Amare Stoudemire, le « Phoenicks » de feu déchaîné des années 2000
Portrait
Basket Rétro revient sur le parcours des joueurs expérimentés de la NBA toujours en activité. Après Tim Duncan, Kévin Garnett, ou encore Kobe Bryant, focus sur un autre joueur qui a en est déjà à plus de 10 ans de présence dans la ligue nord-américaine : Amare Stoudemire. Phoenix, ses blessures, les Knicks, retour sur la carrière de celui qui se fait surnommer le « Stoud ».
A Lake Wales en Floride, c’est dans cette ville que naît Amare Stoudemire, actuel ailier fort des New York Knicks. Le Stoud démarre seulement le basket à 14 ans. Et en 2 ans de pratique au lycée, il est élu 2 fois MVP de la Nike Summer League, un ancien tournoi de basket réunissant des étudiants aux Philippines, organisé par l’équipementier éponyme. Pour son jeune âge, il remporte d’autres récompenses : USA Today All-USA Basketball First Team, Florida’s Mr. Basketball, Orlando Sentinel Florida High School Player of the Year. Pour sa saison senior au lycée, celui qui a fêté ses 32 ans le 16 novembre dernier affole les compteurs avec des stats moyennes ahurissantes : 29,1 points, 15 rebonds, 6,1 contres, et 2,1 interceptions. Pas étonnant alors qu’on le surnomme aussi STAT. Mais ce surnom ne se réfère pas exactement aux mots statistiques mais à « Standing Tall And Talented »
Ayant connu six lycées différents, malgré des résultats qui laissaient à désirer, la chance a souri à Amare puisque ce philanthropiste est considéré comme éligible à la draft 2002. Le soir de celui-ci, l’ailier, âgé de 22 ans à ce moment-là, est choisi en neuvième position par les Phoenix Suns. Ce sera le seul joueur, en provenance du lycée et sans être donc passer par la case universitaire, à être drafté au premier tour cette année-là. Pas très « Stoudieux », le Amare.
Avant d’atterrir aux Suns, Amare avait beaucoup d’humilité lorsqu’il décrivait son jeu en mai 2002 sur le site officiel de Phoenix au moment où il effectuait un workout avec la franchise de l’Arizona :
« Je décrirais mon jeu comme puissant, quelqu’un qui dunke. Je suis un travailleur acharné. Mais maintenant j’essaye d’y ajouter un plus dans mon jeu. J’essaye d’ajouter un petit jeu dans le périmètre, bosser la conduite de balle, les tirs en suspension. Le travail acharné va payer ».
Lors d’une conférence de presse, en présence de Jerry Colangelo, Amare s’est enthousiasmé à l’idée d’avoir rejoint la NBA suite à une question d’un journaliste lui précisant qu’il n’a pas grandi dans de bonnes conditions (divorce de ses parents, mère en prison notamment) :
« C’est plus qu’un rêve devenu réalité. J’ai rêvé de cela quand j’étais à l’école élémentaire. J’ai pensé à m’obtenir une chance pour ma famille. Comme vous avez dit, je n’ai pas grandi durant les moments les plus faciles mais j’y suis resté fidèle, au basket-ball et j’ai été drafté en neuvième position aux Suns de Phoenix et je me sens vraiment bien maintenant ».
Une belle embellie dans sa vie qui s’annonce ensoleillée non ?
UNE SAISON ROOKIE MIROITANTE A PHOENIX
Le public et les supporters de Phoenix découvrent les talents de Stoud lors de la saison 2002-2003. L’ailier fort termine sa saison rookie avec des moyennes de 13,5 points et 8,8 rebonds par rencontre dont une où il a flambé avec 38 unités face aux Minnesota Timberwolves le 30 décembre 2002. Tout simplement « On Fire » le Stoudemire. Ses statistiques ne passent pas incognito et il est logiquement sélectionné pour le Rookie Challenge, match durant lequel il finit avec 18 points, 7 rebonds et 4 passes. A la fin de cette saison, il reçoit des distinctions personnelles avec le titre honorifique de Rookie Of The Year devant Yao Ming et Caron Butler en plus d’être nommé dans la première équipe des meilleurs joueurs débutants. C’est le premier joueur non-universitaire à recevoir ce prix. Pour sa première saison, le Stoud et Phoenix terminent avec un bilan positif : 43 victoires et 39 défaites.
