Le Poster Dunk de Michael Jordan sur le rookie Zo Mourning
Baketball Moves
Comme tout le monde le sait, cela n’était pas une bonne idée que de vouloir défier sa Majesté Michael Jordan au début des années 90. Alonzo Mourning, alors rookie, peut d’ailleurs en attester…
En route vers un premier three-peat historique, les Chicago Bulls se présentent, une nouvelle fois, comme l’équipe à battre en cette saison 1992-1993. Rares sont alors les équipes qui peuvent se targuer d’avoir vaincu les invincibulls cette année-là. C’est pourtant le cas des Charlotte Hornets qui réussissent, en janvier, l’exploit de battre les tenants en titre chez eux.
Véritable coup d’éclat, cette victoire soulève rapidement l’engouement des médias qui ne manquent pas de louer le potentiel des jeunes frelons emmenés par Muggsy Bogues, Kendall Gill, Larry Johnson et Alonzo Mourning. Pour les Bulls, cette défaite laisse un goût amèr dans la bouche de leur leader, comme le démontre la déclaration de Michael Jordan avant le match retour :
“Ils nous ont battu la dernière fois et certains journaux n’ont pas hésité à dire qu’ils étaient aussi bons que nous. Nous avons tous ça en tête et nous avons à coeur de montrer la différence”.
La revanche a lieu le 13 mars, et c’est une nouvelle fois au Chicago Stadium que l’affrontement entre les générations va tenir toutes ses promesses. Dès le début de la rencontre, les Hornets donnent du fil à retordre à Jordan et ses sbires. Intimidateur des raquettes, Zo, qui essayait toujours de contrer tout et en toutes circonstances*, va même jusqu’à commettre un crime de lèse-majesté en bloquant le MVP en titre sur l’une de ses pénétrations.
Mis à mal, les Bulls vont alors faire face à l’insolence de leurs adversaires qui s’offrent le luxe de leur faire du trashtalk comme en témoignera ensuite Kendall Gill :
“Alonzo venait de sortir deux contres et on s’est mis à leur faire du trashtalk. Je pouvais me le permettre parce que Michael Jordan était face à moi dans ce match. Je me foutais pas mal qu’il soit là parce que j’étais jeune et stupide”.
Décidé à leur montrer à qui ils ont vraiment à faire, His Airness prend alors le match en main et part à l’assaut du cercle à la suite d’une attaque en triangle dont le coach Phil Jackson avait le secret. Air Jordan s’élevant beaucoup trop haut pour pouvoir le contrer, le pivot rookie des Hornets peut juste se contenter de grimacer sur le poster et écouter le cri de MJ qui laisse alors exprimer sa vengeance assouvie. Piqués au vif, les insolents frelons vont finalement s’incliner sous les 52 points de sa majesté.
*ce qui n’était pas sans lui coûter quelques posters dunks mémorables, n’est ce pas Shaq?
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Montage Une : Julien Mc Laughlin
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