[Long format] Les coachs en Bleu – Partie 3 : 2001-2024
Equipe de France
Médaille Olympique en poche, une ère nouvelle s’ouvre à l’aube des années 2000. Les coachs successifs de l’EdF doivent désormais garder un œil sur les championnats étrangers, y compris la puissante NBA, avant de former leur sélection. Et désormais ils peuvent y intégrer ces fameux « pivots de grande taille » qui ont tant manqué les décennies précédentes. Allons nous vers un nouvel âge d’or ?

2001 / 2003 – ALAIN WEISZ
C’est donc à l’assistant de Sidney, au découvreur de Moustapha Sonko, au nouveau coach du MSB, Alain Weisz, qu’est confié le destin des Bleus.
Pour l’Euro 2001, Weisz est privé de Sonko et Bonato blessés et de Rigaudeau. Agacé par la polémique des primes olympiques, le « Roi » a décidé de ne plus répondre à l’appel tricolore. Au poste de meneur Weisz a choisi d’emmener en Turquie un espoir qui attise la curiosité de l’Europe entière, Tony Parker. Avec , Nowitzki, Kirilenko, Turkoglu… ils fait partis de ces nouveaux visages européen qui s’imposeront outre Atlantique.
Après une victoire guère convaincante contre Israël, puis une défaite décevante contre l’Ukraine, la victoire plus probante contre la Lituanie assure la première place du groupe. Mais les Allemands nous barrent le passage en quart de finale. Il reste deux matchs de classement. Deux matchs à remporter pour aller au Mondial d’Indianapolis 2002. Avec 19 points chacun, Parker et Digbeu permettent de franchir l’obstacle Croate. Malheureusement, Kirilenko, 22 points, offre aux Russes la cinquième place et le ticket pour l’Indiana. Parker, 17 points, pose malgré tout son empreinte et valide le passage de témoin entre Sciarra et lui même.
Privé de Coupe du Monde, le second grand rendez-vous d’Alain Weisz est l’Euro 2003 en Lituanie où un podium rapporte en plus d’une médaille une qualification pour les JO d’Athènes. Avec Tariq Abdul Wahad rappelé, Jérôme Moïso et Tony Parker, la sélection compte trois joueurs NBA dont un fraîchement champion. L’Euro 2003 est un décalque du 99 avec l’Italie dans le rôle de l’Espagne. Un premier tour dominé de la tête et des épaules avec une véritable claque infligée aux Transalpins, 85 / 52. La Russie est écartée en quart de finale, mais face aux locaux lituaniens les Bleus trébuchent en demie. Reste à aller chercher le ticket olympique et accessoirement une médaille de bronze dans une petite finale qui nous oppose à une Italie giflée quelques jours plus tôt. Et là, la mécanique s’enraye. La défaite face à la Lituanie ont fait ressurgir les luttes d’egos. Abandonné par certains de ses coéquipiers Parker vendange une balle d’égalisation au buzzer, 67 / 69. C’est l’Italie qui monte sur le podium. C’est l’Italie qui ira à Athènes. Comme en 99. Le comportement d’Abul Wahad est pointé du doigt. Ce dernier annonce que pour lui c’en est fini de l’équipe de France. Alain Weisz, « mort avec ses idées » selon Yvan Manini, ne reviendra pas lui non plus.

