapter le rythme de la rencontre à leur vitesse de déplacement et parfois, c’était difficile de jouer avec eux. A ce jeu-là, les Russes étaient les plus forts malgré tout. A Istanbul, j’ai peu joué. Je rentrais pour les utilités et défendre. Quand on jouait au PUC, on savait défendre et donner des balles au pivot en attaque.
BR : A cette époque, au PUC, il y a un Américain, le seul du championnat sauf erreur de notre part : Martin Feinberg. Il y a Faber et Souvré dans l’équipe aussi. Quels sont vos souvenirs de cette formation ?
MR : Vous avez raison pour Feinberg. Pour Faber et Souvré aussi, mais il est important également de citer d’autres joueurs avec qui j’ai joué comme Roger Antoine, Bernard Planque, Michi, Doussaint, Longueville ou Salignon. Et j’en oublie… J’ai également joué avec Jacques « Toto » Huguet qui a été ensuite et pendant longtemps médecin des équipes de France. Jacques est un grand médecin qui a innové notamment sur le strapping mais pas que. C’est dans l’histoire du PUC tout cela. Je dis cela parce que le PUC a beaucoup apporté au basket français. Indépendamment de cela, les Faber étaient deux. Tous ces joueurs étaient étudiants comme Doussaint à Centrale. Dès 1952, des étudiants étrangers jouent au PUC dont Martin Feinberg. Martin a été trouvé par hasard par les jumelles Cator. Feinberg nous a entrainés et nous a beaucoup appris. Et en plus, quel joueur il était ! Il organisait aussi beaucoup de déplacements à l’étranger. Nous sommes allés ainsi dans les pays de l’Est, aux Etats-Unis mais aussi en Afrique. Jacques Delachet, le père de Jackie, a aussi fait venir Henry Fields chose qui explique en partie notre titre de 1963.

Martin Feinberg au PUC. Source : Musée du Basket.
BR : Pour votre 13ème sélection en équipe de France vous rencontrez l’Espagne. C’est le 13ème affrontement entre ces deux formations. Pendant la rencontre vous devez défendre sur Buscato dont le numéro est le 13…
MR : Comme j’étais bon défenseur, j’avais la charge de défendre sur Buscato lors de ce match effectivement. Il y avait au Réal Emiliano Rodriguez aussi. Emiliano m’avait demandé de signer au Real mais cela ne s’est pas fait. Les Espagnols jouaient très bien la contre attaque et nous posaient beaucoup de problèmes. Nous n’étions pas non plus du niveau des Yougoslaves, ni des Russes.
BR : Et puis il y a cette blessure au tournoi de Moscou. C’est la plus grande déception de votre carrière d’avoir raté les JO de Rome ?
MR : Les Jeux… (il marque un temps) C’est le grand absent de mon parcours sportif au plus haut niveau. Pour un sportif, les jeux c’est le graal mais j’ai pris un joueur sur le genou lors de ce tournoi de Moscou. A l’époque, on ne parlait pas des croisés, plus des ménisques mais j’ai du me faire opérer. J’étais titulaire en Equipe de France en plus… C’est comme cela. C’est un grand trou dans ma carrière. La fédération avait été très sympa. Avec Jean Daniel Vinson, nous avons assisté aux Jeux en tant qu’observateur. Malheureusement, l’équipe a terminé 10ème au grand regret de Max (NDRL : Dorigo), Baltzer ou Roger Antoine.
J’insiste, au travers du PUC, on véhiculait un message. On avait une identité Puciste.
BR : Championnat d’Europe de Yougoslavie en 1961. 4ème… sans Dorigo, Degros, ni Mayeur…
MR : Ivo Daneu ! C’est le souvenir que je garde de cette compétition. On avait l’impression d’être trois métros en retard avec lui ! Pourtant, nous avions les moyens de faire mieux que troisième en 1961 mais notre championnat n’avait pas le niveau d’exigences que requiert le niveau international. La préparation de l’équipe nationale n’était pas non plus ce qu’elle est aujourd’hui. Par exemple pour Rome, en 1960, on a fait une très mauvaise préparation. Pour revenir à 1961, il n’y avait pas la règle du tir à trois points et contre les nations de l’Est qui possèdent des grands, c’était parfois compliqué. Cela jouait beaucoup en dessous et on souffrait dans ce secteur.

