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[Dossier] Les surnoms mémorables de la NBA – épisode 3

Dossier

Avoir droit à un surnom en NBA (ou dans les autres sports d’ailleurs) c’est franchir un palier supplémentaire en terme de notoriété et d’image. Qu’il soit choisi pour les aptitudes du joueur, pour coller à son histoire ou encore pour souligner un trait particulier de son physique, le surnom offrira toujours de l’exposition médiatique supplémentaire à son propriétaire.    

Si il est présomptueux et difficile de vouloir dresser une liste exhaustive et complète de tout les « nicknames » des joueurs de la grande ligue, il était quand même important de revenir avec vous sur les plus marquants de l’histoire. C’est donc au travers d’une liste, sans aucune échelle de valeur particulière que nous allons tenter de répertorier les surnoms les plus emblématiques de la NBA. Un exercice ludique et palpitant qui je l’espère vous permettra d’en apprendre un peu plus sur l’histoire de ces pseudos et sur les anecdotes qui ont favorisé leur création. Voici donc la troisième et dernière liste de 10 noms de notre dossier spécial.

nickWilt Chamberlain a.k.a « WILT THE STILT »

Amis de la rime et du bon mot, vous ne pouvez que vous incliner devant cette ravissante consonance que l’on doit à un journaliste sportif de Philadelphie. C’est durant sa période High School que Wilt Chamberlain se fait appeler l’échassier (c’est beaucoup moins joli en VF, je vous l’accorde). Wilt préfère de loin le surnom de « Big Dipper » (la grande ourse) dont l’affuble ses amis du lycée. La faute à sa façon de passer sa tête au travers des portes battantes des couloirs de l’école, tel un ours sortant le bout de son museau de sa grotte. Mais c’est belle et bien « Wilt the Stilt » qui marquera les esprits et qui restera le plus célèbre. Car même si Chamberlain est devenu l’une des plus grandes étoiles du basket-ball , on a jamais vu un ours avec des jambes aussi longues.

Clyde Drexler a.k.a « THE GLYDE »nick1

Depuis l’époque des Cougars de Houston, Clyde Drexler est surnommé le planeur (The Glyde). En même temps, quand on appartient à la « Phi Slamma Jamma » et qu’on voit les qualités athlétiques du bonhomme, on comprend rapidement le pourquoi du comment. Avec un « hangtime » bien au dessus de la moyenne, Drexler a toujours donné l’impression de voler. Félin, racé et athlétique, Clyde Drexler est un esthète et l’un des rivaux les plus sérieux de sa majesté Jordan dans les airs. En 2007, c’est tout naturellement que « The Glyde » mettra ses qualités au service du programme TV « Dance with the stars ». Et comme à la belle époque ou Drexler planait sur les parquets, quand il danse ses pieds ne touchent pas la piste

nick2James Worthy a.k.a « BIG GAME JAMES »

James Worthy n’était peut-être pas le plus spectaculaire joueur des Lakers de l’époque « showtime ». Mais quand il fallait un mec pour tuer les matchs, on savait vers qui se tourner. Worthy aime quand les matchs sont a enjeux. Vous voulez des preuves ? En 86/87 il tourne à 19,4 points par match de moyenne en saison régulière, et quand la campagne de playoffs démarre il monte sa moyenne à 23,6 unités. D’ailleurs c’est un fait systématique chez « Big Game James » dans les années 80. Il augmente de 2 à 3 points sa production offensive quand les playoffs se pointent.  Seule la saison 85/86 fait exception, et les Lakers ne seront pas champions. Sa plus belle oeuvre il la signe dans le game 7 des finales 1988. Worthy choisi le plus gros match de l’année pour se montrer et assumer son surnom. Résultat : 36 points, 16 rebonds et 10 passes décisives. « Big Game James » démoli les Bad Boys.

