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Le match rétro de la semaine : Chicago Bulls – Detroit Pistons, 1990

Isaih

Référence en terme de vidéos de basket en version française, des années 80/90, Mehdi de Bball Channel a gentiment accepté de nous faire revivre les meilleures affiches de la NBA de ces quarante dernières années à travers de longues heures de numérisations et de mise en ligne. Ainsi, en collaboration avec bballchannell.fr, NBA Flashback vous proposera chaque vendredi à 20 heures précise les meilleures affiches rétro de la NBA.

Alors bon match !

Finale de conférence. Game 3. 26 mai 1990. Chicago Stadium, Chicago

SIJordan n’est pas content. Malgré sa présence dans l’effectif, les Bulls sont menés 2 à 0 et ne parviennent pas à se défaire de la meilleure défense de la ligue (seuls 77 petits points au compteur dans le premier match de la série). Une défense dure, parfois violente, qui a fait ses preuves tout au long de la saison. Les Pistons n’ont encaissé que 98,3 pts par match quand la moyenne des équipes de l’Est s’élevait à 107,45 pts (106, 57 pts à l’Ouest).
Chicago a pourtant réussi la deuxième meilleure saison de son histoire (derrière la saison 71/72 avec 57 v. / 25 d.). La franchise a pourtant frappé fort en dominant largement les Bucks (3 – 1) puis les Sixers de Barkley (4 – 1). Et Jordan était pourtant on fire depuis le début des playoffs (avec notamment 43 pts de moyenne sur la série contre Philadelphie – le game 4 à voir ici -). Mais pourtant, ça ne suffit pas…

Jordan est diminué. Blessé pendant le match 1, il joue tout de même 45 minutes lors du match suivant et enregistre une ligne de stats honorable (20 pts, 7 rebonds, 7 passes et 4 interceptions).Jordan est vexé. A la mi-temps de cette deuxième rencontre, il pousse une gueulante sur ses coéquipiers et cogne violemment dans une chaise. Jordan est en colère. A l’issue du match, il quitte la salle sans même se changer et sans se présenter devant la presse. Direction le bus où il boude longuement en attendant ses coéquipiers, à qui il en veut de ne pas considérer cette nouvelle défaite comme il le fait. Jordan est mauvais perdant.
Depuis ses 26 points inscrits dans la première mi-temps du match 1, His Airness ne tourne qu’à 9/28 aux shoots. Pour justifier cette maladresse, le staff évoque ses blessures à la hanche gauche et au poignet droit contractées suite à une chute dans la première période de cette finale de conférence. Mais la terrible défense de Joe Dumars n’est certainement pas étrangère à ce manque de réussite offensif de Jordan. Jordan est frustré.

A l’entame de ce match 3, les Bulls sont dos au mur, mais en jouant à domicile, on peut s’attendre à une réaction de leur part. Ils ont gagné tous leurs matchs à domicile (5 – 0) lors des deux premiers tours.

Et Jordan est revanchard.

Box score du match

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About Patrick Parizot (781 Articles)
Fondateur et rédacteur en chef de Basket Retro. Grand passionné de la balle orange et surtout adepte du basket en tout genre. Apprécie particulièrement le basket vintage et notamment celui des années 70.

3 Comments on Le match rétro de la semaine : Chicago Bulls – Detroit Pistons, 1990

  1. Que dire… Ah si je sais^^ Merci !!!
    Quel match mais quel match quand à Jordan, je ne sais même pas si le terme magicien est assez fort 😉

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  2. C’est le début de la fin pour les deux teams si l’on peut dire, un passage de relais qui symbolise parfaitement l’ère de la mainmise de l’Est sur la ligue…
    Les seuls Rockets viendront entrecouper cette domination, et on peut le dire, il y a aurait eu de grandes chances que sans le retrait de Jordan en 93, Chicago poursuivait et arrachait tout …
    Tout au moins, bien plus qu’un simple triplé ..

    Les Bulls étaient presque prêts à dire vrai, les écarts diminuaient au fil des ans, bon c’était pas non plus significatif…Mais quand durant 3 PO tu prends 3 pétées par les mêmes pélicans, tu peux estimer que passer de 4-1 à 4-2 pour finir à 4-3, est socialement une progression et que ton rang est plus haut ..
    Tout au moins, que tu peux potentiellement faire peur …
    Et ça, ce fut pour l’année suivante..

    Mais en 1990, les Pistons étaient encore cette team huilée qui faisait flipper mais dans tous les sens du terme…
    J’avais fait un calcul une fois, et Détroit s’était retrouvé au coeur de pas moins de 55 bastons ou échauffourées sur une seule année, c’est dire …
    Bon, il est bon de souligner que c’était un peu l’époque qui voulait ça, tu pouvais savater un mec parterre à coups de parpaing, lui piquer son short et l’achever au nunchaku, que tu prenais 15 $ d’amende et la voiture de ton GM à laver en guise de travaux généraux..
    C’était aussi que le père Stern démarrait dans la profession et ne connaissait pas encore ses gouts, tout au moins, ceux de luxe qui coutaient des blindes ..

    Les années passèrent et Chuck Daly effectuait que peu d’ajustements tellement ce groupe se connaissait parfaitement, Vinnie Johnson parlant même  » d’auto-gestion » tant les automatismes étaient là …
    Mais il y a une chose dont on ne parle jamais quand on évoque l’épopée de ces Pistons-ci, c’est la solidité de l’ensemble de ses membres « influant » durant cette ère de domination à l’Est qu’ils partagèrent avec Boston…
    Entre 1985 & 1990, Rodman, Dumars, Salley, Thomas, Laimbeer & Vinnie Johnson firent pratiquement que des saisons complètes, et quand ton quintette tient la route et qu’aucune grosse blessure ne vient stopper une progression, tu voyages mieux dans le temps ..
    Il y eut bien Dumars qui fit une saison qu’à 70 matchs à cause de petits bobos, mais pour le reste, quand la raquette enquille les années à 82 games, que Rodman & Laimbeer tiennent le choc, c’est la garantie d’un matos sans faille …

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    • Je suis parfaitement d’accord avec toi.
      C’était les belles années en 1980/90 !
      Si tu aimes les matchs rétros tu seras servi dorénavant ! A plus et bonne continuation

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