Ivo Daneu sous les couleurs Yougoslaves. Source : bljesak.info
BR : 1962… Défaite contre Bagnolet en finale du Championnat … 66 à 57… C’était Porte Saint Cloud devant 5000 personnes, ce qui est exceptionnel pour l’époque.
MR : A l’époque quand le PUC jouait, la fanfare des Beaux Arts venait. Parfois, on arrivait déguisés aux matchs. C’était un folklore un peu provocateur. Dans le sens « on est étudiants, on joue au basket mais on ne se prend pas la tête ». Je me souviens plus de ces ambiances festives que des résultats. J’insiste, au travers du PUC, on véhiculait un message. On avait une identité Puciste. Je ne sais pas si aujourd’hui c’est comparable. Alors, de la Coupe de France gagné en 1962, il ne me reste pas grand chose mais par contre je garde en moi l’esprit du PUC.
BR : On a parlé de 1963 au départ de cette interview mais il y a aussi ce Championnat du Monde au Brésil. 9 rencontres en 12 jours… 40.000 spectateurs à chaque match… des tonnes de confettis… Belmondo… Est-ce que vous pouvez nous parler de cette incroyable compétition ?
MR : Avant d’aller au Brésil, on s’est arrêté aux Antilles, donc le dépaysement est déjà là. Au Brésil, c’est un monde nouveau qui s’ouvre à nous. Il faut s’imaginer qu’on était logé à Copacabana. Rio : c’est la mer, le soleil et les favelas derrière notre hôtel luxueux…. C’est de cela dont je me souviens, le monde derrière nous, l’environnement si pauvre du pays. Sur les bords de route, on voyait des gens avec des bougies qui priaient leurs morts et il était difficile à l’époque pour moi d’ignorer cela. Après sur le plan basket, je veux dire l’environnement sportif, c’était juste incroyable. Quelle folie, la finale ! Les couleurs, les lumières, c’était féérique. Jean-Baptiste Ré a fait un tournoi fabuleux. Il jouait au SMUC Marseille, il était instituteur. Maxime Dorigo faisait également parti des meilleurs joueurs mondiaux. A la fin des matchs, on étaient vidés. Il faut dire qu’on a joué 9 rencontres en 12 jours ! Parfois, on allait se baigner sur Copacabana, en face de l’hôtel, et Jean-Paul Sérini notre kiné a failli se noyer à cause d’un courant marin. Je me souviens très bien de cette anecdote qui au final, se termine très bien.
Alain Gilles… quel joueur ! Il m’a dit lors de son jubilé que j’étais « son modèle de jeu ». C’est le plus beau compliment basket qu’on ne m’aie jamais fait.
BR : La même année, à l’automne, vous participez au championnat d’Europe organisé à Wroclaw en Pologne. 13ème… Il y a Baltzer, Degros, Lefebvre, Gilles et vous… Vous n’êtes que 5 à avoir participé à Rio.
MR : C’est une catastrophe ! Il y a eu beaucoup d’absents d’abord il faut le préciser alors l’équipe était quelque peu bancale oui. Moi, j’étais sur la pente descendante, je dois l’avouer. Mais l’équipe a implosé en Pologne. Le climat était pénible parce que l’union sacrée entre les joueurs ne s’est pas faite et les défaites ont entrainé une atmosphère difficile. Il y avait pourtant Christian Baltzer, Alain Gilles ou Jean Degros mais cela n’a pas fonctionné. Alain Gilles… quel joueur ! Il m’a dit lors de son jubilé que j’étais « son modèle de jeu ». C’est le plus beau compliment basket qu’on ne m’aie jamais fait.



Michel Rat avec les Bleus. Source : Basket-Ball Magazine.
BR : Votre dernière sélection a lieu en 1967, contre la RFA. Est-ce que c’est un évènement marquant de votre carrière ?
BR : Pas vraiment. Ce qui m’a marqué par contre, c’est notre tournée en Chine. J’avais été en conflit avec Joe Jaunay. Fin 63, je rentre à l’INS pour assurer la formation des éducateurs sportifs, les futurs Conseillers Techniques. C’est comme cela que j’ai eu Jean Claude Lefebvre comme élève. Joe Jaunay est à la DTN et il y a des filles comme Yannick Stephan, Yako Cator ou Geneviève Guinchard que j’ai également comme élèves. Je fais cette formation et il y avait aussi des entraineurs africains francophones comme Claude Constantino. Claude est le capitaine de la sélection Sénégalaise qui fait les Mondiaux de 1978, les premiers pour un pays d’Afrique au basket. Avec la FIBA Afrique, on avait cette école de formation des éducateurs sportifs, le CFES. C’est un élément important car j’ai eu aussi une carrière africaine à Madagascar, au Sénégal, à FIBA Afrique et à la solidarité Olympique. Je vous dit cela parce que c’est cela qui me marque dans ma carrière : la transmission et l’ouverture. Et en Chine, c’est un monde nouveau qui s’ouvre à nous. En 57, on avait été invité avec le PUC à Moscou. On y est allé en train avec deux africains. Je peux vous dire que dans les bourgades Russes, les gens venait toucher nos coéquipiers noirs. Ils n’en avaient jamais vus. En Chine, en 66, c’est encore un autre monde. C’est encore une fois lié à la politique de De Gaule qui voulait se rapprocher de la Chine. Jaunay était le directeur de ce voyage et j’étais son adjoint de l’équipe de France féminine. Pour notre premier match, On était surprotégés. Il y avait des sbires qui nous suivaient également. On était dans un univers terrible parce qu’on ne sortait que pour les matchs et que 66, c’était le début de la révolution culturelle chinoise menée par Mao. Il y avait des défilés dans les rues et on voyait bien que les gens étaient conditionnés. Au basket, il a failli y avoir un évènement diplomatique majeur. On est à égalité, il y avait deux arbitres. Buffière fait donner le ballon à Gilles qui marque. L’arbitre français accorde le panier mais quel tollé ! On est resté deux heures dans les vestiaires. L’ambassadeur a dû reconnaitre une erreur d’arbitrage pour que l’on puisse partir. Comme parfois, sport et politique sont parfois très liés. Cet évènement m’a marqué. Et encore une fois, de ma chambre d’hôtel, je voyais les camions militaires passer. Des camions avec des grands chiffres dessus pour identifier ces véhicules et derrière des milliers de cyclistes et de piétons qui attendaient aux feux rouges pour traverser. Cette image restera gravée à jamais dans ma mémoire.

