[Long format] Les coachs en Bleu – Partie 2 : 1975-2000
Equipe de France
Le basket français est au plus bas quand en 1975 Pierre Dao hérite des Bleus avec la mission de redresser la barre. Lui et ses cinq successeurs s’attacheront à la tâche avec plus ou moins de réussite jusqu’à une finale Olympique qui les hissera au sommet de la hiérarchie internationale.
En 1975 le basket tricolore souffre d’un net retard accumulé dans tous les domaines vis-à-vis de ses rivaux Européens. Rien ne va : structuration des clubs de l’élite, formation, professionnalisme « bidon » et préparation parfois ubuesque. Cette année là, la FFBB programme même des « weekends prépa » pour les internationaux. Certains se font porter pâle, ce qui engendre des suspensions. Ajouter à cela le manque chronique de big men, l’attitude parfois suspecte de certains quand il s’agit de revêtir la tunique bleue et on comprend vite l’absence de performance chez les garçons de l’EdF.
Un quart de siècle est nécessaire pour retrouver l’ivresse d’un podium à Sydney en 2000. 25 ans durant lesquels les clubs entament un travail de structuration en suivant l’exemple des deux nouvelles places fortes du championnat, le CSP Limoges et l’Elan béarnais (Pau-) Orthez. Avec la création de la LNB en 1986, les joueurs bénéficient d’un vrai statut professionnel. Les attitudes changent peu à peu au plus grand bénéfice de l’Équipe de France qui voit pourtant six coachs se succéder à sa tête durant cette période 1975 / 2000.

1975 / 1983 – PIERRE DAO
Si Pierre Dao, 32 ans, fait partie avec Gérard Bosc de la jeune garde des techniciens fédéraux, il n’a comme expérience du coaching, à part un poste d’assistant auprès de Joë Jaunay chez les Bleus, que deux ans de banc avec les filles du CEP Poitiers qu’il a fait monter de N2 en N1. Après des « Jeux d’Alger », (le titre « Jeux méditerranéens » ayant été refusé par le CIO), en guise d’échauffement, il doit passer l’épreuve des qualifications pour les JO 76 dans des conditions ardues. Officiellement manager, Joë Jaunay confie les rennes à son assistant. Certains joueurs ont été suspendus suite aux « weekends prépa » et les présents font preuve de nonchalance durant la compétition. Vaincue par la Yougoslavie, Israël et la Belgique, la France ne va pas à Montréal.
Un seul match est programmé en 1976. Ce qui permet à Pierre Dao de pleinement goûter son titre de Champion de France avec l’ASPO Tours. Mais cette unique confrontation, une victoire contre la Finlande 100 / 98, reste un événement historique par la présence de Bob Riley, Barry White et Mathieu Bisseni, deux naturalisés et un réintégré. Ces trois-là, nous les retrouvons pour des qualifications au championnat d’Europe baptisés Championnat d’Europe B. La France remporte six des huit matchs disputés en neuf jours et se qualifie sans trembler. Le bout du tunnel ?
Entre déception, 11e à l’Euro 77, et satisfaction lors d’un tournoi de qualification pour une éphémère coupe intercontinentale où les Bleus offrent une orgie offensive, 108 points de moyenne en huit matchs, Pierre Dao dispose enfin avec l’apport des naturalisés d’une puissance athlétique non négligeable. Et si le « commando Dao » ne ramène que la 8e place de l’Euro 79 malgré un bilan de cinq victoires pour deux défaites, on apprécie le jeu équilibré, l’adresse et l’état d’esprit concentré et combatif.
La qualification pour les JO 80 est manquée d’un rien suite à une défaite en prolongation, 112 / 114, face à la Tchécoslovaquie. Encore juste à l’Euro 81, 8e comme deux ans plus tôt, les Français, sans naturalisé, présentent de nouveaux visages prometteurs : Dacoury, Cham, Szanyiel, Deganis.
