Infographie – Généalogie des clubs français
France
Paris Levallois Basket c’est fini. Levallois repartira seul en octobre. Les « anti-fusion » pérorent en arguant que c’était prévisible, que les fusions, ça ne marche jamais. Pourtant si l’on regarde bien l’arbre généalogique des 18 clubs de Pro A de la saison 2015/2016…
Les fusions sont très rarement des unions amoureuses. Elles tiennent bien plus souvent du mariage de raison. Les motivations de ces accouplements tiennent la plupart de temps de deux cas de figure. Le premier, la difficulté ou l’impossibilité pour deux clubs voisins de calibre équivalent de se maintenir financièrement à leur niveau. C’est ce qui a poussé le Reims Champagne Basket à faire cause commune avec l’Espérance de Châlon-en-Champagne pour faire exister le CCRB au plus haut niveau. Le second rassemble un « petit » club mais riche et ambitieux à un plus gros qui évolue dans de plus hautes sphères mais bloqué dans son ascension, faute de moyens. C’est ainsi que Pierre Rebourgeon, le dynamique rédacteur en chef du service sport de l’Est Républicain, a fait franchir plusieurs échelons d’un coup au SLUC en avalant la Vaillante Saint-Fiacre. Quatre ans après Nancy rejoignait l’élite.
Au total c’est huit clubs de la Pro A 2015/2016 qui ont connu à un moment donnée de leur histoire au moins une fusion, dont l’un des deux finalistes bien sûr. L’ASVEL a même été un précurseur, car la maison verte qui s’engageait en 1949 pour ce qui fut le premier championnat de France « moderne », venait tout juste d’être repeinte suite au mariage entre l’Eveil Lyonnais et l’Association Sportive de Villeurbanne.
Il y a des mariages heureux ou malheureux. Mais parfois un divorce peut insuffler un nouvel élan. Ceux qui, autour de Michel Léger, claquèrent la porte du foyer Jeune France pour fonder Cholet Basket n’eurent pas à le regretter.
Montage Une : Laurent Rullier pour Basket Rétro
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