Michel Rat récompensé par la FFBB ! Ici en compagnie d’Henry Fields Source : Facebook.
BR : Au final, est-ce qu’il y a des joueurs qui vous ont impressionné pendant votre carrière ?
MR : Alain Gilles m’a beaucoup marqué. Je l’ai rencontré pour la première à Roanne, salle Vacheresse. Ce jeune, il rentre sur le terrain. Personne ne le connaissait et il me passe sous le nez deux ou trois fois. Il devait avoir quoi… 16 ans. Je pensais être un bon défenseur mais il m’a donné une belle leçon ce soir là. Alain était un joueur exceptionnel ! Un bon coéquipier, un copain !
Avec du recul, je me rends compte que mon parcours professionnel a été très marquant pour moi. Et, il est lié au basket, comme ma vie !
BR : Comment s’est passé votre arrêt du Basket ?
MR : Il faut renoncer à un moment et de toutes les façons cela ne pouvait plus durer pour moi sportivement parlant. C’est toujours une rupture que d’arrêter il faut le savoir. Moi, j’avais opté, pour que cela ne soit pas trop brutal et au travers ma carrière d’enseignant, de redonner ce que le basket m’avait donné. Au PUC, j’ai continué à entrainer les filles par exemple. J’ai formé des entraineurs africains aussi. J’ai eu Aimé Toupane comme joueur par exemple. Je considère avoir donné beaucoup au basket national et international sans toujours avoir les retours en conséquence. Mais c’est comme cela.
BR : Le dernier mot, c’est pour vous Michel !
Avec du recul, je me rends compte que mon parcours professionnel a été très marquant pour moi. Et, il est lié au basket, comme ma vie ! J’ai passé notamment huit années outre mer pour la formation des enseignants à Madagascar et au Sénégal où en parallèle j’entraînais des jeunes étudiants opérant au plus haut niveau de compétitions dans ces deux pays. A mon retour, j’ai été affecté à au STAPS de Caen pour 4 ans. J’y ai retrouvé Yvan Mainini puis je suis revenu à la FFBB pour l’équipe de France Cadets et l’encadrement des garçons à l’INS qui deviendra l’INSEP en 1975. Devenu Entraîneur National, j’ai travaillé avec l’équipe des entraîneurs nationaux : Pierre Dao, Gérard Bosc, Bernard Grosgeorge, Alain Jardel, Jean Paul Cormy ou Jean-Pierre de Vincenzi pour ne citer qu’eux. A l’INSEP, je suis devenu coordonnateur de la structure et celle-ci a évolué au cours de la saison 88/89. Un club y est créé pour que les garçons puissent évoluer en N3, Lucien Legrand en étant le responsable. Chez les filles, Jackie Delachet était l’entraîneur mais il faudra attendre plusieurs années avant que les jeunes filles intègrent une compétition nationale. En même temps, nous avons, avec les élus, et la Direction Technique contribué à la mise en place d’une filière de repérage, de préformation, des élites jeunes. De même, la formation des entraîneurs sera considérablement structurée sous l’impulsion de Gérard Bosc. J’ai pris ma retraite en 1999 mais depuis, je n’ai pas cessé mon engagement pour le basket. Je suis toujours actif à l’INSEP. et devenu Président du Musée du Basket à la suite de Gérard Bosc qui nous a quittés. Enfin, je voulais vous remercier de m’avoir sollicité pour cette interview. Vous faites du beau travail ! Bravo à vous !

Notre photo : L’INS en 1963. Source : Collection privée de la famille Lefèbvre.
Basket Retro tenait à remercier Michel Rat pour sa disponibilité ! Propos recueillis par Guillaume Paquereau pour Basket Retro.
Merci à ce grand Monsieur d’avoir été aussi gardien du stade et gymnase Philippe Kieffer à Ouistreham en Normandie. Ses conseils ont toujours été à la hauteur…… Merci Michel
Yannick DUFOUR
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