Entre décembre 1981 et mai 1983, aucune compétition officielle mais un marathon de 48 matchs dans des tournois exotiques (au Japon, à Cuba, aux États-Unis, au Brésil et en Italie) fait office de préparation avant une échéance des plus importantes, le Championnat d’Europe organisé en France, une première depuis 1951. L’occasion unique de revenir au tout premier plan est gâchée par le retour des vieux démons, le dilettantisme des uns et l’indiscipline des autres perturbent un premier tour dans un groupe difficile. Alain Larrouquis quitte même la sélection car il ne supporte plus « la manière dont il est utilisé et le baratin du coach ». Le choix surprenant de faire jouer Hervé Dubuisson en meneur n’arrange pas les choses dans les relations joueurs / coach.
Mais derrière Jean-Michel Sénégal en meneur leader, les Français se reprennent au second tour pour décrocher une 5e place dont tout le monde se satisfait. Après tout, c’est la meilleure à un Euro depuis 1961. C’est sur cette relative bonne note que Pierre Dao prend congé de l’Équipe de France pour rejoindre un club en pleine ascension, le CSP Limoges.

1984 / 1985 – JEAN LUENT
Dao en Limousin, la fédé appelle Jean Luent, l’homme qui a hissé l’Elan Béarnais d’Orthez en Nationale 1. D’entrée, il impose une discipline intraitable. Les deux Orthéziens Hufnagel et Kaba sont évincés du traditionnel tournoi de Noël pour cause de retard au stage préparatoire. Pas de favoritisme, le règlement c’est le règlement. Sûr de lui et ses idées, il allège son staff en ne prenant qu’un assistant, le préparateur physique non basketteur Willy Ballestro.
La « méthode Luent » est-elle efficace ? Le tournoi de qualification olympique dans un Paris Bercy flambant neuf semble le confirmer. L’URSS est présente, mais on sait déjà qu’elle n’ira pas à Los Angeles pour cause de boycott. Il y a trois place à prendre. Les furias offensives des gars de Luent permettent d’en décrocher une. Les 103 points de moyenne en neuf matchs ne pourraient que réjouir s’ils ne dissimulaient pas les 101 encaissés. L’essentiel reste que la France se qualifie pour la première fois depuis 24 ans. Tous les espoirs sont permis.
Tous les espoirs sont déçus. C’est un désastre.
L’histoire a été racontée mille fois dans mille versions différentes, mais le bilan ne ment pas. Fanny en match de poule, la France n’échappe à la dernière place qu’à la faveur de sa victoire contre une très faible Egypte. La presse se déchaîne et traitent les joueurs de touristes. La fameuse « méthode Luent » est un fiasco. Dépassé, esseulé par sa propre volonté, Luent se réfugie dans une attitude de surveillant général sévère en privant pour cause de retard les frères Beugnot et Richard Dacoury du match contre les USA de Jordan et Ewing. Il y avait une occasion unique de faire rêver les supporters, ils sont plongés dans un cauchemar.
Jean Luent est pourtant confirmé dans ses fonctions par une fédération qui a sa part de responsabilité dans le naufrage de LA en brillant par son absence en Californie. La faute des JO n’est pas reproduite à l’Euro 85 de Stuggart. On blinde le banc pour entourer le coach. Jean Galle, George Fisher et le stagiaire Francis Jordane sont là pour l’assister. Deux victoires, dont une en prolongation, suffisent à obtenir une honnête 6e place, mais Jean Luent n’est déjà plus là. Critiqué par des dirigeants présents en Allemagne et guère respecté par les joueurs, il donne sa démission en pleine compétition. Enthousiaste à l’idée d’amener un message technique original et innovant lors de prise de fonction, Jean Luent la quitte blessé et dépressif.

