1996, le dernier Tour De Magic
Come Back
Tous fans de basket connaît Magic Johnson, le showtime, les Lakers, les titres et sa retraite après l’annonce de sa séropositivité. Mais, certains ont oubliés qu’en 1996, le 30 janvier, le Magic man est revenu au jeu. Retour sur la génèse de ce come back.
Remontons quelques années avant, en 1991, le 07 novembre, la planète entière apprend avec stuppeur la séropositivité de Magic Johnson. Ce dernier décide, sur l’avis de ses médecins, de se retirer des parquets pour :« combattre une maladie mortelle». La NBA perd l’un de ses plus formidables ambassadeurs et celui qui avec Bird aura fait entrer la ligue dans une autre dimension.
ALL STAR GAME 92 ET DREAM TEAM
Si Magic entame son combat contre la maladie, il n’est pas très éloigné des parquets puisqu’il participe au All star game 92 en tant que titulaire élu par un public qui ne l’a pas oublié ( 658,211 votes). Le fait que les billets de vote aient été déjà imprimé avant l’annonce de sa retraite ont, évidemment, grandement aidé cette sélection. S’en suivra, un match inoubliable, grandiose, tout simplement le All star game le plus chargé d’émotions de l’histoire. Magic est élu MVP pour cette parenthèse enchanté que les meilleurs scénaristes hollywoodien n’auraient pu écrire.
L’autre grand moment de cette année 92, sera sa sélection et présence confirmée pour ce qui deviendra la plus formidable équipe de l’histoire du basket internationnal, la Dream Team. Il est même l’artisan majeur de la création de cette team puisqu’il convaincra Jordan et Bird de le rejoindre. Sans magic, la dream team telle que nous l’avons connu n’aurait pas exister. On peut mesurer l’impact de Magic sur la planète sport, il rayonne sur cette dream team et sur bien d’autres aspects également. Premièrement, il est déjà considéré comme une légende et, à ce titre, l’ensemble du sport mondial le respecte. Deuxièmement, il démontre qu’on peut jouer en étant séropositif et enfin troisièmement, il aide de nombreux malades à continuer de croire et, au reste des autres, qu’un homme séropositif n’est pas un pestiféré, bref il apprend à mieux connaître une maladie qui à cette époque souffre de pensifs délirants.
Cette année 1992, sera émotionnellement très forte pour magic et tous ses fans. Elle se clôturera par un sacre olympique qui rendra sa retraite un peu plus facile à accepter pour le monde du basket.
MAGIC BUISNESS MANET PAPA POULE
Si l’on sait bien que Magic lutte contre une maladie terrible, il ne communique plus dessus. Earvin croque sa nouvelle vie à pleine dent. S’il a, un temps envisagé de continuer sa carrière avec les Lakers, les réactions de craintes et hostiles à son égard ( Karl Malone entres autres) scellent définitivement son retrait du basket.
Il choisit alors de bouger les choses en donnant des conférences d’informations sur le sida et éveiller les consciences sur le fait que cette maladie ne concerne pas que les homosexuels et les toxicomanes.
Il choisit aussi de créer des salles de cinéma dans les quartiers défavorisés afin de donner l’accès à la culture mais aussi offrir du travail aux personnes vivant dans ces quartiers. Cet investissement humain et financier de Magic le rendent plus vivant que jamais: «j’ai eu beaucoup de moments de bonheur depuis 91′. Dieu veille sur moi. Lorsque j’ai ouvert ma première salle de cinéma, j’ai vu des centaines de personnes venir vers moi avec les yeux pleins d’émotion. Ils me remerciaient, ils ne comprenaient pas que je pense à eux, que je tente de changer leurs vies. Moi, ce jour-là, je me suis dit que c’était le plus beau jour de ma vie. En rentrant chez moi, je me suis dit que je n’avais plus besoin de la nba pour vivre heureux.»
Lors de cette année 92′, décidément bien chargée, Magic et sa femme, Cookie, accueille Earvin Johnson 3 leur premier fils (magic ayant déjà eu un garçon d’un premier mariage). Si Magic envisage de revenir au jeu, les retours de certains joueurs (toujours les mêmes!) le décourage finalement et, il décide de prendre du bon temps avec son fils et d’être plus présent qu’avec son aîné.