2004 / 2007 – CLAUDE BERGEAUD
C’est l’ancien coach de l’Elan Bearnais qui est nommé pour assumer la suite d’Alain Weisz. Privé de Jeux Olympiques, il inaugure ses fonctions en compétition officielle avec les qualifications pour l’Euro 2005. Avec cinq victoires pour une seule défaite, il s’acquitte parfaitement de la tâche. L’Euro en Serbie voit le retour d’Antoine Rigaudeau sollicité par le nouveau coach pour assurer le rôle de meneur d’hommes tout en laissant le leadership sur le terrain à Parker. Un premier tour compliqué, deux défaites contre la Grèce et la Slovénie et victoire sur la Bosnie nous amènent dans un barrage face au favori chez lui à Novi Sad. L’affrontement âpre, héroïque, avec un Florent Pietrus en facteur X dans le money time fait ployer, 74 / 71, une Serbie-Montenegro en proie à ses conflits internes. Au tour suivant ce n’est rien de moins que le champion en titre, la Lituanie, qui, limité à 47 points seulement, cède devant des Français en pleine confiance. Deux performances XXL qui laissent espérer des lendemains qui chantent. Ce sera le Séville 82 du basket tricolore. En demie derrière Diamantidis, les Grecs donnent tout son sens au verbe « grecquifier ». A plus sept à 43 secondes du coup de sifflet final, Parker et sa bande déjouent complètement et craquent mentalement. 66 / 67, c’est un cauchemar. En écrasant l’Espagne de 30 points lors de la petite finale les Bleus parviennent malgré tout à décrocher le bronze. Une première depuis 46 ans. Mais la pilule grecque est amère.
Au championnat du monde 2006 au Japon, épreuve pour laquelle nous n’étions plus qualifiés depuis 1986, Bergeaud doit faire sans Parker blessé, mais dispose de solides pivots fraîchement NBAers, Johan Petro et Ronny Turiaf, qui s’ajoutent aux deux autres pensionnaires de la grande ligue, Boris Diaw et Mickaël Pietrus. Trois victoires, Nigéria, Venezuela et Serbie, et deux défaites, dont une honteuse contre le Liban et l’autre face à l’Argentine nous offre l’Angola en huitième qui n’est vaincue que de six points. En quart c’est notre bête noire hellène qui une fois de plus stoppe la marche vers une médaille sur un score sans appel, 56 / 73. Les deux matchs de classement, victoires contre l’Allemagne puis la Turquie, nous accordent une sortie avec les honneurs d’une belle cinquième place.
C’est un Tony Parker superstar, All Star et MVP des Finals NBA, qui drive les Bleus de l’Euro 2007 madrilène. Bien épaulé par son ex compagnon de chambrée de l’INSEP, le Sun Boris Diaw, TP assume son statu, 25 points contre la Slovénie, (défaite), 36 contre l’Italie, (victoire). Les Français se retrouvent en quart face à une Russie écrasée quelques semaines plus tôt à Coubertin en match de préparation, 92 / 56. Mais à Madrid, Kirilenko, Holden et Khryapa sont dans d’autres dispositions. A 11 secondes de la fin le score est de 71 / 69 pour les Russes, Parker a deux lancers francs pour chercher la prolongation. Il en rate un. Démobilisés, les Bleus subissent deux défaites cinglantes, Slovénie et Croatie, en match de classement pour finir à huitième place plus que décevante.
On reproche à nos gars d’avoir été suffisants et d’avoir cédé face à des équipes plus faibles. Claude Bergeaud paie la facture, il est évincé.

2008 – MICHEL GOMEZ
L’annonce de la nomination du nouveau sélectionneur se fait attendre. Un nom ressort souvent dans la presse, Antoine Rigaudeau. Il a un projet, mais son manque d’expérience du coaching fait douter. On parle aussi de Vincent Collet. Assistant d’Alain Weisz lors de l’Euro 2003, le champion de France 2006 avec le MSB semble offrir plus de garanties. Mais en février 2008, à la surprise générale, c’est Michel Gomez qui sort du chapeau de la FFBB. Un revenant sans club chargé de l’EdF espoirs sur lequel plane des suspicions de déconnexion du basket moderne et de ces joueurs NBA qui s’imposent en sélection. Dans une année olympique qu’on regarde à la télé, la tâche de la « Gome » est de nous qualifier pour l’Euro 2009. Les matchs de préparation inquiètent malgré tout, six défaites pour quatre victoires mais pas contre des cadors du continent. La campagne de qualification se passe mal. Les choix de Gomez laissent dubitatifs, notamment celui de faire sortir Tony Parker du banc. Avec un bilan très décevant de trois victoires pour autant de défaites face à des nations prenables, Turquie, Ukraine et Belgique, les Bleus devront passer par une phase de barrage pour espérer rejoindre l’Euro en Pologne. Le sort de Michel Gomez est scellé. Il est passé tel un météore en laissant plus d’interrogations que certitudes sur l’avenir des Bleus.