La saison suivante (2003-2004) durant laquelle Phoenix souffre (29 victoires pour 53 défaites), Stoudemire augmente ses statistiques de moyennes (20,6 points, et 9 rebonds) et se fait remarquer pour avoir réalisé un total de 10 contres face aux Utah Jazz dont 6 dans le premier quart-temps le 7 février 2004, égalant Larry Nance, (joueur de Phoenix en 1988 qui a réalisé cette performance face à Philadelphie le 4 janvier de cette année-là) Retenu pour le Rookie Challenge, il plante 36 points ce soir-là.
LE DUO « STOUD-NASH » EN CHALEUR
En 2004-2005, Phoenix recrute Steve Nash et c’est là que tandem entre le Stoud et le meneur canadien se forme : le « Stoud-Nash », pourrions-nous le nommer ? Pour la plupart des observateurs, ce duo, avec Nash à la passe et Amare à la conclusion, rappelle celui des Utah Jazz dans les années 90 : Karl Malone et John Stockton.
Le Stoud était ravi de l’arrivée de cet excellent meneur comme il l’a rappelé dans une interview pour Insidehoops.com le 27 novembre 2004 durant laquelle il évoque une fameuse réunion :
« Moi-même et les propriétaires, disions à Steve que nous étions intéressés par lui, que nous avions besoin de lui. Nous avions pris la parole au nom des joueurs lui disant qu’on avait besoin de lui, qu’il nous apportera beaucoup son aide et qu’on peut faire de grandes choses si nous avons Steve dans l’équipe. Il a vu et compris cela et il nous a rejoints. »
Et Amare avait vu bien juste. Cette année-là (saison 2004-2005), grâce en majeure partie à cette paire, Phoenix est la meilleure équipe de la ligue : 62 victoires pour seulement 20 défaites. Stoudemire confirme sa domination dans la peinture en réalisant sa meilleure moyenne depuis qu’il est professionnel en NBA : 26 points plus 9 rebonds par match. Atteignant les 50 points (à 20/27 aux tirs) face à Portland le 2 janvier 2005, sélectionné pour la première fois pour le All-Star Game (6 points et 9 rebonds lors de l’édition 2005 à Denver), il se montre monstrueux en disputant pour la deuxième fois de sa carrière la post-season. On retient notamment ses 37 points de moyenne lors de la série face aux San Antonio Spurs en finale de conférence Ouest que gagneront les Texans en cinq manches (dont 42 lors du match 5 le 1er juin 2005). Cette saison-là, Phoenix produit du jeu rapide et offensif appelé le run & gun avec un Nash, « caviardiseur » de ballons et un Stoudemire explosif dans la raquette. Autour du duo, Shawn Marion, Joe Johnson, Quentin Richardson, Leandro Barbosa étaient des joueurs de complément efficaces.
Pas de secret, c’est grâce au travail fourni en présaison que l’ailier a réussi à aligner de belles stats, presque en double-double. Le journaliste disait que son jeu dépendait beaucoup de dunks, et de moves simples et que maintenant il est capable de faire d’autres choses ajoutant qu’il a dû passer un sacré été pour progresser dans son jeu:
« C’est mon éthique de travail. J’essaie de faire de la musculation. Quand j’en fais, je le fais durement. Et je travaille sur chaque aspect du jeu. C’est ainsi que je veux le regarder. Je veux atteindre mon potentiel complet. Et je pense que celui-ci est illimité. Ainsi, je veux en arriver là ». Et de préciser avec qui il s’est entrainé durant l’été 2004 : « J’avais travaillé avec des gars des Suns, différents coachs de la Ligue, les coachs de l’équipe olympique américaine, Larry Brown, Gregg Popovich. J’ai travaillé avec plusieurs coachs différents afin qu’il fasse la critique de mon jeu ». On y apprend qu’il a travaillé beaucoup et spécifiquement sont jump-shoot et qu’il a fait un focus principal et a eu un besoin de s’améliorer en défense. (source : insidehoops.com)
FREINE PAR LES BLESSURES
Comme malheureusement certains joueurs évoluant en NBA, la quatrième saison de Stoudemire (2005-2006) est ternie par les blessures dont une au genou détecté le 18 octobre 2005. Alors que son retour était prévu à la mi-février, celui-ci a été retardé. Il effectuera son come-back sur les parquets face aux Blazers, équipe contre laquelle il a scoré 20 points. Retour de courte durée. Le 28 mars, on annonce qu’il est forfait pour toute la saison régulière à cause d’une rigidité sur ses deux genoux. 3 matchs seulement de jouer cette saison qu’on peut qualifier de terrible, de blanche. Une décision annoncée afin que l’ailier se rétablisse au mieux et puisse revenir plus fort.
