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[Portrait] Steve Nash, le reluisant « Canadian Kid » balle en main

Portrait

Considéré comme l’un des meilleurs meneurs de sa génération, Steve Nash fête aujourd’hui ses 43 ans. Drafté par les Suns en 1996 par les Suns de Phoenix, le canadien a terminé meilleur passeur de la ligue à 5 reprises et a également remporter par 2 fois le titre de MVP de saison régulière en 2005 et 2006. Basket Rétro revient sur le parcours d’un des meilleurs passeurs de la ligue.

SES PREMIERS BALLONS A LA BRITISH COLUMBIA

Revenons plusieurs années en arrière. Stephen John « Steve » Nash, né en 1974 à Johannesburg en Afrique du Sud, pratique d’abord le football et le hockey sur glace. Issu d’une famille de sportif (frère footballeur professionnel et père footballeur), ce n’est que vers l’âge de 13 ans qu’il commence à jouer au basket. Au grade eight (= équivalent de la classe de quatrième au collège) il a une révélation et annonce à sa mère qu’il veut rejoindre les rangs de la NBA, y jouer et devenir une star (source : jockbio.com). Voici la réaction de sa mère Jean quand elle apprend cette information :

« Je ne doutais pas de lui. Qu’il le ferait ou pas, tu ne sais pas mais je savais qu’il serait sur le point de faire un sacré essai car il travaille dur pour ce qu’il obtient ». (source : Fastbreak Magazine / septembre-octobre 1996).

On constatera tous les fruits du travail de Nash tout au long de sa carrière en NBA.

Joann, sa sœur révèle dans le même magazine aussi le but dans la vie de son frère :

« Il m’a toujours dit qu’il avait l’intention de le faire (rejoindre la NBA). Donc j’ai juste cru à ce qu’il m’a dit. Quand il a commencé à parler de cela, j’étais trop jeune pour savoir ce qui était le mieux. Mais depuis un certain temps, j’avais une sorte d’émerveillement. Après Sport Illustrated et toutes ces choses, Steve commençait à attirer plus d’attention ». (source : Fastbreak Magazine – septembre-octobre 1996)

Sa sœur fait référence à l’article de Sport Illustrated du 11 décembre 1995 dans lequel apparaît une photo sur laquelle il y a des posters accrochés d’Isaiah Thomas, Michael Jordan ainsi que d’autres idoles sportifs dans la chambre de Steve.

Au lycée, il est scolarisé au Mount Douglas Secondary School à Saanich au Canada dans la Province de British Columbia. Mais ses résultats scolaires commencent à chuter et ses parents prennent la décision de l’envoyer dans un autre établissement : St Michaels University School. C’est au sein de ce pensionnat privé à Victoria, capitale de la Province de British Columbia que Steve jouera au basket pour sa saison senior. Ses statistiques de moyennes sont remarquables et frôle le triple-double : 21,3 points ; 11,2 passes et 9,1 rebonds. Lors de la saison 1991-1992, âgé de 18 ans, il emmène son équipe en finale de la British Columbia qui sera titrée pour la première fois : Champion de la British Columbia grâce à une victoire 76-48. Nash est élu joueur de l’année.

Son coach à St Michaels Ian Hide-Lay se souvient de l’importance qu’avait Nash dans cette équipe :

« Il est arrivé dans cette école vraiment bien établie, dans un groupe sportif et dominant, dans une équipe qui aura été très brillante, pour faire son propre devoir. Puis il est devenu immédiatement le leader. Plus la situation était dure, plus il voulait avoir raison en prenant le dernier tir, prendre n’importe quelle chose en main. Il y avait juste quelque chose en lui. Il y avait juste une sorte d’éclat dans ses yeux qui vous dit que Nash est un petit peu différent que la plupart des autres gars ». (source : Fastbreak Magazine – septembre-octobre 1996)

DIRECTION LA FAC DE SANTA CLARA

Ian Hide-Lay, son coach à St Michaels, aura beau envoyé plusieurs lettres de demandes au nom de Nash à au moins 30 universités américaines pour recruter le canadien. Mais aucune réponse ne lui parvient. Nash déclara :

« C’était irritant parce que je regardais le basket-ball universitaire à la TV pensant tout le temps que je pourrais jouer avec ce type et cet autre type, que je pourrais jouer pour certaines écoles. Mais personne ne m’a jamais montré son intérêt ».

