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Top 10 des NBA Finals diffusées sur Canal+

NBA Finals

Montage Une : Laurent Rullier pour Basket Rétro

Pour la première fois de l’histoire de la télévision française, en 2013, une finale NBA est diffusée en direct autre que sur Canal+. En effet, BeIN Sport remplace la chaine cryptée depuis quatre ans, qui retransmettait depuis 1991 les grandes finales du basket américain. L’occasion de revivre certains des plus grands moments d’une période marquée par un joueur (Michael Jordan) et une voix (George Eddy).

10- San Antonio 4-3 Detroit (2005) 
Commentaires:
George Eddy – Bruno Poulain

Les deux derniers champions se rencontrent pour la suprématie sur la ligue. Une finale pas forcément belle mais qui devient au fur et à mesure haletante. Les quatres premiers matchs sont globalement sans intérêt, mais le Game 5 marque l’histoire : Horry réussit tout pour donner la victoire aux siens mais Duncan se rate, notamment aux LF, et les deux équipes vont en prolongation. Cinq minutes irrespirables qui prennent fin sur un énième tir décisif de Big Shot Rob !!! Pourtant au bord des vacances, les Pistons n’abdiquent pas et vont chercher le Game 6 pour obtenir une ultime chance de doublé. Le Game 7 est accroché et après 3QT, les deux équipes sont toujours à égalité : Duncan-Ginobili-Horry mettent alors fin au suspense et Monsieur Fondamentaux remporte son 3ème titre de MVP des Finals.

George Eddy quote: « c’est pas possible, c’est, c’est le match…. LE PLUS INIMAGINABLE que j’ai jamais vu : c’est un joueur comme Robert Horry n’avait… Non mais alors là on est dans le 3ème, 4ème, 5ème, 6ème, 7ème dimension… Attends mais… je crois j’vais m’évanouir, j’vais m’évanouir Bruno «  Après le shoot décisif d’Horry.

9- LA Lakers 4-3 Boston (2010)
Commentaires: George Eddy – Bruno Poulain

LE classic de la NBA, la revanche de 2008 qui se termine sur un Game 7 mémorable. Avant, deux matchs historiques qui ont marqué les esprits. Le G2 tout d’abord, où Ray Allen s’empare du record à 3pts avec huit bombes tandis que Rondo s’offre un triple-double magique (19-12-10). Le G5 ensuite dans le lequel Kobe Bryant prend littéralement feu en inscrivant 17pts à 7/7 en six petites minutes. Mais le basket est un sport collectif et les Celtics résistent à ce one-man-show. Heureusement pour les angelinos, Ron Artest sort un trey venu de nulle part pour le titre dans le dernier match.

George Eddy quote: « c’est quelque chose d’exceptionnel que vous voyez messieurs dames dans cette première mi-temps, c’est vraiment une démonstration de shoot UNIQUE » Pendant le festival longue distance de de Ray Allen.

8- Chicago 4-2 Portland (1992)
Commentaires: George Eddy – Éric Besnard

Jordan vs Drexler, un duel de Dream Teamer. Les deux meilleurs joueurs de la saison face-à-face pour une finale que la NBA attend depuis 2ans. Dès le Game 1, MJ met les points sur les « i » : 35pts en première mi-temps avec six paniers à trois-points. Portland a beau prendre l’avantage du terrain au match 2, rien n’y fait : les Bulls sont trop forts psychologiquement et reviennent d’Oregon avec deux victoires. Le Game 6 est tendu, difficile mais les coéquipiers de Jordan font le boulot en rattrapant un déficit de 15pts … avant qu’His Airness ne termine le boulot. Chicago réalise un back-to-back magnifique et assoit un peu plus sa domination sur la NBA.

George Eddy quote:  » Et Jordan qui dit ‘ c’est impossible de m’arrêter, que voulez-vous faire, que voulez-vous ??? ‘ «  après le sixième treys de MJ.

7- Chicago 4-1 LA Lakers (1991)
Commentaires: George Eddy – Pierre-André Lacout

Jordan vs Magic. Canal+ ne peut pas mieux débuter ses retransmissions en direct. Le spectacle est au rendez-vous avec un récital de Sa Majesté. À chaque match, il régale le public sans oublier d’être ultra collectif (11.4 pds en moyenne sur la série). Les Lakers prennent le match 1 avant d’en perdre 4 à la suite : une passation de pouvoir et le début d’un règne sur la planète basket.

George Eddy quote: « olalalalala extraordinaire, extraordinaire shoot de Jordan qui regarde vers les Lakers Girls pour dire : ‘ vous avez vu ça, les filles? ‘ «  sur un shoot de Jordan au buzzer de la première mi-temps du Game 4.

6- Houston 4-0 Orlando (1995)
Commentaires: George Eddy – Éric Besnard

Un sweep qui ne traduit pas du tout l’écart entre les deux franchises. Le Game 1 est magique : les Rockets effectuent un comeback de maboul en deuxième mi-temps, Nick Anderson rate 4 LF dans la dernière minute, Kenny Smith prend le record à 3pts pour offrir une prolongation à Houston, Dennis Scott égalise à son tour avant qu’Olajuwon ne donne la victoire aux siens d’une claquette lumineuse. Rideau, dramaturgie maximale pour le tournant de cette finale. Car ensuite, Sam Cassell au Game 2, Horry au Game 3 puis Mario Elie au Game 4 s’occupent de saper le moral des Magics. Clyde Drexler est enfin sacré champion alors que le niveau de jeu d’Hakeem The Dream dépasse l’entendement (32.8pts, 11.5rbs, 5.5pds, 2blks) : malgré une très bonne finale, Shaq O’neal prend une leçon de fondamentaux et comprend que la route est encore longue pour obtenir une bague.