1985 / 1988 – JEAN GALLE
C’est Jean Galle, l’assistant imposé à Luent, qui prend la relève. Celui qui a drivé la team légendaire des grandes années berckoises peut conserver son poste en club à Vichy. Pour baptême du feu, il hérite d’un France-Grèce à Equeurdreville (Manche) dans le cadre des qualifications à la coupe du monde. Cette confrontation au dénouement tragique restera dans les annales. C’est durant cette défaite face aux Grecs de Galis et Giannakis après trois prolongations, 130 / 125, que Hervé Dubuisson inscrit 51 points. Le record tient toujours. Heureusement, grâce à son bon parcours et sa proximité avec l’Espagne, la France est repêchée pour participer au Mondial 86 de Madrid.
Sans Szanyiel blessé, les Bleus loupent le coche d’un rien. Ils accusent les Espagnols d’avoir favorisé les Grecs en perdant contre des Brésiliens largement à leur portée, (Brésiliens vaincus par les Français qui ont perdu, 84 / 87, contre la bande à Galis). Ainsi débute la légende des Ibères calculateurs.
L’Euro 87 d’Athènes nous renvoie une fois plus à nos vieux démons. Après une préparation mal organisée, avec des temps de repos insuffisants, Jean Galle entre publiquement en conflit avec Pierre Dao, le nouveau directeur technique national . La presse se gausse de cette fédération incompétente qui « voit passer des générations de joueurs sans en obtenir aucun fruit ». Deux grosses claques d’entrée face à l’Espagne, 70 / 111, et l’URSS, 78 / 101, et deux défaites plus « honorables » contre la Yougoslavie et la Grèce rendent anecdotiques les trois victoires contre Israël, la Roumanie et les Pays-Bas. Dacoury, Ostrowski et Vestris ont eu beau se démener, la France ne parvient toujours pas à s’extraire du ventre mou européen et regarde ces pays méditerranéens nous toiser le sourire aux lèvres, eux qui ont su prendre les places laissées vacantes par les nations de l’Est déclinantes.
Privé de Dacoury, Dubuisson, Hufnagel, Deganis et Demory, Jean Galle rappelle Monclar mais ne se fait guère d’illusions sur les chances d’obtenir une des six places qualificatives pour le Mondial 88 au tournoi de Rotterdam. Il va au « casse-pipe » comme il le dit lui-même. Au second tour, battus par ses bourreaux habituels : URSS, Yougoslavie, Espagne, Grèce et Italie, les Bleus complètent ce tableau déprimant par deux autres piteuses défaites, l’une contre la RFA et une autre de 15 points face à des Britanniques inconnus des scouts.
Dépité, désabusé, Jean Galle jette l’éponge et trouve refuge sur le banc de Cholet Basket qu’il occupe depuis le début de saison.

1988 / 1993 – FRANCIS JORDANE
Le poste est confié à l’assistant du coach partant, Francis Jordane. Ce technicien fédéral qui a eu en charge les Juniors et l’équipe A’ entre dans le bain des compétitions officielles lors de l’Euro 89 à Zagreb, la dernière pour Hervé Dubuisson qui laisse la vedette à Dacoury, Ostrowski et Gregor Beugnot. Deux victoires contre une Bulgarie et des Pays-Bas peu référencés et trois défaites contre des nations qui nous surpassent depuis quelques années, la Yougoslavie, l’Espagne et la Grèce. Le bilan est sans surprise pour une 6e place sans saveur ni amertume. La presse blasée note malgré tout des progrès en défense.
La campagne de qualification pour l’Euro 91 de Rome nous gratifie d’une très belle performance, une victoire 85/84 contre une URSS prise dans la tourmente d’une disparition prochaine. Sans une Union Soviétique qui n’existe plus, la Yougoslavie s’offre un ultime titre international au moment même où la Slovénie décrète son indépendance déclenchant ainsi une guerre cruelle. Dans un groupe de quatre dominé par une Italie invaincue, trois nations, France, Grèce et Tchécoslovaquie finissent à une victoire deux défaites, le point average envoie la France en demi-finale où elle subit la loi de Divac, Kukoc, Danilovic, Radja and Co. La petite finale nous oppose à nos meilleures ennemis espagnols. Ils sont une fois de plus sans pitié, 83 / 101. La compétition a toute fois permis de faire découvrir à l’Europe un jeune français bourré de talent, Antoine Rigaudeau. Les Bleus rentrent d’Italie avec un étrange de bilan d’une victoire pour quatre défaites mais une place en demi-finale, ce qui n’était pas arrivé depuis l’Euro 61 à Belgrade.