UNE EXPÉRIENCE AU COACHING ET TOURNÉE MONDIALE ALL STAR
Si Magic avance plutôt bien ses pions en terme de business, il n’est décidément jamais loin de son équipe de toujours, les Lakers. Il effectue une courte pige au coaching en fin de saison 94′ à la demande de Buss, le président des Lakers. Les mauvaises langues diront qu’à plus de 10 millions de dollars la saison ( somme qu’il continu de toucher malgré sa retraite), Buss lui aurait mis la pression pour venir sur le banc. L’expérience tourne court et Magic quitte le banc des Lakers avec un très mauvais bilan de 5v-11d.
Mais le Magic man a toujours en tête le basket et, il décide de former une all star team pour sillonner la planète. Ses coéquipiers se nomment Mark Aguirre, Earl Curreton ou encore Reggie Theus. En leur compagnie, il va enchaîner 55 matchs pour…55 victoires. Magic se régale avec ses potes, il engrange des cachets dépassant les 250000 dollars et en profite pour prêcher la bonne parole et informer les populations des dangers du sexe non protégé.
SPACE JAM ET L’IMPROBABLE RETOUR
L’idée d’un come back ne trotte plus dans la tête de Magic, cela fait désormais 4 ans qu’il a quitté les parquets nba et, clairement quand la question revient magic affirme:« c’est fini. Je suis heureux. Je n’ai plus besoin de la nba pour avoir envie de vivre».
Mais, un vendredi matin de septembre 95′, le téléphone de Johnson sonne, au bout du fil…un proche de Michael Jordan qui l’invite sur son playground perso que lui a monté Warner bros sur le plateau de tournage du film Space Jam. Depuis plusieurs semaines, la crème des basketteurs NBA se retrouvent le soir après le tournage pour des affrontements féroces. Il lui balance:« Tu viens jouer?»
Magic répond:«Qui sera là?»«Michael, Reggie Miller, Grant Hill, Dennis Rodman, Ceballos, Juwan Howard,…Magic répond:«Peux pas. J’ai un rencard avec Cookie. On doit aller au cine ensemble». Si la conversation s’arrête là, Magic ne cesse de penser à ce match qu’il pourrait s’offrir face à Michael et consort. Ni une ni deux, il décommande le ciné, et file sur le playground Space Jam. Un témoin de la scène raconte:« lorsqu’il est entré, on avait l’impression que c’était Moïse en personne qui arrivait. Il est entré dans cet espace immense, et tout le monde s’est tu. Tout le monde le regardait». En effet, Magic n’a rien perdu de son aura et encore moins de son basket. Durant cette session improvisé, il va réciter un basket parfait, no look-passes, rebonds, contre attaque, 3 pts. Magic se frotte à Dennis Rodman qui, et l’on peut lui faire confiance, le joue comme un chien mais Johnson lui met la misère. Non seulement, il n’a pas perdu sa technique mais son corps est lesté de 15 kg supplémentaire ce qui lui autorise d’aller se frotter comme jamais «in the paint».
A la fin du match, Miller, Michael et les autres n’ont qu’une seule question pour Johnson: «Bon sang, pourquoi as tu arrêté de jouer?» «Ca ne me tente plus. J’ai ma vie maintenant. Je peux profiter des crépuscules avec Cookie. Je peux profiter de mes gosses. Je peux repenser à tous les bons moments.»
Malgré tout, va commencer une drague incommensurable de l’ensemble des représentants des Lakers. Del Harris, le coach de LA est l’un des premiers a approcher son entourage et notamment à Leon Rose, l’agent et ami de Magic:« Ecoute, j’en ai rien a faire si je dois dormir devant sa barraque. J’ai besoin de ce mec dans mon equipe».
Jerry West, figure emblématique et vice président des «purple and gold» lui assène un:«C’est maintenant ou, peut être… jamais».
Les coups de téléphone se multiplient du côté des joueurs aussi, de Cedric Ceballos à Nick «the quick» Van Exel, le message est toujours le même:«We need you!»
LE COME BACK PREND FORME….