2009 / 2024 – VINCENT COLLET
C’est donc Vincent Collet qui est appelé pour sauver la France. C’est un formateur, fin technicien et de nouveau champion de France avec l’ASVEL mais manquant de « charisme » selon certains, ce fameux charisme que l’on admire chez ces coachs serbes à la grosse voix et au regard qui fait peur.
Les trois claques infligées aux Autrichiens, Belges et Tchèques en préparation sont de bon augure. Le barrage est emballé sans frayeur après une victoire haletante en Italie, 80 / 77, où les jeunes nouveaux venus Nicolas Batum et Antoine Diaw se font remarquer. Le premier par sa capacité au scoring, 20 pts, l’autre par son sang-froid sur la ligne dans le money time.
Collet revient de l’Euro polonais avec l’excellent bilan de huit victoires pour une seule défaite, mais une cinquième place seulement. La faute à une sévère défaite, 66 / 86, en quart de finale face à une Espagne à son apogée. Nous grecquifions les Grecs mais notre némésis a muté. C’est désormais l’hydre à douze têtes aux visages de Gasol, Navarro, Fernandez… Intraitable en quart de finale, elle nous étrille 66 / 86. Ce n’est que le début d’un long duel qui se poursuivra durant tout le long du mandat de Vincent Collet.
Le Mondial 2010 en Turquie, sans Tony Parker, commence sous les meilleurs auspices. L’Espagne est vaincue le premier jour. On rappelle sévèrement au Liban que 2006 était une mauvaise plaisanterie. Le Canada est renvoyé à ses études. Puis ça dérape. La Lituanie et la Nouvelle-Zélande nous passent dessus pour nous expédier dans un huitième de finale très périlleux contre l’hôte turc en pleine confiance. Le score est sans appel, 77 / 93 pour finir à une treizième place peu glorieuse.
C’est avec Joachim Noah qui sort d’une très belle saison à Chicago et Parker de retour aux affaires que se présente l’Euro en Lituanie en 2011. Le pivot des Bulls impressionne. Neuf victoires pour deux défaites seulement. Le problème est que la première est contre l’Espagne en poule et la seconde contre cette même Espagne, mais en finale. Cette médaille d’argent européenne est la première depuis… 1949. Avec Noah, Collet pense tenir son pivot dominant, qui de plus correspond à sa philosophie de jeu basée sur une défense de fer. Ce n’est malheureusement qu’un one shot. On ne reverra plus le fils de Yannick en bleu.
L’argent européen nous qualifie pour les JO 2012 à Londres. Sans Noah peu motivé par joutes internationales et avec un Parker gêné par le port obligatoire de lunettes de protection suite à une blessure à l’œil, les Bleus réussissent une quasi parfaite phase de groupe en ne cédant que face aux Américains mais avec deux victoires probantes contre l’Argentine et la Lituanie et deux logiques face à la Tunisie et le Nigeria. Deuxième de son groupe, elle peut appréhender un quart de finale contre l’Australie ou le Brésil avec une certaine sérénité. Mais l’Espagne nous joue un mauvais tour en étant aux abonnés absents lors du dernier quart-temps contre le Brésil qu’elle aborde pourtant avec dix points d‘avance. Cette « étrange défaite » la renvoie à la troisième place et lui évite de croiser les USA avant la finale. Elle se retrouve donc en quart opposé à son adversaire préféré, la France. Les meilleurs ennemis font jeu égal jusqu’au dernier quart-temps où les Ibères font dévisser les tricolores en sortant la carte de l’anti-jeu, flopping, jérémiades auprès des arbitres, coups bas… Tous les moyens sont bons. Turiaf et Batum s’offrent sèchement Fernandez et Navarro, « Maintenant, ils sauront pourquoi ils pignent » avoue un Batum envahi par la frustration d’un match qui lui échappe. 59 / 70. Caramba. Encore raté.