PROGRÈS ET CONSTANCE DANS LES PERFS
STAT ne connaîtra pas deux ans de suite une saison galère en 2006-2007. Celle-ci correspond à son changement de numéro sur son maillot (il passe du 32 au 1) et aussi à sa deuxième sélection au All-Star Game. Lors de ce match de prestige, il score 29 points et prend 9 rebonds. Pas suffisant pour décrocher le titre de MVP de la rencontre. Celui-ci reviendra à Kobe Bryant. Lors de la saison régulière, il termine trois matchs à 40 points et plus dont une pointe à 43 face à Atlanta le 25 février. Il gobe plus de 20 rebonds lors de deux oppositions dont 23 face aux Spurs le 1er fevrier 2007. Avec 20,4 points et 9,6 rebonds, le Stoud fait partie du premier meilleur cinq majeur NBA de cette saison-ci. Mais il dépasse les bornes et est suspendu pour le Game 5 opposant les Suns aux Spurs en demi-finale de conférence Ouest des Playoffs 2007. Motif : intervention en sortie de banc suite à une altercation entre Nash et Robert Horry qui a envoyé le meneur canadien sur la table de marque à la suite d’un mauvais coup. Présent pour défendre son coéquipier, il l’aura été également sur le terrain puisque Amare a planté en moyenne 25 points, pris 12 rebonds et effectué 2 contres lors de cette demi-finale perdue en 6 manches face à San Antonio.
Lors d’une interview pour Zimbio, Amare Stoudemire estimait qu’en 2007, Phoenix pouvait devenir champion NBA et donc aller en finale de conférence pour y affronter les Cleveland Cavaliers de Lebron James :
« Oui, avec Phoenix, nous avions pour objectif de remporter le championnat cette année et je sais que nous pouvons le faire. Je pense qu’on peut y arriver. Tout cela concerne notre travail d’équipe. C’est travailler dur ensemble afin de jouer notre meilleur basket possible ».
En 2007-2008, Phoenix recrute en février le pivot Shaquille O’Neal, un des joueurs qu’admirait Amare en plus de Shawn Kemp (Le Stoud a grandi en voyant les dunks surpuissant du rainman de Seattle) Ainsi, quoi de mieux pour le Stoud de progresser au côté d’un des pivots dominants de la ligue ? Résultats, Stoudemire finit cette saison-là presque avec un double-double de moyenne : 25,2 points et 9,1 rebonds en étant le sixième meilleur contreur du championnat avec 2,06 ballons bloqués par rencontre. Il détient son propre record de contres avec 163 blocks cette saison-là. Il honore sa troisième sélection au match des étoiles (18 points à New-Orleans) et figure dans le deuxième meilleur cinq de la NBA. Malheureusement, son équipe de Phoenix n’arrive pas à éliminer les Spurs une nouvelle fois en playoffs s’inclinant 4 victoires à 1 cette fois-ci au premier tour. Et ce malgré les 23 points de moyenne de Stoud.
Lors de la saison 2008-2009, le head coach de Phoenix a changé. Le Stoud et ses coéquipiers passent de Mike d’Antoni et son système offensif à Terry Porter qui prône un jeu plus défensif. Cause à effet ou pas ? On note alors que Stoudemire a un rendement offensif en baisse par rapport à la saison précédente : il passe de 25,2 à 21,2 points de moyenne. Avec ce changement d’entraîneur et de style, Phoenix affiche tout de même un bilan positif avec 28 victoires et 23 défaites dont 5 avant la période du All-Star Game (auquel il participe à domicile à Phoenix avec 19 points). Malgré un système plus orienté vers la défense, paradoxalement, le Stoud écrase tout dans la raquette un soir du 5 novembre face à Indiana en inscrivant la bagatelle de 49 points à 17/21 et 100% de réussite aux lancers-francs (15/15. Et ça il le tient pas du Shaq) suivi de 11 rebonds, 6 passes et 5 interceptions. Il rejoint seul le Hall Of Famer Rick Barry à enregistrer une telle ligne de stats : à savoir au moins 49 points, 10 rebonds, 5 passes et 5 interceptions (Les Américains parlent de 49-10-5-5).