Magic n’a pas encore craqué, il refuse toujours de reprendre le jeu, il le sait, il a beaucoup plus a perdre qu’à gagné d’un come back 5 ans après l’annonce de son retrait. Alors qu’est ce qui poussera Magic a refouler les parquets? La passion, évidemment mais aussi l’envie de ses propres enfants (Earvin 3 et sa fille adoptive Elisa) de voir leur papa sous l’uniforme des Lakers.
Et puis, il se murmurre aussi que la nuit, lorsque les projecteurs ne sont plus sur lui et que les doutes concernant sa santé et ses démons le rongent, Magic se gave de matchs de ses plus beaux exploits. Les semaines passent et une idée le hante, il n’aurait jamais dû partir si tôt après la découverte de sa maladie. Il aurait pu jouer 4 ans de plus sans problème et plus le temps passe plus la fenêtre d’un retour se transforme en petite lucarne. It’s now or never…
L’idée totalement improbable d’un come back a fait son chemin dans la tête de Magic pour devenir une quasi réalité. Désormais, il n’y a plus qu’une chose qu’il l’empêche de revenir, céder les parts de la franchise (à hauteur de 5%) qu’il possède depuis juin 94′. Ce ne sera qu’une formalité!
LETS’ GO!
Le 29 Janvier 1996, Earvin «Magic» Johnson revêt la tenue mythique des Lakers et, prend place sur la banc du Great Western Forum pour affronter les Golden State Warriors. La salle est pleine à craquer, tout le gotha d’Hollywood s’est déplacé et même Sharon Stone n’arrive pas à se trouver de tickets!
La planète entière retient son souffle, les rédactions journalistiques sont sur le qui-vive, en France, Canal + bouscule sa programmation pour diffuser cet événement. 55 mois après avoir pris ses distances avec la nba, l’un des plus grands joueurs de l’histoire revient à ses premiers amours.
Les fans de basket sont aux anges, à peine quelques mois après le retour de Superman (MJ) voilà qu’on a droit à une dernière symphonie de Beethoven (Magic)!
Il n’aura fallu attendre que 2’21 » et les 2 fautes rapides d’Elden Campbell pour que le coach, Del Harris se tourne vers le banc pour dire à Magic:«Let’s go!».
Le forum d’Inglewood rugit, se déchaîne, pas une peau de ce public ou des téléspectateurs n’a de frissons! Johnson se dresse et rejoint la bande des jeunes Lakers.
Magic fait mine de n’avoir jamais vraiment quitter son équipe mais, cela se voit, il a peur, une pression aussi grande que le grand Canyon lui tord les boyaux!
Mais il ne lui aura fallu que quelques minutes, 6 précisément , pour retrouver le showman. Il nous offre un geste d’un autre monde, une feinte, une seule pour réchauffer le cœur de millions de fans. Après une brique de Magic a 3pts et un rebond de Divac, Magic coupe vers le panier, reçoit le ballon et nous gratifie d’une feinte de passe qui mystifie Latrell Sprewell qui se demande où est passé le ballon. Trop tard, Magic est passé pour finir en lay-up. Le Forum est en ébullition, Magic est bel et bien de retour. La légende dit qu’à quelques milliers de kilomètres de là, à Miami, son ancien coach et mentor, Pat Riley, fond en larmes après cette feinte extraordinaire de son «fils spirituel».
Magic omniprésent dans cette rencontre finit sur une victoire 128-118 et une ligne de stats fabuleuse 19 pts, 8 rebs, 10 assists en 27 minutes. Magic n’est plus un point guard, désormais c’est du poste d’ailier fort qu’il compte mener les lakers. Il ne peut plus bouger aussi vite qu’avant avec ses 15 kilos de plus, ce sera plus facile d’avoir un impact poste 4 que poste 1. Mais déjà, dès son premier match on sent qu’il a envie de mener le jeu, d’en être le dépositaire. D’ailleurs, dès le lendemain Jim Murray, éditorialiste au Los Angeles Times écrit:« Magic sans un ballon de basket, c’est John Wayne sans son cheval, c’est Pavarotti sans une chanson à chanter. C’est une offense contre la nature».
A l’issu du match Magic déclare:«Sans le savoir, j’avais l’impression d’être perdu sur une île déserte. Maintenant, je suis de retour à la maison».
