George Gervin et David Robinson, le récit de deux ères
Franchise History
Première Star de l’histoire des Spurs, George Gervin fête aujourd’hui ses 66 ans. Peu d’équipes ont gagné d’une manière plus créative que les Spurs de San Antonio à la fin des années 70 et au début des années 80. Meilleure attaque de la Ligue grâce à leur fulgurante capacité de réaction, ils ne se sont jamais qualifiés pour une finale de championnat avant 1999.
Pour sa première finale , les Spurs de San Antonio ont remporté le premier titre de leur histoire avant de construire une véritable une dynastie dans les années 2000 en remportant 5 bagues de champion.
Dans les années 90, on se souviendra d’eux comme les deux plus grands joueurs de l’histoire de San Antonio. Malheureusement pour les Spurs, au moment où David Robinson et George Gervin se son retrouvés à San Antonio, l’un était joueur et l’autre coach.
George Gervin et David Robinson réunissaient deux composantes, permettant de remporter un titre NBA, mais malheureusement, ils ne se sont jamais rencontrés. Gervin a terminé une brillante carrière de 12 ans à San Antonio, quatre ans avant que Robinson n’arrive aux Spurs.
L’histoire débute en 1967 à Dallas sous le nom des Chaparrals en ABA. Bien que cette équipe ait joui d’un succès immédiat sur le terrain, remportant 46 matchs lors de sa première saison, ce fut un désastre financièrement. Devenue par la suite, les Chaparrals du Texas, elle alterna les rencontres à domicile à Dallas, Fort Worth et Lubbock. En 1973, un homme d’affaire de San Antonio, Red McCombs, acheta la franchise, l’établit dans sa ville et la rebaptisa les « Spurs ». Avant la saison 1973-74, il dépensa plus de 500 000 dollars, une somme fabuleuse à l’époque, pour acquérir George Gervin et le pivot Swen Nater des Squires de Virginie.
Gervin, véritable machine à scorer de 2m00, svelte, avait une batterie éblouissante de hooks, de tirs en suspension et de dunks. Au moment où San Antonio rejoignait la NBA en 1976, il avait à son actif quatre saisons régulières et un arsenal offensif pleinement développé.
Grâce à Gervin qui établit en cinq ans, quatre records comme le meilleur marqueur des Spurs, San Antonio est devenu l’une des équipes les plus détonantes de l’histoire. Mais, sans un pivot, l’héroisme de Gervin n’a pas suffi. Les spurs de San Antonio en finale de la Conférence Ouest en 1982 et 1983, entraînés par Stan Albeck, mais n’ont pas pu vaincre les Lakers de Los Angeles. La franchise de San Antonio n’a retrouvé sa forme qu’avec l’arrivée de David Robinson venu de la Naval Academy en 1989. Les Spurs avaient utilisé le premier choix de la Draft 1987 pour sélectionner Robinson, qui dut par la suite servir deux ans dans la Marine avant de pouvoir rejoindre la franchise texane.
Là, Robinson a tenu ses promesses. Avec ses 2m15, il se déplace sur le parquet avec l’agilité des joueurs beaucoup moins grands. Son tir de la main gauche porte jusqu’à la ligne des lancer-francs et ses capacités de rebonds et défensives font de lui un des joueurs les plus complets de la Ligue. Robinson a non seulement aidé San Antonio à s’améliorer en passant de 21 à 56 victoires lors de sa première saison, manquant de peu la finale de la Conférence Ouest. Portland a eu besoin de deux victoires, remportées en prolongation, leur permettant d’éliminer San Antonio dans un intense Game 7 en 1997 en demi-finale.
Les Spurs n’ont plus jamais été aussi bons par la suite. Les blessures des starters : Terry Cummings et Willie Anderson, ont arrêté la progression de l’équipe. Les nombreux changements d’entraîneur ont semé la pagaille, jusqu’au jour où l’ancien joueur NBA, John Lucas reprit les rênes pendant 21 rencontres lors de l’exercice 1992-93. Lucas a immédiatement fait appel à Robinson, qui a de nouveau mené San Antonio en demi-finale de la Conférence Ouest. Le roster des Spurs s’est ainsi aggrandi avec l’arrivée de Dennis Rodman lors de la saison 1993-94, tandis que Terry Cummings et willie Anderson semblaient remis de leurs blessures.
L’apogée se produisit lors de la saison 1994-95, dans laquelle les Spurs remportent 62 victoires sous la direction de leur nouvel entraîneur, Bob Hill. Avec une moyenne de 16,8 rebonds, Dennis Rodman offrait l’opportunité à David Robinson de mettre un peu plus de créativité dans son jeu. Il réalise une moyenne de 27,6 points, 10,8 rebonds et remporta les honneurs de la Ligue en remportant le trophée de MVP de la saison régulière. Les Spurs éliminèrent Denver et Los Angeles en playoffs, mais perdirent face à Houston en six manches lors des finales de la Conférence Ouest. Robinson remporta son 4ème titre de meilleur rebondeur, mais ne se comporta pas comme Bob Hill le désirait. A la fin de la saison, Rodman décida alors de changer d’air et partit pour Chicago.
Malgré une excellente saison en 1995-96 avec 59 victoires, les Spurs se font éliminé au second tour des playoffs contre Utah. Rattrapée par son succès, les Spurs vont vivre la saison suivante l’une des plus mauvaises campagne de son histoire avec seulement 20 petites victoires à son actif, leur permettant par la même occasion d’obtenir le premier choix de la Draft 97 et de sélectionner un autre intérieur doué en la personne de Tim Duncan.
L’HISTOIRE EN IMAGES
Crédits photo : Spurs Nation
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