David Robinson a.k.a « THE ADMIRAL »nick4

Après une remarquable carrière NCAA au sein de l’US Navy, l’admirable amiral aura passé deux ans à servir les Etats-Unis au sein de la marine. Bien que drafté en 1987, il ne rejoint la NBA et les Spurs qu’en 1989. Ne cherchez pas plus loin les racines de son surnom. Comme tout militaire qui se respecte, David Robinson sera fidèle à ses couleurs, et il ne quittera jamais le Texas, effectuant ainsi l’intégralité de sa respectueuse carrière sous le jersey des Spurs de San Antonio. Il mettra plusieurs fois la ligue au « garde à vous », comme en 1992 où il est élu défenseur de l’année, ou mieux en 1995 où il sera nommé MVP. Il finira par gagner la guerre à deux reprises. En 1999 et 2003 les Spurs remportent le Graal. C’est donc sur un titre et à l’âge de 37 ans que l’amiral dépose les armes. Repos !

nick6Ray Allen a.k.a « JESUS SHUTTLESWORTH »

Ray Allen est un pionnier. Il est allé chercher son surnom au cinéma. Mais il ne l’a piqué à un héros ou à un autre acteur façon « Hondo » Havlicheck (voir notre épiosde 2 des surnoms). Non. Ray lui il a carrément eu un rôle dans un film de Spike Lee. Le rôle c’est celui de Jesus Shuttlesworth dans le film « He Got Game ».  D’ailleurs dans le film, le père de Jesus, explique à son rejeton qu’il s’appelle ainsi en hommage au joueur Earl Monroe, que l’on surnommé « Black Jesus ». La transition avec le prochain membre de notre liste est ainsi toute trouvée.

Earl Monroe a.k.a « EARL THE PEARL »nick3

Si les origines du nom « The Pearl » divergent parfois, ce qui est sur c’est que ce nom est un délice à prononcer. Certains racontent que c’est sur les playgrounds de Philly que Earl héritera du surnom « The Pearl » en raison de ses nombreux dribblent flamboyants et ingénieux. D’autres racontent qu’il doit le titre de perle à ses statistiques NCAA. Des statistiques du genre 12 matchs d’affilée à plus de 40 pions. 12 matchs d’anthologie qu’un journaliste aurait baptisé les perles de Earl (Earl’s Pearls), engendrant ainsi la naissance du surnom « Earl the Pearl ». Mais avant d’être « The Pearl » Earl était déjà un habitué des pseudos, puisqu’il était connu également comme le « Black Jesus », mais aussi en tant que « Thomas Edison »lors de son passage à la John Batram High School. La faute à ses facultés à inventer sans cesse de nouveaux mouvements. En tout cas, qu’il soit « Jesus », Thomas Edison » ou finalement « The Pearl », Earl Monroe n’aura fait que briller.

nick7Shaquille O’Neal a.k.a « BIG CACTUS »

A.k.a « Shaq Fu », a.k.a « The Big Aristotle », a.k.a « The Big Conductor », a.k.a « Hobo Master », a.k.a « Shaq », a.k.a « The Big Daddy », a.k.a « The Diesel », a.k.a « The Big Agave », a.k.a « Superman », a.k.a « Shaq Attaq », a.k.a « The Big Shaqtus », a.k.a « The Big Galactus », a.k.a « Wilt Chamberneezy », a.k.a « The Big Baryshnikov », a.k.a « Shaqovic », a.k.a « The Big Leprechaun », a.k.a « The Big Shamrock », a.k.a « The Real Deal », a.k.a « Kazaam ». Pour plus d’informations, procurez vous l’encyclopédie des surnoms de Shaquille O’Neal. Une oeuvre unique et distrayante qui se décompose en 10 volumes de 322 pages disponible aux éditions « ah ouai quand même ».

Daron Oshay Blaylock a.k.a « MOOKIE »nick5

On a eu droit aux surnoms de cinéma, aux surnoms de journalistes ou encore aux surnoms de coéquipier, mais il nous manquait encore un nom dans la catégorie « surnoms de la mamie » afin d’avoir une liste bien complète. On aurait pu évoquer « Penny » Hardaway, mais son histoire est bien connue. C’est donc Daron Oshay Blaylock qui le remplace.  Daron Oshay que l’on connait beaucoup mieux en tant que « Mookie » Blaylock. L’ancien meneur des Hawks d’Atlanta, réputé pour sa défense et ses interceptions doit ce surnom affectueux à sa grand-mère. Un surnom qu’il porte depuis le berceau. En cause, le bruit que le joueur faisait en suçant son index avec délectation. Un bruit qui faisait quelque chose comme « Mook, Mook, Mook.. » selon la mamie. Depuis Daron Oshay se fait appeler « Mookie » par toute la famille et sur tout les parquets. Un surnom vraiment mignon qu’il n’a (pour une fois) volé à personne.

