Les plus belles surprises de la March Madness : Les Mocs de Chattanooga de 1997
March Madness
Actuellement diffusée sur Ma Chaîne Sport depuis le 15 mars jusqu’au 4 avril 2016, la March Madness a montré que des petites équipes ont déjoué les pronostics et enflammer tout le continent nord-américain. L’exemple avec les Waves de Pepperdine.
Comme chaque année depuis 1939, le mois de mars aux États-Unis est consacré à la March Madness. Ce tournoi rassemblant les meilleures équipes de collège Basketball (universités) est le théâtre de rencontres spectaculaires et surprenantes, qui se conclut par un final four sacrant la meilleure équipe du pays. Comme toutes compétitions, des équipes surprises pointent le bout de leur nez comme les Mocs de Chattanooga.
LES MOCS AU SEIN DE LA SOUTHERN CONFERENCE
Représentant l’université du Tennessee à Chattanooga, les Mocs évoluent au sein de la modeste Southern Conference (SoCon). Cette conférence est aujourd’hui connue pour avoir compté dans ses rangs, le MVP actuel de la NBA, Stephen Curry. Cependant, ce sont bien les Mocs de Chattanooga qui ont réalisé la première surprise de cette conférence à la March Madness, lors de la saison 1996-1997.
SWEET SIXTEEN ET RECONNAISSANCE
Après une période de reconstruction, lors de la saison 1995-1996, suite aux départs de joueurs majeurs de leur effectif, les Mocs remportent le tournoi de la Southern Conference en 1997. En effet, après avoir éliminé les champions de la saison régulière en demi-finale, les Wildcats de Davidson, ils battent en finale, après prolongation, les Thundering Herd de l’université de Marshall sur le score de 71-70, s’offrant par la même occasion leur billet pour la March Madness.
Reversés dans la Southeast Régional, les hommes de Mack McCarthy sont opposés aux Bulldogs de Georgia, tête de série numéro trois de ce tableau, et finaliste malheureux du tournoi de la S.E.C (SouthEastern Conference). À la surprise générale, les Mocs écrasent les Bulldogs en première période (46-31), sous l’impulsion notamment du meneur Willy Young et de l’intérieur Johnny Taylor. L’université de Chattanooga remporte finalement la rencontre sur le score de 73 à 70, atteignant pour la deuxième fois de son histoire, le deuxième tour de la March Madness.
Cette réussite résulte notamment de la maturité de l’effectif des Mocs. En effet, le cinq de départ est composé de trois joueurs Seniors (Young, Taylor, Mims) et deux Sophomores (Moore et Conner). Grâce à une énorme deuxième période, dû notamment à leur domination dans la raquette, les Mocs dominent les pensionnaires de la Big Ten, les Illinois Fighting Illini du campus de Champaign sur le score de 75-63. Véritable cendrillon de cette édition, les Mocs de Chattanooga atteignent pour la première fois de l’histoire de leur programme, le Sweet Sixteen.
Les Mocs sont opposés à l’équipe en forme de cette fin de saison, les Friars de Providence. Si la saison régulière des pensionnaires de la Big East est en dent de scie, leur deuxième partie de saison est en tout point remarquable. Défaits en demi-finale du tournoi de la Big East face à Villanova (63-73), les hommes de Pete Gillen marchent littéralement sur leurs adversaires lors de la March Madness.
Ils explosent Marquette sur le score de 81-59, avant de faire tomber le numéro cinq national, les Blue Devils de Duke de Mike Krzyzewski, sur le score de 98-87. Habitués à la dureté de la Big East, les Friars ne laissent aucune chance aux Mocs lors de cette opposition. En effet, le programme de Chattanooga ne parvient jamais à enrailler le jeu d’attaque des Friars. Quatre joueurs, du cinq de départ de Providence, dépassent les 12 points à l’issue de la rencontre. Malgré une belle résistance de la part des Mocs, avec notamment les 22 points de l’intérieur Johnny Taylor, Chattanooga s’incline sur le score de (71-65). Les Friars atteignent quant à eux, l’Elite Eight, une première depuis l’épopée folle conduite par Rick Pitino en 1987.
Jamais plus, l’université du Tennessee ne parviendra à réaliser un exploit semblable à celui des hommes de Mack McCarthy. Cependant, grâce à leur parcours exceptionnel, ils ont fait perdurer la magie de cette compétition. Johnny Taylor, leader de cette équipe, sera drafté cette année-là, en 17 éme position par le Magic d’Orlando.
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