Mais l’espoir fait vivre. Le coach de Santa Clara de l’époque, Dick Davey demande à voir des images vidéo de Nash. Davey, après avoir vu le joueur, exprima à la presse :

« Il était terriblement nerveux. Pas besoin d’un prix nobel pour comprendre combien ce gars est un très bon. Mais aucun des grands noms de facs ne s’est laissé convaincre ».

Davey ajoute tout de même au sujet de Nash qu’il est le pire défenseur qu’il ait jamais vu.

Steve Nash - Santa Clara (c) kerrykeating.com

Steve Nash – Santa Clara (c) kerrykeating.com

Repéré par Davey, Nash rejoint ainsi une fac et celle de Santa Clara (la même que le beau moustachu Kurt Rambis) en obtenant une bourse pour jouer sa première saison universitaire en 1992-1993. Les Broncos de Santa Clara ont participé au Final Four NCAA de 1952, autant dire une éternité avant l’arrivée du petit prodige canadien . En 1993, Santa Clara et Nash éliminent Arizona au premier tour de la West Coast Conference (WCC) grâce à six lancers francs d’affilée réussis dans les 30 dernières secondes. Au tour suivant, ils se font éliminer par Temple mais leur saison est considérée comme réussie. Mais la saison suivante en 1993-1994, la fac se plante avec notamment 5 défaites et 7 victoires. Un an plus tard, Santa Clara reprend du poil de la bête avec un Steve Nash nommé joueur de l’année de la Conférence WCC. Ensemble, les Broncos atteignent les sommets dans cette conférence et rejouent les phases finales du tournoi NCAA au cours duquel Nash se montre un leader à la fois au scoring mais aussi dans les passes. Mais en 1995, Santa Clara perd en finale face à Mississippi State. Nash envisage de passer un cap professionnellement.

Lors de la saison 1995-1996, Nash commence à s’attirer la lumière des médias et des scouts NBA. Il a passé son été 1995 à parfaire ses compétences basket et à jouer avec l’équipe nationale du Canada et à s’entraîner avec des joueurs NBA comme Gary Payton et Jason Kidd. L’ex-meneur des Sonics disait tout le bien qu’il pensait de Nash à cette période:

« L’été dernier c’était nouveau pour lui, il ne s’était jamais entraîné de cette manière contre nous, mais il était bien. Je pense qu’il a beaucoup de compétences. C’est un vrai meneur pour moi car il peut passer la balle, jouer en défense aussi. Il va être bon ».

En 1996, Santa Clara remporte à nouveau le titre de champion WCC et ce pour la deuxième année de suite. Nash est élu, une nouvelle fois le titre de meilleur joueur de cette conférence, une première pour un joueur des Broncos depuis Kurt Rambis. Il reçoit les louanges d’Associated Press et de The United States Basketball Writers Association (USBWA) avec le trophée de meilleur joueur All-America pour sa superbe saison avec Santa Clara en tant que senior. Il finit sa carrière universitaire avec 510 passes, 86,2 % aux lancers-francs, 263 tirs réussis à 3 points sur 656 tentés. C’est le troisième marqueur de toute l’histoire de Santa Clara (1 689) et il détient le record du taux de réussite au lancer-franc en une saison (89,4 % lors de la saison 1995-1996). En septembre 2006, son maillot floqué du numéro 11 est retiré par Santa Clara, une première dans l’histoire de la faculté. Steve Nash est le premier ancien joueur à recevoir cette distinction. Ses statistiques de moyennes en quatre saisons passées à Santa Clara :

  • 1992-1993 : 8,1 points ; 2,5 rebonds et 2,2 passes (31 matchs)
  • 1993-1994 : 14,6 points ; 2,5 rebonds et 3,7 passes (26 matchs)
  • 1994-1995 : 20,9 points ; 3,8 rebonds et 6,4 passes (27 matchs)
  • 1995-1996 : 17 points ; 3,6 rebonds et 6 passes (29 matchs)

NASH BRILLE SOUS LE SOLEIL DES SUNS

Après quatre ans passés à l’université de Santa Clara où il a excellé (14,9 points ; 3,1 rebonds et 4,5 passes en moyenne pendant ses 4 ans), Steve Nash est choisi en quinzième position de la Draft 1996 par Phoenix. Sa réaction après l’annonce de son nom par David Stern :

« Je ne veux pas ressembler à un basketteur talentueux en apparence. Je me ferais probablement huer par moi-même, mais je veux être vraiment un bon joueur et aider beaucoup l’équipe. J’ai beaucoup foi en moi et j’ai bon espoir que les fans apprécieront me voir jouer. Ils veulent gagner et je ne voudrais pas qu’ils soient juste assis et qui ne sentent pas concernés. Je suis enthousiasmé d’être dans une ville passionnée ».