nick8Kobe Bryant a.k.a « THE BLACK MAMBA »

C’est en 2003, à la suite des accusations d’agressions sexuelles dont il fait l’objet que Kobe s’auto-proclame le « Black Mamba ». A la recherche d’une énergie nouvelle pour affronter cette épreuve, c’est en regardant le film Kill Bill de Tarantino que Kobe Bryant fait le parallèle avec le serpent black mamba. « Black Mamba » étant le nom de code du personnage joué à l’écran par Uma Thurman. Agile, agressif, vif et rapide, le black mamba est également le seul serpent à défendre son territoire et il est le plus rapide des espèces connues. Tiens, tiens, ça vous rappelle quelqu’un ? En se documentant sur l’animal, Kobe Bryant se reconnait dans les caractéristiques du reptile. Il rapporte même au journaliste Ben Mcgrath du New Yorker que le mamba est la description parfaite de ce qu’il aimerait que son jeu soit. Kobe doit certainement savoir que le nom scientifique du mamba est le « dendroaspis polylepis ». Mais il faut admettre que ça sonne beaucoup mois bien. Encore quelques matchs et le « Black Mamba » ne déversera plus son venin. Ses adversaires peuvent désormais être rassurés.

Robert Parish a.k.a « THE CHIEF » robert-parish

Avec 20 saisons au plus haut niveau et 4 titres dans son escarcelle, Robert Parish est à la tête d’une carrière plus que bien remplie. Paradoxale pour quelqu’un qui avoue préférer la solitude à la vie en société. D’ailleurs ce trait de caractère amène Robert Parish à être plutôt du genre discret. Impassible et stoïque, Parish ne prend la parole qu’a bon escient et en de rare circonstance. Tout ça amène Cédric Maxwell, son coéquipier sous le maillot des Celtics à le comparer à « Chief Bromden », l’indien du film  » Vol au dessus d’un nid de coucou ». Un personnage imposant et massif dont le visage ne laisse jamais transparaître d’émotion. A l’image de l’emblématique pivot de Boston lorsqu’il est sur le parquet. Robert Parish devient donc « The Chief ». Un titre qu’il a bien mérité quand on regarde la longévité de son éclatante carrière. Ugh !

Et voilà, nous en terminons donc avec notre revue d’effectif des surnoms marquants de la NBA. Certains noms manquent évidemment à l’appel, comme précisé en introduction de ce dossier. Des choix purement personnels, mais on peut citer en vrac : « The Big Ticket » pour Kevin Garnett, « The Human Highlight Film » pour Dominique Wilkins ou encore « Flash » pour Dwyane Wade par exemple. J’ai également choisi de ne pas évoquer les cas de « Air » Jordan et de « King » James. On parle déjà assez d’eux à longueur d’année non ? Il me semblait plus sympathique d’évoquer des joueurs un peu moins médiatisés cette fois. En espérant que ce dossier vous aura permis, au mieux de vous apprendre quelques anecdotes et au pire de vous avoir remémorer quelques souvenirs. Quoiqu’il en soit ce fût un plaisir. Et pour rappel, les deux premières parties du dossier sont toujours en ligne :

Crédits photos : NBA.com/gettyimages.com  

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About Waka Bayashi (94 Articles)
Enfant des eighties, c'est au début des années 90 que je découvre la NBA. En 1993 j'obtiens mon brevet des collèges grâce à l'épreuve de Géographie au cours de laquelle je localise les plus grandes villes sur la carte des Etats-Unis, en ajoutant entre parenthèses le nom des franchises de la ligue, en espérant secrètement quelques points bonus. Fan des joueurs avec un taux de trash-talking élevé (coucou Reggie Miller), j'ai intégré l'équipe de Basket Rétro afin que mes parents soient fiers de moi.

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