[Revue de presse] 5 Majeur – Octobre 1997
Presse
Une couverture qui marque avec le logo des Chicago Bulls où trône Jordan, Pippen et Rodman. Et oui, les Bulls se déplacent à Paris pour disputer l’open McDonalds. C’est donc le gros morceau du magazine, 5 majeur ne rate pas l’occasion de nous présenter en long et en large la future arrivée des champions NBA sur le sol francais.
L’article central signé Pascal Silvestre est surtout axé sur les infos et le déroulement des festivités. Dans une deuxième partie, 5 majeur nous retrace les 5 premiers titres des Bulls. On retrouve également quelques focus sur le phénomène Jordan ( merchandising, contrats pub et sa resignature à chicago).
5 Maj’ nous livre un article de l’arrivée sur le banc des Pacers de Larry Bird avec une question que de nombreux observateurs se posent: «Bird peut-il enfin faire gagner les Pacers ?»
Puis, c’est au tour d’Alex Clément de dresser le portraits de douze hommes en colère! Glen Rice et son flegme à combattre, Scottie Pippen et son contrat en carton, Brian Williams qui file à Detroit, déçu de l’offre ridicule que lui ont offert les Bulls, Kevin Garnett, Cliff Robinson, Iverson, Stoudamire, Ewing,…une sacré bande de revanchards.
On enchaîne sur un portrait de Charles Oakley au titre évocateur, Le Grognard. Puis, sur cette édition, la parole est laissée à Olivier Saint-Jean autour d’un abcdaire. De sa famille,à Evreux en passant par sa jeunesse, l’article nous permet de découvrir la personnalité du premier français à jouer en NBA.
Enfin…vous savez quand on reprend un ancien magazine dans les mains, le recul que l’on peut avoir, ce futur que l’on connaît puisque désormais passé, nous oblige à avoir une lecture différente de celle de l’époque. Si vous ne me suivait pas, vous allez vite comprendre.
Dans cette édition d’Octobre 1997, page 18, on tombe sur une image d’un très jeune basketteur au talent illimité, Kobe Bryant. Nemer Habib réalise une interview de Kobe, passé par Paris pour Adidas durant l’été. Quelques questions pour découvrir son parcours, sa jeunesse entre Phila et l’Italie mais aussi sa vision de la nba et de la société en général. Mais, dans ce flot de questions diverses et variées, deux ont aujourd’hui une résonance particulière. Un peu comme s’il nous parlait toujours…
«Pour changer de sujet, que penses-tu de la mort de Lady Diana?
Comme je le dis toujours, on doit aborder chaque journée comme si cétait la dernière…..Cela prouve qu’il ne faut jamais croire que tout nous est dû. Le temps qui nous ait accordé sur cette terre est bien trop précieux pour être gaspillé. Je pense qu’on doit l’utiliser pour s’occuper des gens que l’on aime, de sa famille.
Voìlà, je pense que vous avez compris ce que je voulais dire par «lecture différente».
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