Michael Young, qui fête aujourd’hui ses 62 ans, débuta sa carrière de basketteur au côté de son grand ami Clyde Drexler. Mais pour lui, l’aventure NBA tourna court. Il rejoint le CSP Limoges en 1992 et fut un élément-clé dans l’acquisition du titre européen suprême en 1993.

Au début de l’année 93, Michael Young avait un peu le blues. Après plusieurs années passées en Europe, Michael trouvait que le Vieux Continent lui reconnaissait pas encore assez son talent.

« Je ne suis pas considéré à ma vraie valeur. Depuis que je suis arrivé en Europe, je n’ai jamais eu la reconnaissance, qui, je crois, me revient. Pourquoi, je sais pas ».

Ça ne fait pas l’ombre d’un doute. Ce n’est pas parce que Michael Young n’a jamais réussi en NBA (drafté en 24ème position par Boston en 1984 à la grande époque des Celtics où il n’a jamais eu sa chance) qu’il va se décourager. Suivra pour lui une carrière étonnante, de la CBA (MVP en 1986) à quelques piges avec les Suns ou avec les Sixers de Philadelphie, en passant par des séjours dans de petites équipes espagnoles et italiennes, et même une année à Manilla Beats, aux Philippines.

C’est en 1992 que Limoges a récupéré cet américain très peu connu, qui en championnat de France et en Coupe d’Europe va tout dévaster sur son passage. Ses cartons à plus de 25 points ne se comptent plus et, grâce à lui, Limoges a décroché le premier titre de Champion d’Europe des Clubs d’une équipe française. L’année suivante, Limoges n’a pu rééditer cet exploit, et s’est arrêté aux portes du Final Four, mais Michael a encore répondu présent.

MICHAEL YOUNG AU FINAL FOUR DE 1993

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