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[A lire] Eric Girard « Je n’ai qu’une parole »

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http://www.editionsdelamartiniere.fr/ouvrage/je-n-ai-qu-une-parole/9782732477855

Le témoignage « Je n’ai qu’une parole » retraçant le combat du coach Eric Girard contre le cancer est un récit poignant et puissant. Sorti en librairie le 12 mai, cet ouvrage revient en détails sur le match le plus intense de la carrière de l’entraîneur de l’année 2005. Le combat d’une vie.

Âgé aujourd’hui de 51 ans, Eric Girard, entraîneur professionnel depuis plus de vingt années, apprend en 2011 qu’il est atteint d’un cancer des cordes vocales. Un comble pour cet homme qui n’a jamais grillé une cigarette de sa vie. C’est le début d’un long combat pour celui qui a déjà goûté au plus haut niveau, en devenant par exemple champion de France en 2005 sur le banc de Strasbourg.

Une première fois, Eric Girard remportera la partie. Et puis un an plus tard, c’est le retour de la bête. Récidive inattendue. Le coach repart au combat. Il a un mental en acier trempé et des dirigeants qui lui font confiance malgré ce coup du sort. Comme il l’explique dans le journal La Croix :

 » Ici, j’ai rencontré Yann Rivoal, un président extraordinaire. Quand je lui ai dit que je faisais une récidive, il m’a dit : “Écoute, Éric, on a vu ce que tu étais capable de faire, on prolonge ton contrat de deux ans”. C’était la meilleure thérapie que je pouvais espérer. « 

C’est avec l’aide et le soutien de Pierre Ballester, journaliste d’investigation pour L’Equipe qu’il décide de se confier et de coucher sur papier son expérience et l’intensité de son quotidien pour lutter  contre la maladie.

Une ablation du larynx lui sauve la vie. Une intervention chirurgicale qui dans le même temps l’oblige à revoir légèrement son mode de fonctionnement professionnel. Mais pas autant qu’on pourrait le penser, car l’homme est solide et ingénieux. Et il n’a aucun doute sur son avenir. Il s’adapte tout simplement. Il se confie, toujours dans les colonnes de La Croix sur sa nouvelle méthodologie :

 « Évidemment, j’ai eu peur de ne plus pouvoir vivre ma passion. Mais j’ai appris à travailler différemment avec ce handicap qui, aujourd’hui , est devenu une force. Lorsqu’on ne peut pas faire certaines choses, on essaye de trouver des solutions qui nous permettent d’être aussi bons voire plus performants qu’avant. »

C’est ainsi que celui obligé aujourd’hui de s’exprimer via une prothèse phonatoire, distille ses consignes dans un casque relié à la sono de la salle lors des entraînements par exemple.

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Crédits photo : Jean-Philippe Carlier / Editions de la Martinière

Lors des matchs dans « Le Chaudron » (le nom de la salle du Portel), le coach s’appuie sur son adjoint, Jacky Périgois, qui lit sur ses lèvres pour relayer les schémas et les systèmes de jeu aux joueurs. Entraîneur sans voix, une situation devant laquelle la plupart aurait baissé les bras, mais c’est mal connaître Eric Girard.

 » Je n’ai qu’une parole  » est un ouvrage rempli d’espoir et d’exemplarité, qui sème avec dureté et parfois tendresse une vraie leçon de courage et d’humilité. Tout ça tient presque du miracle. Comme ce soir de Mai 2015 où le coach emmena son club de pro B en finale de la coupe de France pour y affronter Strasbourg. La preuve qu’avec de l’abnégation, de la combativité, et un mental sans faille, on peut renverser des montagnes. Si ce soir là, Le Portel s’est incliné de peu (87/74), Eric Girard lui s’est imposé pour de bon. Alors profitez-en, le coach a décidé de partager sa victoire avec vous. Un partage qui vous fera forcément relativiser sur les petits tracas quotidien de la vie.

  • Titre : « Je n’ai qu’une parole »
  • Eric Girard / Pierre Ballester
  • disponible depuis le 12 mai 2016
  • Editions de la Marinière
  • Format : 140 x 225 mn
  • Prix de vente : 19 euros

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About Waka Bayashi (94 Articles)
Enfant des eighties, c'est au début des années 90 que je découvre la NBA. En 1993 j'obtiens mon brevet des collèges grâce à l'épreuve de Géographie au cours de laquelle je localise les plus grandes villes sur la carte des Etats-Unis, en ajoutant entre parenthèses le nom des franchises de la ligue, en espérant secrètement quelques points bonus. Fan des joueurs avec un taux de trash-talking élevé (coucou Reggie Miller), j'ai intégré l'équipe de Basket Rétro afin que mes parents soient fiers de moi.

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