Hasard du calendrier, deux jours plus tard, ce sont les Bulls qui viennent rendre visite à Magic, un défi à la hauteur du sorcier Laker. Les Bulls sont sur la route d’un record de victoire historique de 72 wins. Autrement dit, ces gars là sont injouable! D’ailleurs le fou génial Dennis Rodman, dans son légendaire franc parler, déclare:« J’en ai rien à foutre qu’il soit séropisitf, qu’il ait la varicelle ou le cancer. On va jouer au basket, point». Aussi cru que cette déclaration soit, Magic à aussi besoin d’entendre ça! L’histoire aurait été trop belle si les Lakers étaient venus à bout des indestructibles Bulls. La sanction tombe, victoire sans appel de Chicago 99-84 et, un Magic un peu perdu sur le parquet mais qui finit avec un honorable 15 pts 3 rebs 3 assists.
Le plus important à cet instant là, ce n’est pas la victoire, la défaite, les stats, non! Qui aurait cru un an avant que Michael et Magic s ‘affronteraient sur un parquet NBA. Au mieux, on les auraient volontier imaginé sur un plateau télé et déjà cela nous auraient contenté! Mais là, voir les deux légendes s’affronter «on the court», c’est incroyable!
LA MAGIE S’ESSOUFFLE FACE A LA GÉNÉRATION X
Si Magic est «focus» sur la fin de saison de Los Angeles, le battage médiatique fait monter en pression les jeunes. Ceballos d’abord disparaît dans la nature sans donner de nouvelle pour…aller faire du Jet Ski, puis Van Exel perd son sang-froid en bousculant un arbitre, ce qui le prive des 7 derniers matchs de la saison régulière. Magic quand à lui, fait preuve de nervosité en bousculant lui aussi un arbitre lors d’un match face aux Suns qui le priveront de 3 matchs et 10000 dollars d’amende.
Ce come back idyllique se transforme peu à peu en cauchemard! Magic a voulu faire plaisir à beaucoup de monde en revennant, avait-il sur-estimé le niveau d’implication des jeune lakers? Divac n’est pas Jabbar, Ceballos n’est pas Worthy.
La fin de saison des Lakers est chaotique, Magic semble de plus en plus vouloir prendre le contrôle de la mène et l’égo démesuré de Van Exel est touché. Malgré tout, le bilan de Los Angeles depuis le retour de Johnson est excellent avec 29 v-11d ( 72,5% de victoires). Magic prouve qu’il est toujours un joueur d’exception sur de nombreuses séquences, il finit avec des moyennes de 14,6 pts, 5,7 rebs et 6,9 ass à 36 ans.
DES PLAYOFFS DIFFICILES ET UNE RUMEUR COMPLÈTEMENT FOLLE
Les Lakers abordent les playoffs en tension, clairement l’équipe ne fait pas corps, Magic le sait mais, il s’est engagé, il ira jusqu’au bout. Pour ce premier tour des playoffs, les champions en titre, les Houston Rockets se dressent face aux Lakers. L’espoir est de mise mais l’ampleur de la tâche est disproportionnée pour une équipe qui ne peut vaincre sans être à 200% concentré.
Le premier match est vraiment disputé, Magic, maladroit (4/11) s’en tient au consigne en jouant intérieur, il ira d’ailleurs chercher 13 rebs en plus de ses 19 pts. Le problème vient de Van Exel, qui n’y est plus (1/11 et 9% de réussite!). Verdict victoire des Rockets 87-83. A la suite de ce match, Magic se plaint publiquement de son utilisation poste 4 et veut redevenir le meneur, là où il pense pouvoir apporter le plus.
Les Lakers prennent leur revanche lors du match suivant s’appuyant sur une magnifique performance de Magic et ses 26,7,5.
Malheureusement, pour le reste de la série, la magie n’opérera plus et, malgré des matchs 3 et 4 relativement serrés, à chaque fois, les Lakers lâcheront dans les moments chauds.
Houston se qualifie et Magic laisse planer le doute sur son avenir.
