Michael Finley, l’ailier explosif du Texas
Portrait
Connu pour son jeu offensif complet et sa vista dans les derniers instants des matchs, Michael Finley, qui fête aujourd’hui ses 45 ans, nous a gratifié d’une remarquable carrière pendant ses 15 saisons dans la grande ligue.
Après une carrière universitaire complète de 4 ans dans le Wisconsin, Finley est sélectionné en 21e position par les Suns de Phoenix. Il pose ses bagages et se fait remarquer pour sa première saison, montrant à la ligue qu’il vaut plus qu’un 21e choix. Dans le sillage de Charles Barkley, il marque pour sa saison rookie 15 points par rencontre. Prometteur, il est transféré dès sa deuxième saison par Phoenix en compagnie de Sam Cassell, autre joueur au potentiel important, contre Jason Kidd, jeune meneur figurant déjà parmi les meilleurs de la ligue, aux Mavericks de Dallas.
C’est donc à Dallas que Finley est devenu le grand joueur dont on se souvient. À 23 ans, il débarque dans l’équipe texane où il devient vite incontournable. Il s’affirme en 1997-1998 comme le meilleur scoreur des Mavs, atteignant l’excellente moyenne de 21.5 points par match. Il se maintiendra au delà des 20 points pendant 5 ans, malgré l’arrivée de Dirk Nowitzki l’année suivante, l’allemand s’imposant rapidement et logiquement comme le franchise player de la franchise de Mark Cuban. Le jeu de Finley est très complet. Il est capable de tout en attaque, ravissant les fans par ses dunks et se montrant efficace derrière la ligne à trois points ou celle des lancers francs.
En 2000 et 2001, il obtient ses deux sélections au All-Star Game, récompensant un jeune joueur à l’apogée de sa carrière. En 2002, il est sélectionné pour faire partie de l’équipe nationale américaine au championnat du monde à domicile, à Indianapolis. Malheureusement pour lui, son équipe a cette année là réalisé les pires championnats du monde depuis le retour en équipe nationale des joueurs de NBA, terminant 6eme de ces championnats du monde.
Ses statistiques baissent quelques peu, mais son efficacité augmente (il est au delà des 40 % de réussite à trois points en 2004 et 2005, pour ses deux dernières saisons à Dallas).
L’histoire avec Dallas s’achève sur une nouvelle déception. Avec San Antonio, les deux équipes rivales du Texas figurent parmi les grands favoris. Mais contrairement à San Antonio, Dallas aura dû attendre 2011 pour être sacré champion, alors que les Spurs en sont à leur 3ème titre en 6 ans.
Après les avoir martyrisé dans les derbys texans (avec notamment un buzzer beater réalisé face aux spurs), Finley les rejoint en 2005. Il devient le 6ème homme de luxe de l’équipe de Gregg Popovich, étant un efficace back-up de Manu Ginobili.
Il est d’une grande aide aux texans pour la conquête de leur 4ème et dernier titre en date des Spurs en 2007. Il n’est plus qu’à 10 points par match, l’âge se faisant sentir, et son rôle déjà moindre à San Antonio va encore diminuer. Son temps de jeu est sa moyenne de points baissent considérablement en 2009-2010 (tombant à moins de 4 points en 15 minutes), ce qui va pousser les deux parties à rompre son contrat. Free agent en mars 2010, il signe à Boston où il fait figure de vétéran, espérant obtenir un nouveau titre aux côtés de Paul Pierce, Kevin Garnett et Ray Allen déjà champion en 2008. Boston atteint les finales NBA, mais s’incline lors du 7ème et dernier match face aux Lakers qui réalisent un back-to-back.
Michael Howard Finley prend alors sa retraite, conscient qu’il ne pourrait plus retrouver son niveau d’antan, et nous laisse l’image d’un grand ailier très complet offensivement. Pour finir, voici son Top 10 à Dallas, où il a réalisé ses plus belles actions en carrière.
SES STATS NBA
SON PALMARES
- Champion NBA avec les Spurs (2007)
- Champion de la conférence Est avec Boston (Finales 2010 perdues contre Les Lakers).
- 2 sélections au All-Star Game (2000 et 2001)
- Nommé dans la All-Rookie First Team en 1996 (3e au vote du rookie de l’année).
SA CARRIÈRE NBA EN IMAGES
Crédits photos : Phoenix Suns Archives / Getty Images
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