Videogram : Mitch Richmond – The Rock Star
Joueur majeur des Sacramento Kings au cours des années 90, Mitch Richmond se distingue en attaque avec ses shoots décisifs mais aussi des pénétrations spectaculaires. Arrière parmi les plus prolifiques de l’histoire, son parcours ressemble à celui d’un roi sans couronne avant de dérocher le Graal au terme de son ultime saison.
Sélectionné en 5e position lors de la Draft de 1988, Mitch Richmond s’impose immédiatement en NBA en décrochant le titre de rookie de l’année avec une belle ligne de stats : 22 points, 5,9 rebonds et 4,2 passes. |
Son association avec Tim Hardaway et Chris Mullin, au sein du fameux Run TMC, le propulse parmi les meilleurs attaquants positionnés en backourt au sein de la ligue
Ses stats lors de ses 3 saisons chez les Warriors
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Échangé le soir de la Draft 1991 pour Billy Owens, le troisième choix glané par les Sacramento Kings, il poursuit son chemin en Californie au sein d’une franchise moribonde qui peine à décoller au sein d’une conférence Ouest ultra compétitive. |
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— Franchise player indiscutable, l’arrière royal continue d’honorer sa ligne de stats tout en endossant le costume de clutch player pour des Kings déchus. Formidable scoreur, sa constance à la marque pendant plus de dix ans lui vaudra les honneurs du Hall of Fame au terme de sa carrière |
En 1993, il devient le premier joueur de la franchise, depuis 1981, à obtenir une sélection pour le All-Star Game. Absent pour blessure, il joue son véritable premier match des étoiles, en tant que titulaire, l’année suivante. Lors de l’édition de 1995, la fine gâchette aura même le droit de repartir avec le trophée de meilleur joueur du match sous le bras, grâce à ses 23 points en 22 minutes. |
Surnommé The Rock, sa puissance physique en fait un joueur redoutable pour attaquer le cercle, en plus de l’efficacité de son shoot. Une arme offensive qui viendra s’ajouter à la lourde armada de Team Usa.
En décrochant une sélection pour pouvoir participer aux Jeux Olympiques de 1996 à Atlanta, il décroche l’or, huit ans après ses premiers jeux à Séoul et sa médaille de bronze. |
Retenu pour la All – NBA Team à cinq reprises, il s’impose comme le roi des joueurs dans l’histoire des Kings en les menant en Playoffs en 1996, après une décennie de disette.
Ses stats lors de ses 7 saisons chez les Kings
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Après de bons et loyaux services pour l’équipe de Sacramento, il sert de monnaie d’échange entre le Front Office des Kings et celui des Wizards. Il fait alors le chemin inverse de celui de Chris Webber afin de rejoindre Washington en 1998.
Parvenu au crépuscule de sa carrière, c’est en tant que free agent qu’il revient en Californie à la quête du titre qui lui fait défaut, en signant pour un an chez les Lakers. Aux côtés de Shaquille O’Neal et de Kobe Bryant, il décroche la bague de champion pour parfaire son palmarès. Ses stats lors de ses 3 saisons chez les Wizards
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Crédits bandeau et vidéos : Julien Mc Laughlin
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