Il annonce donner la priorité aux Lakers évidemment mais certaines rumeurs l’annoncent du côté de Miami chez Pat Riley en compagnie d’un certain Michael Jordan, lui aussi free-agent. Lorsque avant la fin de saison, on lui pose la question d’une futur association avec MJ, Magic répond:«Je ne sais pas. Ce serait drôle.Surtout que lui et moi en sommes à la fin de nos carrières respectives. Pour l’instant, ce sont nos agents qui bavardent le plus. Au terme des playoffs, je suis certain que nous nous verrons pour discuter de tout ça. Je crois que notre avenir sera lié d’une façon ou d’une autre. Au niveau de nos salaires respectifs ou du club pour lequel nous jouerons. Depuis toujours, Michael et moi discutons, nous n’avons pas de secret».«J espère que je trouverai un accord avec les Lakers à la fin de la saison. Si je ne m’entends pas avec eux, j’irai voir ailleurs…».
QUELQUES JOURS DE DOUTES ET ENFIN LE CHOIX SEREIN DE LA RETRAITE
L’attente n’aura pas durée très longtemps, quelques jours après l’échec face aux Rockets, il annonce son retrait ferme et définitif des parquets. Si en terme de basket, il a prouvé qu’il pouvait toujours être un vrai joueur de basket. C’est plutôt le relationnel et ce manque de supplément d’âme des Lakers qui aura scellé le sort d’un futur chez les Lakers. Mais fidèle aux purple and gold, il tranchera rapidement, non Magic ne trahira pas son club de toujours. Il restera un Laker pour l’éternité mais ne poussera pas plus loin l’expérience «il y avait trop d’obstacles a surmonter, nous n’étions pas sur la même longueur d’ondes et on n’est jamais parvenu à jouer en équipe».«j’ai dépensé presque toute mon énergie à lutter contre les querelles internes qui minaient l’équipe…et vous, les gars, n’en connaissez pas la moitié! C’était mission impossible, le bateau avait trop d’avaries, les dégâts étaient trop importants».
Mais Magic a été jusqu’au bout de son rêve, de notre rêve, finir paisiblement sur une vrai décision personnelle. Cette fois, ce n’est pas le VIH qui choisit, c’est l’homme, ce génie du basket, le seul et l’unique Magic qui décide de tirer sa révérence. Salut l’artiste.
LE « WHAT IF » LE PLUS INCROYABLE DE L’HISTOIRE
On ne refait jamais l’histoire, les Suns n’auront jamais le premier pick 69′ pour drafter Jabbar, ni les Bulls ni les blazers ne formeront le plus incroyable duo Jordan/Drexler, etc, etc, etc… Mais pour moi, un des plus gros What if de l’histoire est le suivant (je vous l’accorde, il y a beaucoup de si…):
A la fin de la saison 96′, les Bulls empochent le titre. En retouchant au graal, MJ aurait très bien pu quitter les Bulls en compagnie de Phil Jackson vers les Lakers étant donné qu’eux deux avaient réussit l’objectif, redevenir champion. Lors de ce même été, les Lakers bouclent l’arrivée de Shaquille o’neal et draftent un petit jeune du nom de Kobe Bryant. Et oui, nous aurions pu avoir droit à une équipe absolument fabuleuse! Imaginez Magic, Michael, Shaq et Kobe réunis sous le même maillot…Les «What if»reste des «What if» et finalement c’est bien comme ça. Michael ira chercher encore d’autres titres et Magic aura réalisé le rêve de ses enfants. Le soir de son retour face aux warriors lorsqu’il rentre chez lui, il nous raconte:«Mon fils m’a sauté dans les bras. Il m’a dit: «papa je t’ai vu jouer avec les Lakers. Tu étais à la télé.»Ca, c’est exactement ce que je rêvais d’entendre, j’en aurais pleuré tellement j’étais fier et heureux».
Il ne faut pas aller chercher plus loin le pourquoi du retour de magic! S’il est revenu, c’est pour offrir du bonheur à ses proches ainsi qu’à ses fans, ce qu’il a fait toute sa carrière. Merci à toi Magic, merci de nous avoir régalé pour une dernière fois, une dernière danse, un dernier tour de passe-passe dont seul toi tu as le secret.
REPORTAGE GAME TIME – LE COME BACK DE MAGIC 96′
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