13 mai 2004, Derek Fisher, l’agent 0″04, assassine les Spurs de San Antonio
NBA Playoffs
Personne n’avait prédit que le cinquième match entre les Spurs et les Lakers aux SBC Center de San Antonio serait un jour de démence. Le 13 mai 2004, Personne ne se doutait que Derek Fisher finirait en trance et que les Lakers s’embrasseraient comme s’ils avaient échappé à la mort. Ils sont morts ! Mais il leur reste quatre dixièmes pour ressusciter.
Remise en jeu de Gary Payton, côté gauche. Au temps mort, Phil Jackson a décidé que c’était pour Kobe Bryant. Kobe s’échappe, tente de se démarquer… Impossible. Les Spurs lui collent aux basques. Payton voit alors Derek Fisher, devant la raquette, légèrement à gauche. De banal, il devient paranormal, se retourne, chope la balle de volée, arme son shoot devant Manu Ginobili. La balle jaillit. Dés lors, tout se déroule au ralenti : l’encadrement du panneau s’allume, le chrono marque 0 seconde et 0 dixième, mais le ballon vole et a quitté les doigts du shooteur. Et swish ! Dans le cercle. 74-73. Victoire des Lakers. Fisher remonte tout le terrain comme un halluciné, les Spurs restent pétrifiés et la série vient de basculer.
« Quand le ballon a quitté ma main, je pensais que c’était un peu long. C’est probablement le plus grand shoot de ma carrière » a confié Derek Fisher.
Avant ce shoot incroyable de Fisher, les douze dernières secondes du match 5 ont été insensées. Avec un panier de Kobe Bryant, les Lakers passent devant (72-71). Remise en jeu, Tim Duncan récupère le ballon en tête de raquette, part en dribble main gauche avec O’Neal en face. Il redresse sa course, arme de la main droite un tir tout en déséquilibre, s’effondre tandis que le ballon troue le filet. 73-72 pour les Spurs, quatre dixièmes à jouer. Temps mort. Mise à mort. La quatrième dimension. Silence tombal dans la salle. Les texans n’y croient toujours pas encore aujourd’hui.
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