L’histoire des Fantasy Leagues : le jeu qui passionne les américains depuis plus de 20 ans
Fantasy Leagues
L’automne, la rentrée, les feuilles mortes mais pour beaucoup de fans de NBA, c’est aussi la reprise des league fantasy, le jeu qui tient en haleine des milliers de joueurs à travers le monde pendant la saison régulière. Retour sur ce phénomène culturel qui a révolutionné la façon de suivre le sport aux Etats-Unis.
Tout d’abord, qu’est-ce qu’une Fantasy League ? Le phénomène est apparu dans les années 50, d’abord pour le baseball et le golf. Le principe est simple : se créer une équipe virtuelle avec des joueurs sélectionnés lors d’une draft, et affronter d’autres managers dans une ligue où les performances des joueurs sélectionnés nuit après nuit déterminent les points et le classement dans la ligue virtuelle. Ces performances sont statistiques et les catégories retenues sont celles que l’on retrouve dans un box score NBA (points, rebonds, passes décisives, interceptions, contres, % au tir,% à 3pts, etc.)
Comme un vrai General Manager, chaque joueur peut échanger, libérer, signer des joueurs en fonction de ses performances durant la saison. Très en vogue pour la MLB et la NFL, c’est à la fin des années 90s et avec l’explosion d’Internet que le phénomène s’est développé pour la NBA avec de nombreuses variantes (Mode rotisserie, affrontement à la semaine « head to head », possibilité de conserver des joueurs d’une saison à l’autre « keeper », … ) Le business prend rapidement, si bien de que de nombreuses plateformes généralistes s’emparent du phénomène et créent leurs propres ligues (Yahoo, ESPN, …).
Si certains joueurs peuvent être des cauchemars en Fantasy (des injury-prone comme Eric Gordon ou Anderson Varejao), d’autres peuvent porter à bout de bras l’effectif dans lequel ils évoluent par leur jeu complet et propre. Mais alors, pour la NBA, quels ont été ces joueurs qui ont eu le plus d’impact dans les ligues Fantasy ? Quelles étaient les machines à stats qu’il fallait posséder dans son équipe pour s’assurer la victoire. ? Retour sur ses joueurs (depuis les années 90) qui ont marqué les Fantasy League.
Hakeem Olajuwon (93-94)
80 matchs – 27,3 pts, 11,9 rebs, 3,6 asts, 1,6 stls, 3,7 blks, 52% au tir
La saison de MVP d’Hakeem the Dream était de l’or en barre pour ses propriétaires. Une ligne de stat hyper complète, avec une belle contribution sur les catégories défensives, plus rares à obtenir, le tout avec un % au tir plus qu’acceptable. Seul point noir, 3,4 ballons perdus. Pour le reste, Hakeem pouvait faire gagner son équipe fantasy à lui tout seul !
David Robinson (93-94)
80 matchs – 29,8 pts, 10,7 rebs, 4,8 asts, 1,7 stls, 3,3 blks, 50% au tir
Lors de la même campagne qu’Olajuwon, David Robinson a également réalisée une saison d’anthologie, ponctuée par un titre de meilleur scoreur. Avec un jeu sans faille, et une ligne de stat ultra-complète, the Admiral a affolé les compteurs lors de la saison 93-94, réalisant même un quadruple-double un soir de février face aux Pistons.
Kevin Garnett (03-04)
82 matchs – 24,2 pts, 13,9 rebs, 5 asts, 1,5 stls, 2,2 blks, 49% au tir
MVP 2004, Garnett a porté les Timberwolves à bout de bras lors de cette campagne. Meilleur scorer, rebondeur, passeur, intercepteur et contreur des Wolves, the « Big ticket » était le joueur qu’il fallait posséder pour remplir les différentes catégories. Cerise sur le gâteau, aucune rencontre ratée et un pourcentage au lancer-France porche des 80%
Shawn Marion (05-06)
81 matchs – 21,8 pts, 11,8 rebs, 1,8 asts, 1,8 stls, 2,0 blks, 1,2 3pts, 52% au tir, 33% à 3pts
Au début des années 2000, The Matrix était LE joueur à avoir pour les Fantasy. Rarement blessé, apportant scoring, rebonds, stats défensives, 3pts, le tout avec un % correct, l’ailier à fortement bénéficié du style run and gun des Suns. Avec une régularité incroyable (Top 5 fantasy entre 2000 et 2007), il a fait le bonheur de milliers de propriétaires dans les ligues keeper.
Tracy McGrady (02-03)
75 matchs – 32,1 pts, 6,5 rebs, 5,5 asts, 1,7 stls, 2,3 3Pts, 46% au tir, 38% à 3pts
Posséder McGrady dans les années 2000, c’était comme jouer à la roulette russe. Il pouvait aussi bien ruiner une équipe avec ses blessures à répétition, comme la faire gagner à lui tout seul. Sa plus belle campagne est probablement celle de 2002-03, année où il finit meilleur scorer tout en assurant rebonds, passes décisives, interceptions et 3pts, le tout avec un % plus que correct.
Kobe Bryant (05-06)
80 matchs – 35,4 pts, 5,3 rebs, 4,5 asts, 1,8 stls, 2,3 3Pts, 45% au tir, 35% à 3pts.
Comme TMac, le Kobe 05-06 était un monstre statistique, ponctué par le record de point sur une saison depuis MJ. Il enflammera les compteurs pendant plusieurs saisons après cette campagne, dans un style moins scorer mais plus propre et complet.
Lebron James (08-09)
76 matchs – 29,7 pts, 7,3 rebs, 8,6 asts, 1,6 stls, 1 Blks, 1,7 3Pts, 50% au tir.
King James est le prototype du joueur idéal en Fantasy leagues. Régulier dans ses performances, solide et surtout ultra-complet, il régale encore ses propriétaires, saisons après saisons.
Cette saison, c’est Anthony Davis qui s’annonce comme le futur épouvantail des Fantasy Leagues. Si il ajoute le tip à 3pts dans son arsenal comme annoncé, il pourra très bien rejoindre les joueurs si dessus dans la légende des Fantasy League.
Vous êtes curieux de découvrir ce jeu ? Vous cherchez une ligue pour la nouvelle saison ? Une communauté de joueur Français se retrouve sur un forum dédié, french fantasy league.
http://frenchfantasyleagues.forumactif.org/
N’hésitez pas à venir participer !
Crédits photo : Getty Images


Très bon article, cela donne encore plus envie d’être au début de la saison NBA mais aussi des Fantasy Leagues 😉
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