Arrivés ensemble en 20009, partis ensemble en 2024, Vincent Collet et Nicolas Batum, 15 ans en bleu. @FIBA
L’Euro 2013 à Ljubljana est le chef-d’œuvre de Tony Parker. La défaite initiale contre l’Allemagne est le seul mauvais pas. Les Français roulent sur la compétition jusqu’à cette demie finale face une Espagne privée de Navarro et Pau Gasol. Les têtes basses en première mi-temps, le coup de gueule de TP, le renversement de situation et la victoire au bout du suspense, 75 / 72. Le scénario parfait pour entrer dans la légende. Encore faut-il ne pas se rater en finale contre la Lituanie. On ne tremble à aucun moment, 80 / 66. La France décroche son premier titre européen, Parker, MVP de la compétition est son héros. Ce sont ses Bleus, pas ceux de Collet.
Pourtant au Mondial de Madrid en 2014, épuisé par une longue saison NBA où il a décroché son quatrième titre, le héros se fait porter pâle. Sans Parker, on ne donne pas cher de la peau des Français. La phase de groupe semble donner raison aux oiseaux de mauvais augure. Si la victoire d’un point contre la Serbie de Teodosic est une belle performance, celles contre une très très faible Egypte et Iran, (5 points d’écart seulement) n’apportent aucune certitude. Vaincu de deux points par le Brésil, c’est surtout la gifle infligée par les Espagnols, 64 / 88, qui confirme qu’il n’y a pas de vie sans TP. Pourtant l’obstacle croate est passé en huitième. En quart, c’est la redoutable Espagne. Sûre d’elle, chez elle, la Roja n’a qu’un but, battre les Américains en finale. La France ? Une formalité. Mais Boris Diaw, Mike Gélabale, Thomas Heurtel, Nicolas Batum, le jeune Utah Jazz Rudy Gobert et tous les autres ne l’entendent pas de cette oreille. Devant des tribunes médusées, la victoire n’en est que plus belle. A la sortie de la salle, les supporters espagnols félicitent Vincent Collet et demandent à ce qu’il remplace Juan Antonio Orenga à la tête de la Roja. La défaite en demie finale face à la Serbie et la victoire pour le bronze contre la Lituanie semblent presque anecdotiques, (premier podium mondial depuis 60 ans), comparés au « Beat Spain » désormais légendaire. Parker était le héros de 2013, Collet est celui de 2014.
Rancuniers les Ibères prennent leur revanche un an plus tard en demie finale de l’Euro 2015 à Lille. Et même si les Français dominent nettement les Serbes en petite finale pour obtenir une troisième médaille européenne de suite, c’est la défaite contre l’Espagne qui marque les esprits. Collet catalyse les critiques. Critiques qui montent de plusieurs crans lors des JO 2016 au Brésil et la claque reçue contre… L’Espagne, en quart de finale, 92 / 67. On lui reproche tout et n’importe quoi, sa double casquette, (il est également coach de la SIG), une sélection au copinage, un manque d’imagination offensive, son absence de ce fameux charisme… Tout y passe. Il est pourtant reconduit à son poste pour trois ans après le fiasco olympique.
A l’Euro 2017, après une phase de poule bien gérée malgré une sévère défaite contre le futur champion, la Slovénie du prodige Luka Doncic, 78 / 95, c’est la grosse désillusion en huitième face l’Allemagne. 2018 est une année sans compétition internationale avec comme seuls matchs officiels, une campagne de qualifications pour le Mondial en Chine étalée dans le temps. Nous entrons dans l’ère des « équipes B » sans NBAers montées pour décrocher des qualif’ à des compétions que la plupart des sélectionnés ne disputeront pas. Seul Nicolas Batum, fidèle parmi les fidèles, répond présent aux deux confrontations programmées en août. Les « remplaçants » font le job. C’est presque un sans fautes, une défaite en Bulgarie pour sept victoires. Le Mondial 2019, c’est le Mondial d’un exploit, celui d’une victoire historique, 89 / 79, contre Team USA en quart de finale. Par cette performance la France entre vraiment dans la cour des grands. Douche froide en demi contre une Argentine qui s’offre un ultime round d’honneur avant de disparaître sans doute du haut de la hiérarchie mondiale faute d’une relève à la génération dorée des années 2000. Le bronze est acquis contre l’Australie. Collet a conservé sa place sur le podium mondial. Son mandat est renouvelé par la FFBB.