Steve Nash - draft 1996 -Phoenix (c) operationsports

Steve Nash – draft 1996 -Phoenix (c) operationsports

Devenant à ce moment-là le Canadien le mieux classé dans une Draft NBA, il côtoie deux autres grands meneurs dans l’équipe de l’Arizona : Kevin Johnson et Jason Kidd. Barré par ces deux joueurs, Nash ne peut jouer que quelques minutes sur le parquet pour sa première saison NBA (10,5 en moyenne). La saison suivante (1997-1998), Nash profite de plus de temps de jeu pour se dévoiler avec un Johnson en fin de carrière. En tant que back-up de Jason Kidd, il augmente ses stats d’une année sur l’autre : 9,1 pts et 3 pds contre 3,3 pts et 2,1 pds lors de sa saison rookie.

Deux ans après son arrivée dans l’Arizona, Steve Nash change de club pour rejoindre le Texas et les Dallas Mavericks où il jouera pendant six ans (1998-2004). Dès la saison 2004-2005, le meneur revient à Phoenix après avoir été en fin de contrat avec les Mavs en juillet 2004, signant un contrat de 5 ans et 65 millions de dollars à la clé.

ROI DE LA PASSE, DOUBLE MVP ET AUTRES DISTINCTIONS

A son retour, il illumine le jeu de Phoenix avec à ses cotés des joueurs majeurs de la franchise à l’époque : Amare Stoudemire, Quentin Richardson, Shawn Marion et Joe Johnson. En partie grâce à sa belle lecture du jeu, Phoenix passe de la pire à la meilleure équipe NBA en un an : 29 victoires sur 82 matchs en 2003-2004 à 62 victoires sur 82 rencontres en 2004-2005 et en étant la meilleure attaque (110,4 pts/match). Cette saison-là, il voit son travail récompenser avec au bout le titre de MVP de la saison régulière. Premier Canadien et troisième meneur de l’histoire de la NBA à décrocher cette distinction, il a amplement mérité cette récompense grâce à ses 15,5 points (troisième plus faible total au scoring pour le lauréat de ce trophée) à  50,2 % aux shoots ; 43,1 % à 3 pts et 11,5 passes par match. Lors des playoffs 2005, en 15 matchs, il se montre monstrueux au scoring et à la passe : 23,9 points et 11,3 passes par rencontre. Eblouissant comme le soleil de Phoenix.

La saison suivante (2005-2006), il conserve son titre de MVP en plus d’être le meilleur passeur du championnat NBA en augmentant sa moyenne de points par la même occasion : 18,8 pts et 10,5 pds. Celui qu’on surnomme « Nashty » ou « Captain Canada » fait partie des neuf joueurs à avoir gagné deux fois consécutivement ce trophée individuel (Magic Johnson, Michael Jordan, Bill Russell, Wilt Chamberlain, Kareem-Abdul Jabbar, Moses Malone, Larry Bird, Tim Duncan et Lebron James). En 2006-2007, il n’est pas loin de devenir MVP pour la troisième année successive mais un certain Dirk Nowitzki lui passe devant et recevra ce trophée. Nash, finissant deuxième, conserve cependant le titre de meilleur « caviardiseur » de la NBA avec 11,5 passes ajoutées à ses 18,6 points par match. Il est devenu ainsi le premier meneur depuis Magic Johnson et sa saison 1990-1991 à réaliser cette performance dans un championnat NBA. Le 21 avril 2012, avec ses 13 passes décisives distribuées lors d’une défaite face à Denver, Nash devient le cinquième meilleur passeur de la NBA détrônant le géant Oscar Robertson. Réputé pour ses qualités de passeur, Nash gagnera le titre de meilleur « distributeur de ballons » à cinq reprises : 2005 (11,5), 2006 (10,5), 2007 (11,6), 2010 (11,0), 2011 (11,4).

SES SIX ANNEES A DALLAS

Entre ses différents passages à Phoenix, Nash a évolué six années aux Mavericks de Dallas à partir de 1998 dont la troisième (2000-2001) est celle qui lui a permis de s’illustrer en atteignant la barre des 10 points et plus de moyenne (15,7) et 7,3 passes par match.

