[Performance] Kobe Bryant met Orlando au tapis par KO en 1999
Les plus belles perfs
Aujourd’hui, nous nous penchons sur l’un des plus gros matchs de la saison 1998-1999. Orlando réceptionne les Lakers avec une ancienne connaissance, Shaquille O’Neal. Mais le Shaq n’est pas l’attraction principale de cette rencontre, un certain Kobe lui a piqué la vedette et de manière cinglante. Retour sur une performance oubliée et pourtant complètement folle.
Orlando reprend quelques couleurs en restant sur quatre victoires consécutives. Les hommes de Chuck Daly font toujours parti des outsiders pour la finale à l’est. Les Lakers commencent un peu à lâcher du lest. Avec la venue récente de Dennis Rodman, les californiens avaient pris un sérieux ascendant en étant invaincus sur dix matchs d’affilée. La confiance n’est plus aussi forte après avoir perdu trois des quatre dernières rencontres. Le doute s’installe où on se demande si finalement cette équipe calibrée all-star peut viser les sommets au delà de leurs égos.
Le début de match va vite confirmer nos craintes, Los Angeles boit la tasse. Nick Anderson défend fort sur Kobe Bryant, Glen Rice n’a aucun espace, le collectif est en berne et Shaq se fait huer par son ancien public. Au même moment, le Magic joue avec énergie. Le rookie Matt Harpring n’est pas intimider par les coups bas de Rodman, Darrell Armstrong est une pile Duracell, Penny claque des dunks et la surprise Michael Doleac (25 pts) punit Shaq à mi-distance dès qu’il en a l’occasion. A la pause, Orlando mène de vingts points.
Au retour des vestiaires, la tendance s’inverse. Les Lakers commencent enfin à défendre, faire du pressing, Orlando panique et c’est parti comme un comeback dingue. Derek Harper allume derrière la ligne à 3 points pour son meilleur match de la saison et surtout, Kobe Bryant sonne la révolte. Première mi-temps, il est à cinq points à 2/8. Seconde période, 33 unités à 13/16, dont une grande majorité de shoots dans tous les sens. Dans son sillage, les Lakers sont irrésistibles avec une adresse démoniaque et une envie mordante d’arracher la victoire. Black Mamba termine donc avec 38 points, son record en carrière à ce moment précis et sa première véritable grosse performance individuelle. Un match magnifique qu’on peut ranger dans la catégorie « classics ».
BOXSCORE
LES HIGHLIGHTS DU MATCH
Crédits photos : Getty/NBA.com
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