[Performance] Bill Russell, magistral pour le match du titre en 1962
NBA Playoffs
Dans l’histoire de la NBA, Bill Russell est considéré comme le gagnant ultime, onze titres, défenseur d’exception, attaquant sous-estimé et qui ne craque pas sous la pression. Saviez-vous que le pivot légendaire de Boston n’a jamais perdu un Game 7 en carrière? C’est le moment de revenir sur l’un d’eux avec une performance individuelle hors du commun.
On le surnomme Mr Game 7. Dans toute sa carrière, il en a joué dix et les a tous gagnés avec à chaque fois un apport inimaginable de sa part pour vaincre l’adversaire. Wilt Chamberlain pouvait en témoigner à l’époque, car même si le pivot de Philadelphia finissait généralement avec des stats plus impressionnantes que Russell, l’impact défensif et le leadership de ce dernier était sans équivalent. Exemple lors de la finale de conférence en 1962 contre Phila, Russell a contenu Chamberlain à seulement 22 points, bien loin de sa cinquantaine en moyenne pendant la saison régulière, cette même année où il avait gentiment mis une belle doudoune à New York et ses 100 points.
Après l’obstacle des Warriors de Wilt (ils déménageront après cette défaite à San Francisco avant de devenir Golden State), c’est l’autre gros morceau de la ligue qui se présente en face des Celtics, les Lakers de Jerry West et Elgin Baylor. A la base, Boston a l’avantage du terrain, mais sur cette série ultra disputée, cela ne signifie rien, les deux équipes se sont imposés à deux reprises dans l’antre du concurrent. Game 7 au Boston Garden pour le titre. West et Baylor sont au rendez-vous avec respectivement 35 et 41 points, mais avec tout de même une grosse maladresse pour Elgin, seulement 13 tirs convertis sur 40 tentatives! La faute essentiellement à Sam Jones, son adversaire du soir, et la présence de la tour de contrôle de Boston, Bill Russell.
Avec trente points et quarante rebonds, record personnel égalé, Russell est le héros des Celtics et permet aux siens de s’imposer 110-107 après prolongation. On se souvient de ces images mythiques où Bob Cousy dribble sur la toute dernière possession devant des Lakers impuissants et Bill Russell dans les bras de Red Auerbach. C’est une cinquième bague pour Russell et Boston, soit même pas encore la moitié de ce qu’il va rapporter pour la franchise historique. Sur cette finale, deux records qui semblent hors de portée. Elgin Baylor et ses 61 points au Game 5, là encore, c’est pas forcément insurmontable avec les phénomènes actuels, mais les 40 rebonds de Russell avec un total de 189 prises en sept matchs, ça paraît irréalisable.
LE BOX SCORE
LE RÉSUMÉ DE LA RENCONTRE
LES HIGHLIGHTS EN VERSION COULEUR DU MATCH
Crédits photo : Pinterest
Votre commentaire