2020, la covid reporte les JO à l’année suivante. Seuls quatre matchs de qualification pour l’Euro sont maintenus, pour trois victoires. A Tokyo en 2021, c’est devant des tribunes vides que les Bleus frappent fort en terrassant une nouvelle fois Team USA dés le premier jour. S’en suit un sans faute qui nous conduit en demie face au Slovènes de Doncic. Le block de Nicolas Batum au buzzer est inscrit dans l’histoire. Un geste qui mérite une statue Place Nationale à quelques encablures du siège de la FFBB. Les Américains prennent leur revanche en finale. La médaille d’argent en reste magnifique.
L’Euro 2022 est un chemin de croix. Une phase de poule compliquée avec deux défaites contre les champions en titre slovènes et la nation européenne en plein ascension, l’Allemagne. Une prolongation est nécessaire pour vaincre la Turquie en huitième et une autre pour éliminer l’Italie en quart. La surprenante Pologne est laminée en demie, 95 / 54. Ce qui nous conduit à une finale face à… l’Espagne encore et toujours. Et une nouvelle fois les Pyrénées ne sont pas franchies.
La Coupe du Monde 2023 est un désastre. Balayés par le Canada, 65 / 95, battus de deux points par les Lettons, pour la première fois depuis sa prise de fonction, les Bleus de Vincent Collet ne passent pas le premier tour. Toute petite consolation, nos meilleurs ennemis ibériques se font sortir au tour suivant par ces deux mêmes équipes. Plus que jamais le coach est remis en cause. Mais est-il raisonnable d’opérer à un changement de direction à un an de l’échéance que tout le monde attend, les Jeux Olympiques à Paris ? La FFBB ne prend pas le risque, Collet décide de ne pas occuper de poste en club pour ne se consacrer qu’à sa tâche de sélectionneur.
Devant les 27 000 spectateurs du Stade Pierre Mauroy à Villeneuve-d’Ascq, avec un Victor Wembanyama effacé qui ne trouve pas la connexion avec Rudy Gobert, ce sont les « Euroleague » Lessort, Yabuselé, Cordinier et Strazel qui permettent une qualification acquise en prolongation contre le Japon. Mais la sévère défaite, 71 / 85, face à l’Allemagne des frères Wagner et Schroeder provoque une crise. Ewan Fournier rembarre le président Siutat venu gronder les joueurs. Mais le groupe, loin d’imploser, se ressoude et c’est avec de toutes autres intentions et des aménagements techniques de Collet et son staff qu’ils abordent les matchs couperets à Bercy. Les Canadiens, suffisants, encore le sourire aux lèvres de la rouste qu’ils ont infligés aux Bleus l’an passé en Chine, sont écartés sans discussion en quart de finale. Même attitude, même sanction pour les Allemands en demie. Le rêve d’enfant de Collet se réalise, une finale olympique à Paris contre les stars de la NBA. Les Bleus les regardent droit dans les yeux, Wemby fait son meilleur match de la compétition et confirme qu’il est bien le futur de cette équipe. Ni le coach, ni les joueurs ne peuvent se reprocher quoique ce soit sur les tirs assassins de Stephen Curry qui clorent l’affrontement, 87 / 98. Comme à Tokyo cet argent est très beau.
Vincent Collet renonce à prolonger. Il part avec huit médailles autour du cou, une de plus que tous ses prédécesseurs réunis. Comme tous les sélectionneurs, il a essuyé les critiques. Il a certes disposé de joueurs hors norme, mais en 15 ans il a hissé le basket français masculin tout en haut de la hiérarchie de mondiale. L’équipe de France a souvent fait l’objet de moqueries de la part de nos adversaires, mais moment où Frédéric Fauthoux reprend le flambeau avec une flopée de jeunes joueurs de grands talents, elle ne fait plus rire personne.



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