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The Big Show, l’histoire d’un basketteur devenu une star du catch américain

Portrait

Double champion du monde WWE, 7 fois champion du monde toutes ligues confondues, avant de devenir une star du catch américain, The Big Show était un basketteur à l’ avenir prometteur. Véritable star en High School avec 35 pts, 22 rebonds, 10 contres par match et une stature physique proche de celle du Shaq, des blessures à répétition et un comportement douteux l’ont sans doute prive d’une carrière honorable en NBA.

Comme André le Géant ou George Muresan, The Big Show, de son vrai nom Paul Wight, souffrait de gigantisme. A 13 ans, il mesurait déjà 1.95m pour plus de 100 kilos. Des caractéristiques physiques qui font bien évidemment saliver les recruteurs sportifs de sa Caroline du Sud natale. Au lycée, il rejoint alors la Wyman King Academy à Batesburg-Leeseville où il s’impose à la fois comme le pivot star de l’équipe de basket et le tight end incontournable de l’équipe de football américain… Néanmoins, son comportement est déjà très loin d’être irréprochable à cette époque. Il se clashe constamment avec le coach de l’équipe de football, et c’est pour cette raison qu’il finit par se consacrer uniquement au basket après son année freshman.

big1Avec des statistiques stratosphériques, 32.4 points, 20.6 rebonds, 11.4 contres lors de son année junior, 35 points, 22 rebonds, 10 contres en senior, il est naturellement élu All Conférence Player. Lors de cette même année senior, il porte littéralement son équipe sur ses épaules de géant pour emmener ses coéquipiers vers le Final Four… après avoir scoré 61 points lors du premier match du tournoi, ce au cours d’une saison où il marqua 50 points ou plus a 7 occasions.

Ses performances flatteuses combinées a un physique “Shaquesque” (2.15m – 147kg) font rêver la South Carolina University qui emploie les grands moyens pour tenter de s’attacher les services du colosse. Cependant son niveau scolaire n’a pas suivi la même courbe ascendante que ses performances de haut vol dans les raquettes. Comme d’autres avant lui, Wight devra alors passer par la case Junior College (JUCO) pour améliorer son niveau académique tout en se frottant à des adversaires plus coriaces. Avec 14 points et 6.5 rebonds lors de son année freshman à Northern Oklahoma JC, Wight contribua grandement au succès de l’équipe. En fin de saison, il les aide à remporter le titre de la Western Division grâce une pointe à 32 points. Élu All Conference Player, il rejoint alors Wichita State University et son coach Mike Cohen qui ne tarit pas d’éloges a son égard :

“Paul a d’excellentes mains, il est un très bon passeur et fait preuve de beaucoup de touche de près comme de loin”

Le conte de fée annoncé, n’aura toutefois pas lieu. En raison de blessures à répétition et d’un mauvais comportement, Wight finit par cirer le banc. Dans une interview récente consacrée à Sport Illustrated, Paul Wight garde du reste, un souvenir bien précis de cette époque:

“J’étais extrêmement arrogant… J’avais l’habitude d’être la star en High School puis en JUCO… Le jeu collectif était un concept qui m’était totalement étranger… Je passais mon temps à trash-talker et j’ai aussi provoqué pas mal de bagarres à l’entrainement… Cet échec m’a en tout cas donné une bonne leçon et servi dans ma vie d’adulte”

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Avec des statidtiques de seulement 2 points et 2.3 rebonds par match au cours d’une saison où le coach Mike Cohen qui était comme un père pour les joueurs est démis de ses fonctions, Wight comprend qu’il n’y a plus d’avenir pour lui à Wichita State. Il tente alors de se relancer à Southern Illinois University, en Division III. Nouveau coup du sort…Wight se blesse gravement au genou lors d’un pick up game. Finalement diagnostiqué avec un cas complexe de sciatique, Wight ne portera jamais le maillot des Cougars. Un malheur n’arrivant jamais seul, comme il ne peut plus jouer au basket, sa bourse est annulée par l’université.

Ses rêves de devenir une star NBA s’envolent, tout comme l’opportunité d’obtenir un diplôme universitaire. En plein marasme Wight tombe dans la dépression…Il rentre à Wichita et cumule les petits boulots: videur en boite de nuit, recouvreur de dettes, standardiste…Son avenir parait alors bien sombre…

giant_smC’est pourtant de ce job de standardiste que viendra l’éclaircie. Standardiste pour une société commercialisant des appareils de karaoké, Wight a l’opportunité de rencontrer quelques personnalités du show business comme le présentateur radio vedette Danny Bonaduce. Impressionné par la stature de Wight, ce dernier l’invite à participer à un match amical de basketball avec d’autres célébrités en marge d’un événement de catch organisé par la ligue World Championship Wrestling (WCW). Il fait alors connaissance avec Hulk Hogan et son idole d’enfance le célèbre Ric Flair. Agréablement surpris par la capacité de Wight à faire lever les foules, Hulk Hogan le recommande au président de la WCW, Éric Bischoff, qui le signe immédiatement. Wight fait des débuts remarques sous le nom de “Son of Andre the Giant” puis tout simplement “The Giant”.

Perdu pour le basketball, alors qu’il semblait désormais destiné a une vie de quasi redneck, c’est tout de même la bonne étoile de la balle orange qui aura rattrapé Wight en plein vol. Adoubé par Hulk Hogan suite au match de basket avec les célébrités, il lança une carrière de catcheur couronnée de succès, qui le propulsa au rang de légende de la discipline. The Big Show fait encore aujourd’hui les beaux jours de la WWE. A noter qu’il n’est pas la seule superstar du catch a être passe des parquets aux rings, Diamond Dallas Page ou encore Kane ayant suivi une trajectoire assez similaire (ce dernier possède d’ailleurs le meilleur pourcentage au tirs de l’histoire de Truman State University).

 THE BIG SHOW SUR UN RING : SON TOP 40

 Crédits photo : Bleacher Report

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4 Comments on The Big Show, l’histoire d’un basketteur devenu une star du catch américain

  1. Hé bien j’en apprend une belle aujourd’hui ! J’ai été fan de catch américain pendant mes années lycée, et je me doutais pas qu’il était basketteur à l’origine.

    Merci pour cet article 😀

    Aimé par 1 personne

  2. Je suis sur que Jason Giambi ferait un excellent catcheur ! 😉

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  3. super cet article, bravo.

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