L’issue finale du tournoi de qualification au JO 92 est rageante. Sans Rigaudeau blessé, la défaite le premier jour contre Israël suffit à condamner les Bleus malgré les cinq victoires suivantes. Non qualifiée à des JO qui marqueront l’histoire par l’entrée en fanfare de la NBA dans le cirque olympique et l’absence de l’URSS et de la Yougoslavie dissoutes à jamais, la France croise pourtant la route de la Dream Team dans une salle monégasque pour un match de préparation de MJ, Magic, Sir Charles, Larry et leurs potes. Qu’importe le résultat et le score, cela restera un souvenir inoubliable pour Jordane avec un E et ses garçons.
Une tournée controversée aux USA face à des universitaires de la Big East permet de soigner la cohésion des Bleus, de travailler, mais aussi de constater qu’avec trois victoires et trois défaites face à des « gamins » l’écart avec le basket états-unien reste considérable.
L’Euro 93 présente l’étrange paradoxe du format des compétitions internationales. A Munich, la France termine trois places derrière son classement précédent, tout en un ayant un bien meilleur bilan, 1 victoire / 4 défaites en 91 pour 6 victoires / 3 défaites en 93. Le premier tour est bien négocié avec une seule défaite en prolongation face à des Croates en deuil de Drazen Petrovic et aussi une belle victoire face au pays hôte qui décrochera le titre. Mais en quart de finale les Héllènes nous grecquifient 61-59, l’autre bête noire, l’Espagne, nous repoussent au classement. La prolongation de contrat de Francis Jordane était suspendue au résultat. 7e. C’est jugé insuffisant.

1994 / 1995 – MICHEL GOMEZ
Entouré d’un comité des sages, Gérard Bosc, le DTN, prévient qu’il n’accepte pas un coach sous contrat avec un club, sauf s’il s’agit de Michel Gomez. L’un des sages, Pierre Seillant, est l’employeur de Gomez et il ne voit pas d’inconvénient à la double casquette. Le Normand passé par les deux clubs phares du championnat, le CSP Limoges et l’Elan Béarnais est nommé coach de l’équipe de France.
Non qualifiés pour le Mondial 94, les Bleus réalisent un très beau parcours de préparation à l’Euro 95. Entre novembre 93 et juin 1995, le coach star du basket français remporte 20 des 23 des matchs de qualification et rencontres amicales disputés.
Avec Franck Butter comme seul pivot de grande taille, les Bleus passent in extremis en quart de finale. Mais les Sonko, Bonato et Bilba au plus haut niveau ne suffisent pas à passer un obstacle officiellement yougoslave mais serbo-monténégrin dans la réalité. Les matchs de classement perdus face à une Espagne, d’un point et pourtant vaincue en poule, et la Russie de 19 points nous renvoient à une 8e place une fois de plus décevante. Déçu, Michel Gomez jette l’éponge. A son crédit, il a apporté de la modernité et de la rigueur à la sélection en étoffant le staff et introduisant la vidéo.

1995 / 2000 – JEAN-PIERRE DE VINCENZI
« Fallait-il appeler un fonctionnaire sorti du rang quand les grandes nations de basket se confient à un vrai maestro ? » C’est par ces mots vachards que le journaliste Thierry Bretagne accueille la nomination du cadre fédéral Jean-Pierre de Vincenzi. De Vincenzi a pourtant ramené le premier titre européen chez les juniors en 1992. Mais a-t’il les épaules assez larges pour les A ? Ses débuts lors des qualifications pour l’Euro 97 peuvent dissiper les doutes. Les dix matchs, dont deux significatifs contre la Lituanie, sont gagnés avec panache.
