Infographie – La France à l’Eurobasket depuis 1935.
Eurobasket
Présente dés la première édition, La France, nation pionnière du développement de a « Balle au panier » en Europe est championne en 2013. Pourtant son parcours à travers les championnats d’Europe est fait de hauts et bas, parfois très haut, des médailles, parfois très bas, des non-qualifications.
L’histoire des équipes nationales s’inscrit toujours dans une succession de cycles. Au regard des résultats des 41 éditions du championnat d’Europe disputées par les Bleus, on peut nettement en distinguer quatre.
1935-1961, LES ROIS D’EUROPE… DE L’OUEST
En 1935 au delà de la cinquième place, on a déjà le mérite d’être là, d’être l’une des 10 nations européennes présentes en Lituanie, celles où l’on joue au basketball. On a même une identité de jeu que le journaliste de l’Auto, Gilbert Bideau, appelle en 1937 le « ripopo », un jeu un peu décousu mais spectaculaire basé sur la vitesse et la circulation de balle rapide. Par contre la tactique collective est aux abonnés absents. C’est quand même avec un jeu un plus structuré par Busnel puis Buffière que les années 50 nous voient parvenir à tenir tête aux pays du Pacte de Varsovie et a être leader de « l’Europe de l’Ouest ». La belle quatrième place à l’Euro 1961 en Yougoslavie marque la fin du premier cycle. Si l’on fait une moyenne des classement entre 1935 et 1961, la France se situe entre la quatrième et cinquième place européenne. 5 médailles de bronze.
1961-1981, LES ANNEES DE MISERE
Vingt ans de malheur. Entre amateurisme, incompétence fédérale, laisser aller et querelles internes, le basket français sombre. Si certaines excuses sont recevables, dont le manque de pivot de grande taille, il n’en demeure pas moins que l’on regarde passer devant nous sans réagir, les Yougoslaves, les Italiens, les Espagnols, les Grecs… Et pourtant des joueurs comme Jacques Cachemire, Jean-Pierre Staelens, (qui claque la porte des Bleus à 27 ans), et surtout Alain Gilles ne manquent pas de talent, loin de là. La fin des années 70 laissent pourtant entrevoir avec des Hervé Dubuisson et Eric Beugnot des lueurs d’espoir. Et on se satisfait de la huitième place de l’Euro 81. Sur cette période 1961-1981, nous sommes la dixième nation européenne, peut être moins car non qualifié en 1969 et 1975. Aucune médaille.
1983-1999, LA LENTE ASCENSION
L’Euro de Nantes en 1983 nous ramène dans le Top 5. Un classement jamais atteint depuis vingt ans. S’en suit une période laborieuse mais marquée par des progrès significatifs. Pus athlétiques mais toujours en manque d’un grand pivot fiable, les Français souffrent sous les panneaux malgré la technique d’Ostrowsky et Szaniel. En suivant l’exemple du CSP et de l’Elan Béarnais, les clubs se professionnalisent et les années 90 voient même ses tous meilleurs éléments s’exporter vers des grands clubs Européens. On peut voir comme un symbole de cette résurgence cette période se terminer comme elle a débuté, en France, mais avec Tariq Abdul Wahad, un joueur NBA. S’il n’y a toujours aucune médaille autour du cou, la note s’améliore, entre la sixième et la septième place Européenne.
2000-2022, GAGNER LE RESPECT
En 1995, tous les joueurs de l’équipe de France à l’Eurobasket évoluent en Pro A. Huit ans plus tard, ils ne sont plus que cinq. Trois sont en Espagne, quatre aux Etats-Unis. Les joueurs français s’exportent. Ils disputent des championnats de très haut niveau, NBA, Euroleague, ligue espagnole… Ils y acquièrent de l’expérience et cette fameuse « culture de la gagne » qui semblait nous manquer auparavant. Certes, il n’y a qu’un titre, en 2013, mais il est accompagné de quatre podiums. Les Bleus gagnent le respect de l’Europe et sont devenus une de ces équipes qu’on ne souhaite pas croiser avant la finale. Entre la quatrième et cinquiène place européenne, troisième / quatrième si on exclue « l’accident » de l’Euro 2017, (douzième).



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