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[Happy Birthday] Sam Cassell, Mr « Big Balls »

Portrait

Montage Une : Anthony Jeffrey pour Basket Rétro

Sam Cassell, surnommé « Le chinois », était un joueur assez particulier. Il marquera la Grande Ligue par cette scène mythique, la cérémonie des « Big Balls » qui est tant imitée par les joueurs d’aujourd’hui. Elle est effectuée par Cassell après un gros shoot dans le « money time ».

Originaire de Baltimore dans le Maryland, Sam Cassell a fait ses gammes sur les playgrounds. Comment ne pas remarquez ce joueur ? Avec sa ressemblance à Golum ou E.T, il ne passait jamais inaperçu. Évoluant au poste de meneur, il effectua son cursus universitaire à San Jacinto dans le Texas entre 1989 et 1991, par la suite il rejoignit l’université de Florida State où il porta le maillot jusqu’en 1993. A l’issue de son cursus universitaire, il est sélectionné à la 24ème place de la Draft par les Houston Rockets.

L’ENFANT TERRIBLE DE FLORIDA STATE

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Tout ne se passe comme Cassell aurait aimé, son bulletin scolaire l’empêche d’aller à DePaul. Il prend donc la direction de Houston dans le Texas pour le Junior Collège de San Jacinto. Pendant cette période, il fut un très bon scoreur et permettra même à son équipe de finir la saison avec 34 victoires pour 4 défaites et ainsi battre le record de son école. Après deux années à Houston, le coach de Florida State, Pat Kennedy le choisit pour intégrer son roster. Durant cette année senior, il afficha des stats de 18,3 points 4,9 assists et 4,3 rebonds. Il sera aussi le leader aux steals de l’Atlantic Coast Conférence et permettra à Florida State de terminer la saison avec 25 victoires et 10 défaites tandis qu’il seront éliminés de la March Mardness face au Kentucky Wildcats.

SON ARRIVÉE EN NBA

Choisi à la 24 ème place de la Draft 1993 par les Houston Rockets, alors que la franchise texane possédait déjà: Kenny Smith à la mène, Scott Brooks et Vernon Maxwell à l’arrière. « Le chinois » comme on le surnomma,  a atterri dans l’une des meilleures franchises de la NBA. Il impressionna rapidement son staff avec un jeu très mature pour son âge et son coach n’hésita pas à l’utiliser comme titulaire. Houston finit ainsi la saison avec 58 victoires pour 24 défaites et se dirigea tout droit vers les playoffs. Michael Jordan ayant prit sa première retraite, les Rockets déroulent jusqu’en finale où il gagneront face au Knicks de New York de Patrick Ewing. Avec son shoot a mi-distance qui était très régulier et sa capacité à facilement attaquer le panier, Sam Cassell fut un élément important de la victoire des Rockets pour le titre NBA. Il affichera des statistiques de 6,7 points 2,9 assists 2 rebonds en 17 minutes . L’année suivante, Cassell obtint plus de temps de jeu en sortie de banc et Houston réalisa l’exploit de faire le Back-To Back avec un Hakeem Olajuwon stratosphérique. A 25 ans, Cassell posséda déjà deux titres NBA. Par la suite, il fut tradé à Suns de Phoenix en compagnie de Robert Horry, Chucky Brown et Mark Bryant contre « Sir Charles ».

La suite fut moins brillante pour Sam, à peine ses cartons posés qu’il est déjà transféré aux Mavericks de Dallas. Il aura joué 22 matchs pour les Suns. Ce trade inclua Michael Finley , A.C. Green contre, Jason Kidd, Tomy Dumas et Loren Meyer. Et ce n’est pas fini, pour la troisième fois en une année il changea d’équipe, cette fois-ci direction le New Jersey ! Dans ce bordel, il termina la saison avec de très bonnes moyennes: 19,3 points 6,5 assists 3,6 rebonds et 1,6 steals. Aux Nets, il s’imposa comme un élément majeur pour l’équipe. Scoreur, playmaker et un leader naturel « E.T » transmit sa combativité et sa hargne sur le terrain. Malgré la mauvaise saison des Nets il décida de se ré-engager avec la franchise new-yorkaise. La saison suivante l’équipe fut composée de Keith Van Horn,Kerry Kittles et Kendall Gill. Ils atteindront les playoffs avant de subir une élimination sèche au premier tour face à Chicago trois manches à rien. Manque de chance les Nets le transfère au Bucks de Milwaukee, le début d’une nouvelle ère.

LA CHANCE LUI SOURIT ENFIN !