Steve Nash - Dallas (c) operationssports

Steve Nash – Dallas (c) operationssports

Le meneur est entouré d’excellents coéquipiers dont Dirk Nowitzki, Michael Finley et Juwan Howard. Un an après, en améliorant légèrement ses stats (17,9 pts et 7,7 pds), il obtient une première sélection au All-Star Game en 2002 (8 sélections au total) et figure la même année dans le troisième meilleur cinq de la ligue.

Avec Dallas, Nash atteint plusieurs fois les demi-finales de conférence avec Dallas (défaite contre les Spurs en 2001, défaite contre les Kings en 2002) et parvient en 2003 à atteindre la finale de conférence mais défaite contre San Antonio. En six saisons, il affichera 13,7 points et 6,9 passes de moyenne. A la fin de la saison en 2004, Nash est free agent et tente de poursuivre l’aventure avec Dallas mais l’offre du propriétaire Mark Cuban ne satisfait pas le Canadien qui accepte la proposition nettement plus supérieure financièrement de Phoenix. C’est le retour de Nash au sein du club de la franchise qui l’a drafté en 1996.

NASH SUR LE DÉCLIN A LOS ANGELES

Le 11 juin 2012, il quitte à nouveau Phoenix direction la Californie et les Los Angeles Lakers en signant un contrat de 27 millions de dollars sur trois ans . Mais lors du second match pour sa première saison avec L.A, il se blesse (début novembre). Alors que son retour était prévu au bout d’une semaine au moins, celui-ci est retardé et il refoule les terrains que le 22 décembre. Le 8 janvier, lorsqu’il offre un caviar à Jamison, il atteint la barre symbolique des 10 000 passes en NBA. Il devient le cinquième joueur de l’histoire de la NBA à délivrer plus de 10 000 passes décisives en carrière. Le 20 février, il termine son match avec 10 144 passes décisives en carrière et devient le quatrième meilleur passeur de l’histoire en dépassant Magic Johnson (10141). Mais Nash connaît des problèmes de santé :

  • 11 novembre 2013 : blessure au dos
  • 9 février 2014 : blessure jambe gauche

En avril 2014, Nash devient le troisième meilleur passeur de l’histoire de la NBA dépassant les 10 330 passes décisives de Mark Jackson. Il est toujours devancé par John Stockton et Jason Kidd.

SES PERFORMANCES DE HAUTE VOLÉE

Connu pour être ainsi un super passeur, ses qualités de dribble et de vitesse, au passage, il est le quatrième joueur de l’histoire lors de la saison 2005-2006 à shooter à plus de 50 % à deux points, à 40 % à trois points et 90 % aux lancers-francs. C’est ce que les Américains appellent le « 50-40-90 club ». Il réalise cette performance  quatre saisons de suite (2006-2007 ; 2007-2008 ; 2008-2009 ; 2009-2010). Les trois autres joueurs étant Larry Bird, Reggie Miller et Mark Price. En 2012-2013, il devient le joueur ayant eu le meilleur taux de réussite aux lancers-francs dans une carrière NBA : 90,4 %. Il détient le huitième meilleur pourcentage aux shoots longue distance dans une carrière : 42,8 %.

Nash – Lakers (c) Jayne Kamin-Oncea – USA Today sports

SA CARRIÈRE INTERNATIONALE AVEC LE CANADA

C’est en 1993 qu’il joue pour la première fois en sélection avec le Canada. Cette année, il participe au Canada Games où il obtient une médaille de bronze et au World University Games où il rafle une médaille d’argent. Ce sont les Etats-Unis qui raflent l’or avec dans les rangs de Team USA Michael Finley et Damon Stoudamire. Lors des JO 2000 à Sydney, Nash, capitaine de l’équipe frôle le triple-double lors de la fabuleuse victoire du Canada face à l’ex-Yougoslavie 83-75 : 26 points, 8 rebonds et 8 passes. Lors de ces olympiades, le Canada s’incline face à la France 68-63 avec un Nash collé en défense par Makan Dioumassi. A l’issue de ce match, Nash fond en larmes et déclare à la presse : « Ca fait beaucoup mal. Je me sens comme si j’avais laissé tomber tout le monde. Mais nous étions assez bon ».

Cependant, il voit les choses d’un bon œil : j’espère que les enfants du Canada seront motivés à jouer au basket. C’est vraiment ce que j’espère. Lors du tournoi des Amériques à San Juan à Porto Rico, les équipes classées de la première à la troisième place se qualifient pour les JO d’Athènes 2004. Le Canada n’y parvient pas terminant quatrième. Ca sera le dernier match de Nash sous le maillot canadien. Selon certaines informations, il aurait été affecté par le renvoi du sélectionneur Jay Triano en 2004. Mais le 8 août 2007, Nash en tant que General Manager du Team Canada (nommé le 8 mai 2007) fait revenir Triano.

