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Vince Carter et Toronto : une relation à jamais unique

Aujourd’hui, BasketRetro vous propose de revenir sur l’excellent début de carrière de Vince Carter, lors de sa période aux Raptors. Bien souvent méconnue aux yeux de fans dit « récents », qui ne connaissent que ses saisons aux Nets, Suns ou encore Magic et Mavericks.

DES DÉBUTS DE HAUTE FACTURE

Vincent Lamar Carter est né le 26 Janvier 1977 à Daytona Beach en Floride. Après une carrière universitaire bien remplie du coté de North-Carolina, il se présenta à la draft NBA 1998. Sélectionné en cinquième position par les Warriors de Golden State, Carter fut tradé dans la foulée aux Raptors de Toronto contre Antawn Jamison.

Vinsanity fut rapidement contraint de devenir le franchise player de l’équipe basée au Canada. Il s’acquitta de cette tâche avec succès. Devenant dès sa première saison rookie of the year bien que la concurrence fut des plus ardues : Paul Pierce, Jason Williams, Dirk Nowitzki, Mike Bibby, Rashard Lewis et Al Harrington. Inutile de faire remarquer que ces joueurs ont tous eu des carrières NBA plus ou moins abouties.

Pendant sa saison sophomore, Air Canada fut élu au All-Star Game, puis remporta par la même occasion le Slam Dunk Contest, qualifié par certains comme étant le plus beau concours de dunk de l’histoire. De plus, il sera membre de l’équipe américaine championne Olympique des jeux de Sidney en 2000. Il laissera un souvenir particulier au français de l’époque, en réalisant un mémorable poster sur l’immense Frédéric Weis. En finale, les américains battront ces mêmes Français sur un score de 85 à 75.

111UNE LENTE DESCENTE AUX ENFERS….

Dans la grande ligue, son association avec son cousin éloigné : Tracy McGrady fait des ravages. Pourtant ce dernier quitta le navire en 2001. Seulement, Vince est entouré de joueurs expérimentés comme Antonio Davis, Chris Childs, Keon Clarks, Dell Curry ou encore Kevin Willis. Ce groupe arrivera au terme de la saison régulière à emmener les Raptors en play-offs. Ils disputeront les demi-finales de conférences face aux Sixers de Philadelphie du légendaire Allen Iverson. La série sera très intense mais finalement ce seront les Canadiens qui passeront à la trappe. Le destin a voulu qu’au Game 7 de la série Carter manque le tir de la victoire à quatre secondes du buzzer final…

La suite fut moins rose pour le leader des Rap’s, sa saison 2002/2003 fut un véritable échec en raison d’une grave blessure. Toronto affichait alors un des pires bilans de la ligue et gisait dans les tréfonds du classement de la conférence Est. Les saisons suivantes, ses statistiques baissent d’un cran, il ne semble plus avoir de motivation pour attaquer les cercles comme il savait si bien le faire. Complètement démotivé, il finira la saison avec son plus faible total en termes de scoring : 16 points par matchs. Puis, ce fut le clash. Il sera donc tradé aux New-Jersey Nets en Décembre 2004 contre Alonzo Mourning, Eric Williams et Aaron Williams plus deux futurs premiers choix de draft.

…MAIS UNE CARRIÈRE NÉANMOINS REMPLIE

Depuis 2011, il est avec Kevin Garnett, LeBron James, Tim Duncan, Ray Allen, Dirk Nowitzki, Paul Pierce, Kobe Bryant et Antawn Jamison, l’un des 9 joueurs encore en activité à avoir marqué plus de 20 000p oints en carrière. Il est devenu le 37ème joueur de l’histoire de la grande ligue à dépasser ce total. Aujourd’hui, son véritable challenge ? Jouer jusqu’à quarante ans minimum !

« Mais pourquoi pas ? De nombreux détracteurs me disent rouillés, ils ont tord, j’arrive à démontrer matchs après matchs que je suis encore en bonne condition physique. Je suis toujours aussi capable de malmener les petits jeunes qui débarquent en NBA. »Déclarait-il d’un ton blagueur.

« Vous voyez bien que Kevin (Garnett), Paul (Pierce), Ray (Allen), Dirk (Nowitzki) et d’autres comme Nash sont capables de jouer, et ce encore pendant longtemps ! Même Dikembe Mutombo, Kurt Thomas, Grant Hill,  Jason Kidd et j’en oublie forcément, ont réussi à le faire. Je suis confiant dans l’idée que ce sera réalisable pour moi. »

Pour appuyer ses propos, nous ne pouvons négliger ses statistiques actuelles : 11.9 points, 3.5 rebonds, 2.7 passes décisives, 0.7 interceptions et 0.4 contres. Puis, c’est tout le mal qu’on lui souhaite !

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About Nicolas Marsoudet (31 Articles)
Élevé aux cross d'Allen Iverson, au scoring de Kobe, à la puissance et à la domination de LeBron James, je suis un jeune rédacteur et fan absolu de la NBA de nos jours... mais aussi de la NBA d'antan. J'aimerais un jour réaliser mon rêve: devenir journaliste sportif !

4 Comments on Vince Carter et Toronto : une relation à jamais unique

  1. Nicolas Marsoudet // 24 mars 2014 à 14 02 54 03543 // Réponse

    Donnez donc votre avis sur l’article ! Syntaxe, éventuels conseils, infos en plus… Merci d’avance !

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  2. le 1 n’est pas le plus beau , et j’ai zapé la moitié de la vidéo, mais je n’ai pas vue le dunck de la mort

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