Arrivé au sein d’une franchise qui ne dépassa pas le premier tour de playoff malgré la présence de Ray Allen ainsi que de Glenn Robinson, Sam Cassell connaîtra alors de belles années avec les Bucks. Alors coaché par George Karl, les Bucks vont de nouveau être éliminés au premier tour par les Pacers de l’Indiana. La saison 2000-2001  a permis à Cassell et compagnie de retrouver les finales de conférence. Après une saison régulière marquée par les 52 victoires de l’équipe, les Bucks affrontèrent les Orlando Magic de « T-mac ». Aucune difficulté puisque le Magic est sweepé pour ensuite remporter la série face aux Hornets qui se soldera en 7 matchs. La prochaine série restera gravé dans les mémoires, les Bucks affrontèrent les Sixers de Philadelphie du Mvp de la saison régulière, Allen Iverson, Ils vont ainsi tombés de haut malgré une série très disputée mais « The Answer » était en mission ! C’est la dernière finale de conférence pour Milwaukee et en 2003 « E.T » est transféré au Minnesota Timberwolwes de Kevin Garnett.

SamArrivé en 2003, dans une équipe de Minnesota n’arrivant pas à dépasser le premier tour de playoff, l’arrivée de Cassell, Michael Olowokandi et de Latrell Sprewell vont changer la donne ! Les Timberwolwes jouèrent de mieux en mieux, Flip Saunders mit en place un vrai collectif et la franchise des T-Wolves atteignit les finales de conférences face aux Los Angeles Lakers avec leur « Big Four » composée de Gary Payton, Kobe Bryant, Karl Malone et du Shaq. Sauf que Cassell s’est blessé au dos et qu’il n’aura joué que les deux premiers matchs et resta sur le banc pour les 4 dernières manches. Los Angeles a ainsi vaincu les Wolwes en 6 matchs. Cette année là, il obtint son unique sélection pour le All Star Game. Minnesota décida de ne pas re-signer Latrell Sprewell et la saison suivante fut…laborieuse. Pas de qualification en playoff et rien ne va plus dans le vestiaire, certains veulent un plus grand rôle tandis que d’autres sèment la zizanie, comme dit KG c’était le « Bar Fight » en interne.

McHale alors GM de l’équipe envoie Sam Cassell aux Clippers, une équipe qui n’a pas franchi le cap des playoffs depuis 9 ans, cataloguée comme la franchise la plus médiocre de la NBA. Septième franchise en 12 saisons pour le chinois, mais il n’est en rien découragé et les Clippers vont ainsi accéder aux playoffs et même une demi-finale de conférence où il vont être éliminés face aux Suns au match 7. Cette année là, il joua parfaitement son rôle de vétéran et conduit l’équipe avec 17,2 points 6,3 assists et 3,7 rebonds. Malgré plusieurs propositions de contrat, il décida de rester en Californie avec un contrat de 13 millions sur deux ans. Il restera à L.A jusqu’en 2008 avant d’être libéré par les dirigeants pour une somme de 850 000 dollars.

Chaque champion a un dernier combat en lui, direction Boston pour la tête d’Alien avec le minimum vétéran. Il les rejoignit alors qu’il connaissait déjà Ray Allen et Kevin Garnett. Après avoir été battus par les Los Angeles Lakers en Finale il est immédiatement transféré aux Kings avant d’être coupé. Il annonça sa retraite avant d’accepter un rôle d’assistant coach au Wizards de Washington sous les ordres de Flip Saunders puis de Randy Wittman.  La fin d’une carrière mouvementée, « le chinois » aura énormément voyagé durant sa carrière et sa dernière année avec Boston signifia un tour d’honneur pour lui puisque son maillot fut retiré par Florida state.

SES STATS NBA

  • Points : 15 635 soit 15,7 par match
  • Assists : 5 939 soit 6 par match
  • Rebounds: 3 221 soit 3,2 par match
  • Steals: 1 058 soit 1,1 par match

SON PALMARES

  • 3 fois champions NBA en 1994, 1995 et 2008
  • NBA All Star en 2004
  • Élu au sein de la All NBA Second Team en 2004
  • Son maillot est retiré par Florida State

UN MIX RETRAÇANT SA CARRIÈRE

Crédits photo : NBAE/Getty Images/Sports Illustrated

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About Patrick Parizot (771 Articles)
Fondateur et rédacteur en chef de Basket Retro. Grand passionné de la balle orange et surtout adepte du basket en tout genre. Apprécie particulièrement le basket vintage et notamment celui des années 70.

1 Comment on [Happy Birthday] Sam Cassell, Mr « Big Balls »

  1. Ah les Big Balls… Ce geste que j’adore et qui est lamentablement puni par la NBA…

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