Avec ses performances extraordinaires sur les parquets, à faire sublimer ses partenaires, pas surprenant que Nash ait su faire lever les foules que ce soit à Phoenix ou Dallas. Bill Russell était même sous le charme du meneur canadien : « Je pense, de toute la scène mondiale, qu’il est l’un des meilleurs athlètes de tous sports confondus. Je suis un grand fan. Les deux titres de MVP qu’il a obtenus, il les a mérités. Une des raisons expliquant qu’il soit si bon et si efficace est que les gars aiment jouer avec lui. Il crée une ambiance et il gagne des matchs » (source : International Heard Tribune en juillet 2007).

Doc Rivers va dans le même sens en déclarant récemment pour le LA Times :

« Être MVP deux saisons d’affilée pour un joueur de sa taille, c’est extraordinaire. Je pense qu’il a largement apporté à ce jeu, comme les plus grands, il a changé ce jeu. Je pense que Nash l’a fait avec ses mouvements, son agressivité, mais aussi grâce à ses aptitudes à faciliter le jeu pour ses partenaires. Il faut regarder les choses de cette façon, il a eu une superbe carrière et il est un futur hall-of-famer, c’est comme ça qu’il faut parler de lui ». 

Dirk Nowitzki qui a évolué six saisons avec Nash a rendu hommage à son ex-coéquipier à Dallas sur ESPN fin octobre :

« Je lui ai envoyé un message en lui disant que j’étais fier de lui, fier d’avoir été un jour son partenaire. Il a eu une carrière incroyable, pour moi, c’est l’un des plus grands compétiteurs de ce jeu. Il était petit, mais il n’a rien volé, il a toujours souhaité gagner à l’entraînement afin de devenir meilleur, il était un super coéquipier et un grand ami. Je suis triste de le voir partir comme ça. Si un gars m’avait dit qu’un canadien blanc de 1,90m allait remporter le titre de MVP en back-to-back, je lui aurais répondu qu’il était totalement dingue. Steve Nash a réalisé une carrière incroyable ».

Il est , par ailleurs, à noter que Steve Nash a fait l’objet du documentaire« Nash, the documentary » regroupant de passionnants témoignages, et notamment ceux de Barack Obama, de Kobe Bryant : (trailerIl fallait bien cela pour rendre hommage à l’un des meneurs qui aura marqué l’histoire de la NBA. Bravo l’artiste.

SES STATS

steve-nash

SON PALMARÈS

1/ En franchise

  • Champion de la Division Pacifique en 2005, 2006 et 2007 avec les Suns de Phoenix.
  • Champion de la Division Midwest en 2003 avec les Mavericks de Dallas.

2/ Distinctions personnelles

  • NBA Most Valuable Player de la saison régulière en 2005 et 2006.
  • All-NBA First Team en 2005, 2006 et 2007.
  • All-NBA Second Team en 2008 et 2010.
  • All-NBA Third Team en 2002 et 2003.
  • 8 Sélections pour le All-Star Game en 2002, 2003, 2005, 2006, 2007, 2008, 2010 et 2012.
  • Vainqueur du Skills Challenge en 2005 et 2010.
  • Meilleur passeur NBA en 2005 (11,5), 2006 (10,5), 2007 (11,6), 2010 (11) et 2011 (11,4).
  • 3e meilleur passeur de l’histoire de la NBA (10 335 passes).
  • Joueur ayant le 2e meilleur pourcentage de réussite aux lancers-francs de l’histoire de la NBA (90,3 % de réussite)
  • Joueur ayant donné le plus de passes décisives en NBA en 2005 (861), 2006 (826), 2007 (884), 2010 (892), 2011 (845) et 2012 (664).
  • Joueur le plus adroit de la ligue aux lancers-francs en 2006 (92,1 % de réussite) et 2010 (93,8 % de réussite).

LES PLUS BELLES ACTIONS DE STEVE NASH EN IMAGES

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About Richard Sengmany (354 Articles)
Découvrant le basket dans les années 90 grâce à la diffusion des matchs NBA sur Canal+, je rédige depuis plus de dix ans des articles sur la balle orange, sur d'autres disciplines sportives et la culture.

2 Comments on [Portrait] Steve Nash, le reluisant « Canadian Kid » balle en main

  1. Un très grand meneur bien que j’ai une préférence pour TP :-p

    Aimé par 1 personne

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