Mais une fois de plus le résultat à l’issue de la joute européenne déçoit. Une 10e place qui nous prive du championnat du Monde à venir. Les absences pour blessures de Rigaudeau, Sonko, Bilba, Digbeu et Weis ont terriblement handicapé cette équipe qui pouvait espérer mieux. L’excuse est recevable.
En 1999, il est interdit de passer à côté d’un Euro dispatché sur six sites en France avant les phases finales à Paris Bercy. Deux nouveautés, dans l’effectif : Antoine Rigaudeau avec un statut de « bosman » et surtout le premier NBAer français, Tariq Abdul-Wahad. Succès populaire, cet Euro nous permet de voir un team tricolore séduisant et athlétiquement hors norme. Notre nemesis, l’Espagne est giflé à Pau, 74- 57, la Russie battue d’un rien, Israël renvoyé à ses études et les petits nouveaux balkaniques, Macédoine et Slovénie, encore un peu tendres pour s’opposer aux Bleus. Seule la Serbie-Monténégro encore dénommée Yougoslavie parvient à faire rompre les gars de De Vincenzi. Les vieux démons n’étant jamais loin, ils ressurgissent à Paris. Lutte d’égo et scission larvée du groupe en clans, on passe à deux doigts du désastre en quart contre la Turquie. L’Espagne, largement dominée en Béarn, prend sa revanche en demie et la Yougoslavie de Divac et Bodiroga dans la petite finale pour le bronze. Mais plus qu’une médaille en chocolat, cette 4e place poinçonne un ticket pour Sydney.
De Vincenzi choisi de se passer d’Abdul Wahad jugé « ingérable ». Le naturalisé de 99, Ronnie Smith est remplacé par Crawford Palmer. C’est une équipe solide qui se présente à Sydney à laquelle on demande avant tout d’être digne, sérieuse et combative. Après, adviendra ce qui adviendra. Mais le premier tour ne rassure pas du tout. Après une victoire logique contre la Nouvelle-Zélande, les Bleus prennent l’eau face aux deux formations européennes de leur poule, la Lituanie et l’Italie. Les invincibles Américains se profilant à l’horizon, la défaite contre la Chine est interdite. S’appuyant sur ses deux tours de contrôle, Wang Zhizhi et Yao Ming, les Chinois tiennent le match. Mais face à la défense de zone maintenue contre vents et marées, Rigaudeau se déchaîne, 24 points en 13 minutes. La bonne prestation au dernier jour contre Team USA est anecdotique tant ce qui se passe en coulisse, à l’abri de la presse, ne laisse rien augurer de bon. Intervention d’un président Mainini très en colère, renvoi envisagé de certains joueurs, démission possible du coach… Qu’importe, l’ogre yougoslave, (Danilovic, Bodiroga, Rebraca, Stojakovic) qui se profile en quart de finale renverra tout le monde à la maison.
Surprise, eux-mêmes en prise à leurs démons internes, les Yougos cèdent devant le Canada, un adversaire beaucoup plus abordable.
Mous Sonko blessé, c’est Laurent Sciarra qui prend le lead des Bleus requinqués. Steve Nash muselé par Makan Dioumassi, le Canada tombe, 68-63. La demie finale contre le pays hôte, jouée sans Yann Bonato blessé en quart, est pourtant une formalité et l’inimaginable devient une réalité. La France est en finale. Et elle y tient son rôle. Le moins dix au coup de sifflet final force le respect. La France est vice championne olympique.
Mais les accrocs du premier tour ont laissé des traces et Jean-Pierre De Vincenzi en paie le prix fort.
Une nouvelle ère commence, mais elle ne se fera pas avec les survivants de Sydney. Les acteurs du futur, il faut aller les chercher en Croatie, à Zadar, ou les Bleuets viennent de remporter le titre de Champions d’Europe.



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