LES VIEUX DÉMONS RÉAPPARAISSENT
Le 19 février 2009, il est victime d’un décollement de la rétine lors d’un match face aux Clippers, souci similaire a lors de la présaison au même œil. C’est pour cette raison que désormais on aperçoit le Stoud jouer avec des lunettes de protection pour éviter les contacts directs des adversaires qui pourraient percuter ses yeux. Par conséquent, il doit subir une opération des yeux pour réparer la rétine. La guérison est prévue dans 8 semaines, ce qui le contraint à déclarer forfait pour le reste de la saison régulière, au cours duquel il ne jouera que 59 matchs sur les 82.
Avant ce forfait, Stoud a appris le limogeage de Terry Porter, remplacé par Alvin Gentry. Le système davantage tourné vers l’attaque refait surface. A l’arrivée de Gentry, l’attaque de feu à Phoenix est de retour. Et pour preuve, les Suns atomisent les Clippers deux fois de suite avec 140 points inscrits dont 23 points lors du premier match et 42 points et 11 rebonds lors du second pour Stoudemire.
Lors de la saison 2009-2010, Phoenix termine la phase de la saison régulière avec un excellent bilan: 54 victoires pour 28 défaites avec un Amare égal à lui-même au niveau statistique : 23 points et 9 rebonds de moyenne à 56% au tir. En éliminant les Spurs (au premier tour) et les Blazers (en demi-finale de conférence), ils perdront en finale face aux Lakers 4-2 après que les deux équipes soient à égalité 2-2 (Amare termine le Game 3 avec 42 points). Elu joueur du mois de Mars de la Conférence Ouest, et finissant le match du All-Star Game à Dallas avec un double-double (12 points, 10 rebonds), ce sera la dernière saison de Stoudemire à Phoenix, équipe où il aura passé huit saisons.
DE L’ARIZONA BRÛLANT A NEW-YORK
Le Stoud largue les « Amare » et prend la direction de Big Apple pour rejoindre les New-York Knicks et y retrouvait Mike d’Antoni. En 2010, il signe un contrat de 5 ans pour presque 100 millions de dollars. Le 15 décembre 2010, lors d’une défaite face à Boston, Stoudemire a enchaîné un neuvième match à plus de 30 points (39), soit une moyenne de 34,4 entre le 28 novembre et le 15 décembre. Il score au moins 20 points et plus pendant 26 matchs d’affilée : entre le 24 novembre et le 19 janvier (28,5 points par match entre cette période) ; et atteint trois fois la barre des 41 points (contre son ancienne équipe les Suns, les Sixers et les Cavs).
Le 27 janvier 2011, il est sélectionné une nouvelle fois pour le All-Star mais défendant cette fois-ci les couleurs de la Conférence Est en étant titulaire, une première pour un joueur des Knicks depuis Patrick Ewing. Au cours de ce match de gala à Los Angeles, il score 29 points tout comme Lebron James. Pour sa première saison avec les Knicks, une nouvelle fois, il frôle le double-double avec ses stats de moyennes : 25,3 points ; 9,1 rebonds, 2 contres et 2,6 passes (soit sa meilleure moyenne en carrière dans cette catégorie de statistiques). Pour sa première année sous le maillot des Knicks, il joue 54 minutes, son plus gros temps de jeu lors d’une double prolongation face à Détroit où son équipe gagne le match (il flirte pas loin le triple-double avec 37 points, 15 rebonds et 7 passes). Grâce à son apport, les Knicks jouent pour la première fois des matchs de post-season, une première depuis 2004 mais les New-yorkais se font sweeper par les Celtics au premier tour des playoffs. Le Stoud figure parmi le deuxième meilleur cinq NBA.
Pour sa deuxième saison sous le maillot des Knicks, le Stoud va vivre une saison pleine de péripéties. Ayant la douleur de perdre son frère ainé Hazell, mort dans un accident de voiture, non sélectionné pour le All Star Game 2011 (une première depuis 2006), Stoud éprouve des difficultés à retrouver de son efficacité et de son explosivité. En cause, sa prise de poids durant le lock-out (marqué par une saison régulière à 66 matchs en 2010-2011). Il met en place alors un programme pour perdre du poids. Objectif : perdre 10 pounds en 10 jours pour atteindre 245 pounds. Conséquence, il score 18 points par matchs en moyenne avec un taux de réussite à 56 % au mois de mars.