George Eddy quote:  » oyoyoyyoyoyoyoyyooyoyoyo c’est trop fort çaaaaa. Oh baby, i don’t believe what i just saw there. Parce que il a pris le temps, il avait une horloge dans sa tête quoi. «  Après le tir de Kenny Smith pour la prolongation au match 1

5- Chicago 4-2 Utah (1997)
Commentaires: George Eddy – Bruno Poulain

Un shoot au buzzer au Game 1, 38-13-9 au Game 2, le Flu Game au match 5 et 39pts avec la passe du titre pour Steve Kerr au Game 6 : Jordan tutoie une nouvelle fois la perfection. Il se rate à deux reprises, et les Jazz en profitent. Mais l’irrégularité de Karl Malone et les mauvaises décisions des Jazz dans le money-time coûtent très chèr. Les Bulls continuent la moisson.

George Eddy quote:  » oh il plonge !!! Ça c’est Jordan ça : un milliardaire qui plonge pour ce ballon, pourtant il a 20pts d’avance au tableau d’affichage «  Dans le 3ème QT du Game 2.

4- Houston 4-3 New York (1994)
Commentaires: George Eddy – Éric Besnard

DE-FENSE !!! Un mot pour résumer cette guerre absolue : pas un match au-dessus des 100pts, jamais + de 10pts d’écart au coup de sifflet final, des blocks monstrueux et un joueur à son sommet. En effet, Hakeem Olajuwon conclue de la plus belle des manières une saison stratosphérique : il gagne son matchup sur Patrick Ewing, contre le tir de John Starks au Game 6 qui shootait pour le titre et s’offre quelques gestes de très grande classe. Une intensité permanente et des ambiances indescriptibles dans les deux salles.

George Eddy quote:  » Oh fabuleux, FABULEUX le jeune Sam Cassell qui marque son troisième panier à 3pts, c’est fou çaaaa «  Lors du trey décisif du Chinois au Game 3.

3- Chicago 4-2 Utah (1998)
Commentaires: George Eddy – Bruno Poulain

La dernière finale de Jordan, une page se tourne définitivement. Que des matchs durs et accrochés à l’exception d’une balade des Bulls au Game 3… Puis l’apothéose : Jordan claque 45pts pour le 6ème titre avec l’interception sur The Mailman et le shoot historique sur Bryon Russell !!! Le tandem Stockton-Malone échoue une nouvelle fois mais en ayant bousculé les Bulls comme jamais. La fin d’une ère.

George Eddy quote :  » un mouvement, pour le titre: il met le panier, Jordan, inimaginable Jordan «  Après le panier du titre de Jordan.

2- Dallas 4-2 Miami (2011)
Commentaires: George Eddy – Bruno Poulain

Les Tres Amigos face aux vieux briscards de Dallas. Un face-à-face acharné où quatre matchs sur six se jouent dans la dernière minute, voir sur l’ultime possession. Dirk Nowitzki conclue des playoffs légendaire par une démonstration de clutch à ranger dans les annales des Finals. Wade lui répond très souvent quand LeBron James disparait au fil du money-time. Du vrai basket qui sacre enfin le meilleur joueur européen de l’histoire.
George Eddy quote:  » le panier du match, le panier du match, le panier du match; Jet Terry: il peut faire l’avion, il peut faire la célébration, il peut parler au public : wow il a le droit de tout faire après ce shoot inimaginable  » Après le trois-points décisif de Jason Terry au match 5.

1- Chicago 4-2 Phoenix (1993)
Commentaires: George Eddy – Éric Besnard

LE duel tant attendu. Toute l’année, la NBA et l’ensemble des fans prient pour voir Sir Charles Barkley en découdre avec le roi du basket. Ça sera chose faite à la suite de playoffs mémorable. Chaque match vaut le détour : le suspense est quasi permanent, ainsi que le spectacle à coup de dunks ou de série de 3pts. Les cartons de MJ-Barkley-Pip au Game 2, un Game 3 qui se joue en trois prolongations, les 55pts d’Air Jordan au match 4, l’élégance de Richard Dumars, les gueulantes de Barkley, l’irrégularité de Kevin Johnson, l’intelligence de Scottie Pippen, etc. Tout y est, surtout avec un Jordan qui pratique un basket irréel (41pts à 50.7%, 8.5rbs, 6.3pds et 2.6to) dans une finale où une seule rencontre ait gagné à domicile. Un final historique pour couronner le tout avec le trey de Paxson qui met fin à ce chef d’œuvre en six actes.

George Eddy quote:  » Il fait tout: main droite, main gauche, les smash, les tirs à mi-distance; c’est du grand, du très grand Jordan : branchez vos magnétoscopes, mais c’est déjà trop tard «  Lors d’un coup de chaud de Jordan dans le 2ème QT du Game 4

Article rédigé par Julien Muller

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About Patrick Parizot (771 Articles)
Fondateur et rédacteur en chef de Basket Retro. Grand passionné de la balle orange et surtout adepte du basket en tout genre. Apprécie particulièrement le basket vintage et notamment celui des années 70.

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