Le jour où Mous Sonko a fait trembler Istanbul
Euroleague
Saison 1999-2000, l’ASVEL dispute une qualification pour le Final Four face à l’Efes Pilsen d’Istanbul. Egalité parfaite, 1-1, la belle annonce une rencontre d’anthologie. Malheureusement, l’ultime shoot de Mous Sonko du milieu de terrain ricoche sur l’arceau, et les Hommes de Gregor Beugnot passent à côté de leur deuxième Final Four en s’inclinant sur le score de 68-66.
Nous somme le 30 mars 2000…. Tombeurs du Real de Madrid en huitième de finale par deux manches à zéro, avec notamment un excellent 16 sur 23 à trois-points dans la seconde manche à Madrid, les Villeurbannais disputent leur qualification pour le Final Four; à Istanbul, pour une belle d’Anthologie.
En difficulté face à une équipe d’Efes Pilsen, emmenée notamment par Hidayet Turkoglu, Ibrahim Kutluay, Hùseyin Besok, Damir Mulaomerovic, ou encore Pedrag Drobnjak, les hommes de Gregor Beugnot font de la résistance dans une salle bouillonnante. Menés de dix points à quatre minutes de la fin, les Villeurbannais ont même la balle de match entre leurs mains. Malheureusement, le dernier tir de la partie tenté par Mous Sonko du milieu de terrain ricoche sur l’arceau, l’ASVEL s’incline sur le score de 68-66, et manque de peu à sa deuxième participation à un Final Four européen en trois ans.
« Mous était très abattu dans les vestiaires. Mais ce match disputé dans une ambiance extraordinaire, demeure tout de même un magnifique souvenir. Et, cette année-là, c’est surtout la défaite en finale du Championnat de France qui nous reste au travers de la Gorge », avait confié Stéphane Lauvergne.
En effet, lors de cette même année, l’ASVEL avait échoué face à Limoges, après avoir manqué le coche lors de la première manche à domicile. Malgré un excellent Mous Sonko, auteur de 20 points, 5 rebonds et 4 passes, MVP de la Pro A cette année-là, les Villeurbannais se ratent une nouvelle fois à domicile lors de la troisième manche, qui aura été la dernière de Sonko en Pro A.
Véritable homme de valeur et qui a le cœur sur la main, Mous Sonko était un guerrier qui était capable de se surpasser. A cinq ans près, il aurait probablement pu rejoindre la NBA. Malheureusement, Comme Delaney Rudd, Mous Sonko a quitté l’ASVEL les mains vides.
Crédits photo :Combo Be CC
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