Mais il connaît à nouveau des problèmes de santé. Cette fois-ci, c’est le dos qui le fait souffrir pendant la période des playoffs. Lors du match 2 face au Heat au premier tour des playoffs en 2012, Stoudemire se blesse bêtement avoir brisé la box dans laquelle se trouvait un extincteur de feu dans les vestiaires. Avec ses 20 points et 10 rebonds, l’ailier permet à son équipe de gagner enfin un match de playoffs, après 13 défaites en post-season. Bien que la saison soit raccourcie et ayant raté 19 matchs de saison régulière, en 47 matchs, les stats moyennes de Stoudemire sont très en deça par rapport à sa première année à New-York : 17,5 points ; 7,8 rebonds. Cela reste tout de même correct.
L’année suivante en 2012-2013, Stoudemire n’est pas épargné par les blessures encore. Le genou lui joue encore des vilains tours. Résultat, il rate 30 matchs. Le 18 décembre 2012, pour se réhabiliter et revenir dans l’équipe des Knicks, il est envoyé aux Bayhawks d’Erie en D-League. Il effectue son retour dans l’équipe le 1er janvier 2013 face à Portland en jouant 17 minutes. Mais deux mois plus tard, le 9 mars 2013, une mauvaise nouvelle tombe : le Stoud doit déclarer une fois de plus forfait pour le reste de la saison régulière avec un genou droit en mauvais état. Comprenant sans doute qu’il en « Amare » de cette situation, il prendra part à seulement 29 matchs sans titularisation mais en endossant le rôle de sixième homme. Ses statistiques sont logiquement en baisse à nouveau : 14,2 points et 5 rebonds.
Malgré son absence, les Knicks possèdent un excellent bilan : 54 victoires, 28 défaites, soit le deuxième meilleur bilan à l’Est. Avec trois participations successives en playoffs, New-York remporte le titre de champion de la Division Atlantique, une première depuis la saison 1993-1994. Lors de ces playoffs 2013, le Stoud fait son retour lors du Game 3 de la demi-finale le 11 mai, contre les Pacers. Avant cette élimination face à Indiana, en ayant vaincu les Celtics au premier tour, c’est la première fois que les Knicks remportaient une série de playoffs depuis 2000.
SON PALMARÈS
En sélection nationale
- Bronze Médaille de bronze aux Jeux olympiques d’été de 2004.
En franchise
- Champion de la Division Pacifique en 2005, 2006 et 2007 avec les Suns de Phoenix.
- Champion de la Division Atlantique en 2013 avec les Knicks de New York.
Distinctions personnelles
- NBA Rookie of the Year en 2003.
- NBA All-Rookie First Team en 2003.
- 6 sélections au NBA All-Star Game en 2005, 2007, 2008, 2009, 2010 et 2011.
- All-NBA First Team en 2007.
- All-NBA Second Team en 2005, 2008, 2010 et 2011.
- MVP du Rookie Challenge en 2004.
- Joueur ayant tenté le plus de lancers-francs sur une saison en 2012 (795).
SES STATS EN SAISON RÉGULIÈRE |
|
Phoenix : 2002-2003 (82 matchs) |
13,5 pts ; 8,8 rbds |
Phoenix : 2003-2004 (55 matchs) |
20,6 pts ; 9 rbds |
Phoenix : 2004-2005 (80 matchs) |
26 pts ; 8,9 rbds |
Phoenix : 2005-2006 (3 matchs) |
8,7 pts ; 5,3 rbds |
Phoenix : 2006-2007 (82 matchs) |
20,4 pts ; 9,6 rbds |
Phoenix : 2007-2008 (79 matchs) |
25,2 pts ; 9,1 rbds |
Phoenix : 2008-2009 (53 matchs) |
21,4 pts ; 8,1 rbds |
Phoenix : 2009-2010 (82 matchs) |
23,1 pts ; 8,9 rbds |
New York : 2010-2011 (78 matchs) |
25,3 pts ; 8,2 rbds |
New York : 2011-2012 (47 matchs) |
17,5 pts ; 7,8 rbds |
SES STATS EN PLAYOFFS |
|
Phoenix 2003 (6 matchs) |
14,2 pts ; 7,8 rbds |
Phoenix 2005 (15 matchs) |
29,9 pts ; 10,7 rbds |
Phoenix 2007 (10 matchs) |
25,3 pts ; 12,1 rbds |
Phoenix 2008 (5 matchs) |
23,2 pts ; 9 rbds |
Phoenix 2010 (16 matchs) |
22,2 pts ; 6,6 rbds |
New York 2011 (4 matchs) |
14,5 pts ; 7,8 rbds |
New York 2012 (4 matchs) |
15,3 pts ; 6,5 rbds |
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