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Top 25 joueurs cultes NBA : Moses Malone

Top 25

Credits : Julien Mc Laughlin

1976 >1995

 

Grand oublié parmi les meilleurs pivots de l’histoire à cause de son manque d’exposition médiatique,  Moses Malone fut sans conteste l’un des joueurs les plus travailleurs et les plus dominateurs.

Du haut de ses 2,08 m, Malone n’était peut-être pas le plus grand mais certainement le plus impressionnant pour imposer sa loi dans la raquette. Grand spécialiste du double-double, l’intérieur est intenable sous les panneaux, récoltant points et rebonds à foison.

Tout d’abord en ABA, c’est avec les Utah Stars que le très jeune pivot, à peine sorti du lycée, commence par se faire une réputation en glanant tous les honneurs de la défunte ligue. Deux ans plus tard, c’est sous les couleurs des Houston Rockets qu’il affirme son leadership en NBA, se voyant décerner le titre de meilleur joueur de 1979 avant de conduire l’équipe jusqu’à la finale de 1981. De nouveau MVP en 1982, le titre lui fait cependant toujours défaut.

Nombreuses sont alors les équipes souhaitant s’adjoindre les services du MVP sortant. Reconnu pour son talent, sa générosité, sa personnalité exubérante et surtout son éthique de travail qui en fait un joueur précieux au sein d’un effectif aspirant au titre, Moses Malone fait la joie de la ville de Philadelphie lorsqu’il est échangé avec les 76ers au cours de l’été. À ses côtés, la star Julius Erving trouve le point d’ancrage de la défense pour mener Philly vers un parcours sans faute en Playoff avec 12 victoires pour une seule défaite. Véritable ciment de l’équipe, Malone est la pièce centrale qui mène les 76ers à la conquête du titre face aux Lakers de Kareem Abdul-Jabbar, s’adjugeant, au passage, le titre de MVP et de MVP des finales en 1983.

Champion, il continue à faire profiter de son expérience d’autres équipes et évolue successivement au sein des Bullets, des Hawks, des Bucks et des Spurs. Au terme d’une carrière riche de plus de vingt saisons, Malone se retire en 1995 après avoir inscrit son nom parmi les joueurs ayant enregistré le plus de matchs, de minutes, de tirs, de points et surtout de rebonds.

source : Washington Post

Né à Petersburgh dans l’État de Virginie, le jeune Moses Malone passe une enfance difficile. Enfant unique élevé par sa mère, c’est dans les quartiers défavorisés et dans une maison très insalubre que l’enfant grandit après que son père alcoolique ait abandonné le domicile.

Moses passe alors le plus clair de son temps dans le gymnase de l’école, la rudesse de ses conditions de vie forgeant sa dureté au mal pour s’imposer sous les panneaux. Star de son lycée, il permet au Pittsburgh High School de devenir champion de Virginie et de demeurer invaincu deux années de suite avec un impressionnant bilan de 50 victoires pour aucune défaite. Amplement suffisant pour attirer l’attention de tous les recruteurs du pays autour du jeune prospect.

Bien que courtisé par des universités prestigieuses comme celle du Maryland, Malone décide néanmoins de rejoindre directement la ligue professionnelle sans passer par la case NCAA. Beaucoup trop jeune pour pouvoir accéder à la NBA, c’est au lendemain de la Draft ABA de 1974 qu’il fait ses grands débuts, après que les Utah Stars aient jeté leur dévolu sur le prodigieux pivot en le choisissant lors du troisième tour.

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Meilleure saison : 24.5 points, 15.3 rebonds, 1.3 passes, 1.1 steals, 2.0 contres (1982-1983)

 

 

  • Titres de MVP : 3 (1979, 1982, 1983)
  • Titres NBA : 1 (1983)
  • Sélections All-Stars : 12
  • MVP des Finales NBA : 1983
  • All-NBA First team : 1979, 1982, 1983, 1985
  • All-NBA Second team : 1980, 1981, 1984, 1987
  • NBA All-Defensive First Team : 1983
  • NBA All-Defensive Second Team : 1979
  • Meilleur Rebondeur NBA : 1979, 1981, 1982, 1983, 1984, 1985

 

Modèle : Nike Air Force 1

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« Air in a box ». C’est par ces simples mots que la firme Nike lance en 1982 la Air force 1, son premier modèle de basket équipé de la fameuse technologie Nike Air.

