4 février 1993, les adieux de Larry Bird au Boston Garden
Franchise History
Nous sommes le 4 février 1993 et 15 000 personnes ont envahi les gradins du vieux Boston Garden pour rendre hommage à une légende. Sur le parquet, Larry Bird, 36 ans, entouré de sa compagne Dinah et de son petit garçon, Connor, hisse avec soin le maillot frappé du numéro 33 des Celtics. Le sien.
Etoffe précieuse qu’il retire du jeu. Bird, victime de douleurs lombaires à répétition, est au bout du rouleau. Il s’en va. Magic Johnson, qui arbore fièrement un tee-shirt des Celtics, n’est pas loin… L’image est belle. Elle symbolise la fin d’une époque, une période culte qui aura fait chavirer l’Amérique branchée basket des eighties.
En se retirant, Bird lâche prise. Les Celtics perdent leur âme. Bizarrement, l’homme ne s’est jamais vu affublé d’un quelconque surnom, si ce n’est de celui de Kodak, de manière fugace. Surnom donné par Bill Fitch, le coach du début des années 80. Une façon, à posteriori, de figer dans l’histoire l’image de ce grand blanc pataud qui fut l’un des joueurs les plus complets du siècle. Aux côtés de Magic Johnson. Son ami. Pas loin de lui. Comme toujours…
LA CÉRÉMONIE EN IMAGES
Crédits photo : Hoops Vibe
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