Magic Johnson a bien failli ne pas jouer pour les Lakers
Franchise History
Earvin « Magic » Johnson, vous connaissez. Tout le monde sait que Magic fut le plus grand passeur de l’histoire du basket-ball, le joueur numéro un des années 80, le plus glamour, le plus sexy, le plus aimé.
Ce qui est moins connu, c’est que notre Magic a bien failli ne jamais jouer pour les stars de Hollywood, mais pour les mormons des Utah Jazz ou avec Michael Jordan aux Chicago Bulls. Voyez plutôt.
Toute l’histoire remonte à 1976. Le meneur de jeu des Lakers, Gail Goodrich, devenu free agent, signe pour les New Orleans Jazz. Mais… Car il y a un énorme mais, les règles de l’époque prévoient que les Jazz doivent apporter des compensations sous forme de joueurs, d’argent liquide ou de tours de draft. L’accord doit être bilatéral. S’il ne peut être obtenu, c’est au Commissioner de la NBA à cette époque, Larry O’Brien, de servir d’arbitre.
L’avocat du propriétaire des Lakers, Jack Kent Cooke, un certain Alan Rothenberg, rencontre alors le General Manager des Jazz, Barry Medelsohn, pour en discuter.
« Nous voulons votre premier choix de draft en 1977 et 1979 et un second tour dans les années 80 » lance Rothenberg.
« C’est ridicule » répond Medelsohn.
Et il n’a pas tort. Goodrich a 33 ans et arrive au bout du rouleau. Il ne mérite pas pareil investissement. Mais Rothenberg n’en démord pas. C’est ça ou pas de Goodrich. Le General Manger de Jazz réfléchit. Il estime que le commissioner de la NBA, qui souhaite décourager les franchises de signer des free agents, va donner tort aux Jazz. Plutôt que de solliciter son arbitrage, il accepte la proposition des Lakers.
Trois ans plus tard, les Jazz terminent bons derniers de la Western Conference. Les Lakers héritent ainsi d’un choix de draft en or massif. Il reste encore à savoir qui des Lakers, ou des Chicago Bulls, qui se sont classés en dernière position de l’Eastern Conference, aura l’immense privilège de piocher en premier dans le vivier universitaire. Le tirage au sort a lieu par téléphone. C’est Larry O’Brien qui jette la pièce. « Pile » ! Les Lakers sont n°1 et les Bulls n°2
COMMENT LES LAKERS ONT DRAFTE MAGIC JOHNSON
Montage : Antoine Storck pour Basket Retro
Imaginer une seconde Magic et Jordan dans la même équipe…
!!! ^^
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Sauf qu’il y a fort à parier que si Magic était arrivé aux Bulls en ’79, les Bulls n’aurait pas eu le pick #3 en ’84…
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