Davantage réputée pour ses chaussures de running, la firme de l’Oregon est alors encore peu expérimentée sur le créneau de la basket. La marque n’en est pour autant pas à son premier coup d’essai puisque la « Blazer » est déjà visible aux pieds de certains joueurs tels que ceux de George Gervin par exemple. Toutefois, avec sa silhouette simpliste, le modèle a encore du mal à se distinguer d’une concurrence où Converse et Adidas s’affirment comme leaders du marché. Le designer Bruce Kilgore doit alors revoir les copies pour se pencher sur un nouveau modèle qui allait bientôt faire la joie des joueurs comme celle des consommateurs. S’inspirant de la Nike Approach (un modèle de randonnée), il mise alors tout sur la robustesse, la souplesse et sur le maintien de la cheville, constatant les blessures à répétition de cette partie du corps auprès des joueurs de basket.

Au moment de sa production au tout début des années 80, Nike cherche à s’adjoindre les services de bons joueurs NBA pour en faire ses nouveaux porte-drapeaux. Connu sous le surnom « Original Six », on y retrouve Michael Cooper (Lakers), Bobby Jones (76ers), Calvin Natt (Trail Blazers), Mychal Thompson (Trail Blazers), Jamal Wilkes (Lakers) et Moses Malone (76ers). Capitalisant sur le nom du modèle, une vaste campagne de publicité présente alors les joueurs comme des as de l’aviation, à mi-chemin de l’image iconique de « L’étoffe des héros » ou de « Top Gun ».

Mélange de puissance et de raffinement avec un bloc taillé en lignes fluides, la Air Force 1 s’impose de suite comme un must-have. Que cela soit en version basse ou en version haute avec sa sangle scratch qui apporte maintient et touche d’originalité, la chaussure suscite un réel engouement dans les grandes villes. C’est particulièrement le cas dans les quartiers Nord de New York et plus précisément ceux de Harlem lorsque la AF1 se voit rebaptiser la « uptown ».

Preuve de son succès intemporel, on ne compte pas moins de 2 000 coloris de la Air Force 1 pour un total de plus de 15 millions de paires vendues à travers le monde.

 

 

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  • Il fut le premier joueur sorti du lycée à rejoindre la NBA, sans passer par la case universitaire.
  • Preuve de sa domination dans la peinture au lycée, les autres joueurs refusèrent de jouer avec lui si il ne leur promettait pas d’éviter de s’aventurer au delà de la ligne des lancers-francs
  • Il fut surnommé Chairman of the Boards” que l’on pourrait traduire par « président des panneaux » à cause de sa propension à récupérer tous les rebonds. En atteste d’ailleurs son incroyable moyenne en carrière avec ses 12.2 prises par match pour un totale de 6 731
  • En 1979 il établit le record de 37 rebonds capté lors  d’un match NBA
  • Il est le premier joueur à avoir été élu MVP de la saison avec deux franchises différentes sur deux saisons consécutives avec les Rockets en 1982, puis avec les 76ers en 1983.
  • Véritable mentor de Charles Barkley, il prend sous son aile le jeune ailier fort pour lui inculquer la discipline de l’entrainement et d’une bonne hygiène de vie.
  • Il a porté le maillot de huit équipes différentes tout au long de vingt saisons, parmi lesquelles les Rockets, les 76ers ou les Bullets avant de prendre sa retraite sous la tunique des Spurs à la fin de la saison 1994 – 1995.

 

Crédits gif et visuels : Julien Mc Laughlin

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About Julien Mc Laughlin (87 Articles)
Pratiquant assidu de la balle orange depuis plus de 25 ans, l'oeil nourri par les glorieux matchs NBA diffusés sur Canal+ dans les 90s - twitter : @NBAckInTime - @jumclaughlin

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